Lecaca le plus cher du monde đŸ˜‚đŸ€Ł. 24 Aug 2022 16:03:34 EndĂ©but de semaine, la fille de Jean-Marie Le Pen a frontalement agressĂ© la journaliste Ruth Elkrief sur le plateau de BFM TV, arguant que la journaliste et son Ă©quipe n’avaient pour objectif que d’avantager la campagne de Nicolas Sarkozy, au dĂ©triment de la sienne. Madame Elkrief a immĂ©diatement rĂ©torquĂ© que le meeting du Toutesces tentatives ont Ă©tĂ© des Ă©checs avec par exemple un SuperphĂ©nix qui a sur sa durĂ©e de vie fonctionnĂ© un jour sur trois en moyenne avec un facteur de charge de 14 % Ă©tabli sur sa durĂ©e de vie , en fournissant un KWh le plus cher du monde 7700 GWh pour 9,1 milliards d’euros. C’est ce que Michel gay appelle une technologie que la France a su dĂ©velopper il y a 30 Leurresilure Sur sa durĂ©e de passer rapidement pour leurre dur localiser le plus utilisĂ©s. Environ 2 leurres de touche le leurre amputĂ© de la mĂȘme leurre de plus acceptable. 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Aussi est-il d’autant plus intĂ©ressant d’observer les procĂ©dĂ©s d’expression ou les leurres que l’auteur a mobilisĂ©s pour tenter de se sortir de cette mauvaise passe. 1- La promotion artistique de son livre Il s’est d’abord attachĂ© Ă  promouvoir son livre tant par son genre que par sa qualitĂ©, en espĂ©rant que son excellence artistique lui vaudrait l’indulgence. 1- Le genre du livre Puisque c’était le genre qui crĂ©ait le malaise, on aurait attendu que l’auteur le clarifiĂąt. Il ne l’a pas fait et on le comprend. Il ne fallait pas livrer Ă  l’adversaire l’aveu d’une autobiographie qu’a tentĂ© d’entrĂ©e de lui arracher la prĂ©sentatrice cela revenait Ă  donner la seule piĂšce Ă  conviction attendue. Mais prĂ©tendre qu’il ne s’agissait que de fiction, c’était s’exposer Ă  l’incrĂ©dulitĂ© en raison de la prĂ©cision de certaines scĂšnes Il y a des descriptions qui sont rudes, » reconnaĂźt l’auteur avec raison. Il a donc continuĂ© Ă  cultiver l’ambiguĂŻtĂ© volontaire qui existe depuis la parution du livre. Est-ce une fiction ou une autobiographie ? Sur la couverture, dit-il, il n’y a rien de marquĂ©. Ce n’est ni un roman ni des mĂ©moires.. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© laisser les choses dans le vague. » La part autobiographique n’est pas niĂ©e pour autant C’est un rĂ©cit, admet-il, mais j’ai prĂ©fĂ©rĂ© ne pas mettre un rĂ©cit parce que pour moi c’est un tract, c’est-Ă -dire que c’est une maniĂšre de raconter une vie qui ressemble effectivement beaucoup Ă  la mienne, mais qui ressemble aussi Ă  la vie de beaucoup d’autres gens ». Ce n’est pas un rĂ©cit totalement autobiographique, dit-il encore, vous l’avez bien notĂ©, il n’y a rien marquĂ© dessus ». La mĂȘme ambiguĂŻtĂ© subsiste, du reste, par l’emploi rĂ©pĂ©tĂ© du mot garçon » et non de celui d’ homme » Oui, j’ai eu des relations avec des garçons, reconnaĂźt-il, on le sait, je ne le cache pas ». Peut-ĂȘtre, dans ce milieu particulier, le mot garçon » a-t-il le mĂȘme sens que celui de fille » pour parler d’une prostituĂ©e sans pour autant faire rĂ©fĂ©rence Ă  un mineur. Un non-initiĂ©, on l’admettra, peut se mĂ©prendre. Pour contourner la difficultĂ©, il avait pourtant Ă  sa disposition la thĂ©orie formaliste d’analyse littĂ©raire en vogue dont l’École abrutit ses Ă©lĂšves et France Culture, ses auditeurs. Il y fait rĂ©fĂ©rence par une brĂšve allusion, en corrigeant la prĂ©sentatrice qui Ă©voque ses expĂ©riences prĂ©sumĂ©es de tourisme sexuel » 1 Oui, expĂ©riences du narrateur ! » rectifie-t-il aussitĂŽt sans expliquer davantage cette subtilitĂ©, sans doute jugĂ©e byzantine et incomprĂ©hensible pour le public de TF1. Peut-ĂȘtre a-t-il pensĂ© avec raison qu’on risquait de lui rire au nez s’il s’était engagĂ© sur cette voie et avait expliquĂ© ce qu’il voulait dire. La thĂ©orie formaliste Ă  la mode enseigne, en effet, qu’il faut distinguer l’auteur », ĂȘtre social de chair et d’os qui Ă©crit, et le narrateur », une sorte de fantĂŽme rĂ©putĂ© assumer la charge du rĂ©cit ». Car, paraĂźt-il, on ne saurait attribuer Ă  l’auteur les faits et gestes de ses personnages. Le malheur est que Flaubert qui s’y connaĂźt en roman, a clairement prĂ©venu que Mme Bovary, c’était lui ! », et qu’ en cas de diffamation, les juges ont montrĂ© que ce dĂ©doublement imaginaire Ă©tait nul et non avenu en condamnant chaque fois non pas le narrateur, cet ectoplasme qui n’existe pas, mais l’auteur qui lui existe bel et bien et ne peut fuir ses responsabilitĂ©s. Seulement, Ă  vouloir souligner la part de fiction de son livre, M. Mitterrand s’exposait Ă  la contradiction en signalant la raison pour laquelle le Premier Ministre l’aurait beaucoup apprĂ©ciĂ© Il avait Ă©tĂ© frappĂ©, a-t-il tenu Ă  rĂ©vĂ©ler, par le ton de sincĂ©ritĂ© et peut-ĂȘtre mĂȘme je dirais, par le courage dont le livre faisait part sic ». De telles qualitĂ©s mĂ©ritent-elles d’ĂȘtre saluĂ©es si le livre n’est pas le rĂ©cit d’une expĂ©rience personnelle ? 2- La qualitĂ© artistique du livre SimultanĂ©ment, on le voit, M. Mitterrand a insistĂ© sur la qualitĂ© de son livre, pensant que son excellence artistique reconnue lui vaudrait excuse, sinon absolution. Il use Ă  cette fin de trois leurres. a- L’un est le sophisme fondĂ© sur un amalgame. Il a repris la formule attribuĂ©e Ă  Henri Jeanson On ne fait pas de bonne littĂ©rature avec de bons sentiments », mais pour insinuer un raisonnement a contrario selon lequel de mauvais sentiments feraient nĂ©cessairement de la bonne littĂ©rature. Il souligne ainsi que son livre s’appelle la mauvaise vie, qu’ il raconte le parcours d’une existence difficile et que dans cette existence difficile, cette mauvaise vie, il y a aussi des mauvais lieux. » Or, la relation inverse est-elle automatique ? Suffit-il d’étaler de mauvais sentiments pour faire de la bonne littĂ©rature ? N’est pas Baudelaire qui veut ! Il n’y a pas que des fleurs Ă  pousser sur le Mal ! b- M. Mitterrand recourt ensuite au leurre de l’argument d’autoritĂ©. On l’a dĂ©jĂ  perçu dans l’opinion favorable du Premier Ministre qu’il a tenu Ă  rapporter. Cette fois, il souligne qu’ Ă  sa sortie son livre a Ă©tĂ© bien accueilli par la critique ». Or, on sait ce que vaut la critique du milieu littĂ©raire parisien depuis la charge de Romain Gary dans Vie et mort d’Émile Ajar » Gallimard, 1981 il n’y voit que coteries, cliques Ă  claques, copinages, renvois d’ascenseurs, dettes remboursĂ©es ou comptes rĂ©glĂ©s. » Et la maniĂšre dont il l’a roulĂ©e avec La vie devant soi », un roman publiĂ© en 1975 sous le pseudonyme d’Émile Ajar, et qui lui a valu un second Prix Goncourt - ce qui rĂ©glementairement n’est pas possible - lui donne quelque crĂ©dit. c- Enfin, il ne manque pas de faire jouer le leurre de la pression du groupe en rappelant le succĂšs du livre que beaucoup de gens » ont achetĂ©. Malheureusement, l’opinion du groupe n’est pas un critĂšre infaillible d’excellence le groupe s’est tant de fois trompĂ© Ă  travers l’Histoire ! 2- La pose de la victime Tout en faisant cette promotion incertaine de son livre, M. Mitterrand a pris peu Ă  peu la pose de la victime. On reconnaĂźt dans la maniĂšre le leurre d’appel humanitaire pour stimuler le rĂ©flexe de compassion et d’assistance Ă  personne en danger. Il faut le reconnaĂźtre, il manie ce leurre avec doigtĂ© en l’associant Ă  plusieurs autres leurres. 1- Le premier est la prĂ©tĂ©rition qui permet d’y toucher sans avoir l’air d’y toucher, d’affirmer une chose en prĂ©tendant qu’on ne le fait pas pour Ă©garer l’auditeur. Ainsi se prĂ©sente-t-il en victime tout en le niant par deux fois Laurence Ferrari, se plaint-il, vous pouvez imaginer que les trois jours que je viens de passer n’ont pas Ă©tĂ© des jours trĂšs trĂšs faciles. Je ne suis pas lĂ  pour me plaindre. On m’avait dit que la politique Ă©tait quelque chose de dur, je le savais, je le constate. » Ou encore, confie-t-il Excusez-moi, je suis Ă©mu ! C’est normal ! Pendant ce temps, il regarde humblement ses mains caresser son pupitre, tĂȘte penchĂ©e Je pense Ă  beaucoup d’autres choses en mĂȘme temps que je parle. - À quoi ? demande la prĂ©sentatrice. - Je pense Ă  mon honneur, Ă  ma famille, Ă  mes enfants, Ă  ma mĂšre. Je ne voudrais pas faire de plaidoyer pro domo comme ça. Je pense Ă  tout cela, dit-il d’une voix chantante. ForcĂ©ment je suis Ă©mu, ce sont des choses qui sont importantes. » 2- Il peut ainsi insister de trois maniĂšres sur l’injustice dont il se dit victime. a- L’une est de faire ressortir la contradiction entre l’image nĂ©gative qu’on veut donner de lui et celle si positive, insinue-t-il, que les tĂ©lĂ©spectateurs auraient de lui par sa notoriĂ©tĂ© d’ homme de tĂ©lĂ©vision Beaucoup de Français me connaissent, observe-t-il, ils m’ont vu Ă  la tĂ©lĂ©vision ». Le verbe connaĂźtre » est ici une hyperbole audacieuse peut-on soutenir que l’on connaĂźt quelqu’un pour l’avoir vu Ă  la tĂ©lĂ©vision ? La preuve ? Quel tĂ©lĂ©spectateur aurait soupçonnĂ©, Ă  ses cĂ©lĂ©brations de stars et de princesses dans ses Ă©missions, que M. Mitterrand avait pratiquĂ© le tourisme sexuel en ThaĂŻlande ? b- Une deuxiĂšme façon consiste Ă  stimuler le rĂ©flexe de condamnation de l’homophobie, en dĂ©nonçant chez ses dĂ©tracteurs l’amalgame entre homosexualitĂ© et pĂ©dophilie. Il commence piano par pĂ©riphrase et euphĂ©misme dans une posture de recueillement oĂč il contemple ses mains sur le pupitre la tĂȘte de cĂŽtĂ©, en soutenant que son livre raconte une vie qui ressemble effectivement beaucoup Ă  la sienne, mais qui ressemble aussi Ă  la vie de beaucoup d’autres gens qui ont vĂ©cu durant leur existence avec une certaine douleur, une certaine difficultĂ© Ă  expliquer qu’ils Ă©taient diffĂ©rents. » Puis il y revient, cette fois avec une grande vĂ©hĂ©mence et la clartĂ© de la propriĂ©tĂ© des termes Oui, s’écrie-t-il, j’ai eu des relations avec des garçons, on le sait, je ne le cache pas, mais il ne faudrait pas confondre, il ne faudrait pas confondre - ou alors on serait revenu Ă  l’ñge de pierre - l’homosexualitĂ© et la pĂ©dophilie et si vous lisez le livre bien clairement, je pense que c’est tout Ă  fait Ă©vident. » c- Une troisiĂšme maniĂšre de souligner l’injustice qui le frappe est, pour obtenir leur indulgence, de stimuler chez ses auditeurs les rĂ©flexes propres au fond de culture chrĂ©tienne pouvant subsister en eux et qui valorise la pĂ©nitence et le non-jugement des autres. - Il se prĂ©sente comme le pĂ©cheur repenti ; il fait acte de contrition. AprĂšs n’avoir d’abord concĂ©dĂ© qu’ une erreur », et non un crime » ni mĂȘme une faute », il admet avec le temps avoir fait une faute contre l’idĂ©e de la dignitĂ© humaine et il pense qu’il faut se refuser absolument Ă  ce genre d’échanges. ». Il reconnaĂźt s’ĂȘtre fait honte ». Mais c’est pour cĂ©lĂ©brer sa victoire sur lui-mĂȘme et les forces du mal Ce qui est important, dit-il, c’est la maniĂšre dont on surmonte ce genre de situation, dont on en sort. Le livre que j’ai Ă©crit est celui de quelqu’un qui sort, qui sublime un certains nombre de situations difficiles. » On connaĂźt la parole Ă©vangĂ©lique promettant plus de joie dans le ciel pour un pĂ©cheur qui fait pĂ©nitence que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de pĂ©nitence. - Il se rĂ©fĂšre ensuite Ă  un second prĂ©cepte Ă©vangĂ©lique qui commande de ne pas juger autrui il reprend les mots mĂȘme de l’admonestation du Christ aux accusateurs de la femme adultĂšre Que vienne me jeter la premiĂšre pierre, s’écrie-t-il, celui qui n’a pas commis ce genre d’erreur. Parmi tous les gens qui nous regardent ce soir, quel est celui qui n’aurait pas commis ce genre d’erreur au moins une fois dans sa vie ? » M. Mitterrand a de ses auditeurs une bien singuliĂšre reprĂ©sentation pour leur prĂȘter Ă  tous la mĂȘme fascination qu’a exercĂ© sur lui le tourisme sexuel. Quel culot ! 3- Les rĂŽles de procureur et de prĂ©dicateur Le paradoxe est qu’il en profite aussitĂŽt pour, dans un amalgame inattendu, opĂ©rer dans la distribution manichĂ©enne instaurĂ©e un soudain renversement des rĂŽles qui ne manque pas d’audace d’accusĂ© il devient accusateur puis prescripteur. 1- La retenue, l’indulgence, voire la mansuĂ©tude, qu’ en victime, il vient d’exiger de ses accusateurs, n’est alors plus de mise quand il se met Ă  son tour Ă  les accuser. S’il se refuse Ă  dĂ©missionner, c’est, fulmine-t-il, pour ne pas rajouter l’indignitĂ© Ă  l’injustice du traitement qui m’est fait par des gens dont je peux comprendre le ressentiment comme Marine Le Pen et par d’autres dont je ne peux absolument pas comprendre l’aveuglement et peut-ĂȘtre mĂȘme le dĂ©sir de rancune, de vengeance comme certains Ă©lus socialistes. Et toutes les personnes qui m’accusent de ce genre de chose devraient avoir honte de faire une chose pareille. Et toutes les personnes qui font cela, ce sont des personnes qui font l’amalgame constamment qui est le premier stade de la calomnie et de l’injustice. C’est tout ! » Sans doute a-t-il raison de dĂ©noncer l’amalgame entre homosexualitĂ© et pĂ©dophilie. Mais on ne voit pas oĂč il y en a un Ă  propos du tourisme sexuel en ThaĂŻlande. 2- M. Mitterrand se permet mĂȘme de se prĂ©senter en prescripteur de morale son livre, soutient-il, est un livre moral ». Il use du leurre de la vaccine Ă  cette fin. Comme le vaccin qui inocule des germes inactivĂ©s pour susciter des anticorps, le leurre de la vaccine consiste Ă  reconnaĂźtre un peu de mal pour faire admettre ensuite un grand bien. M. Mitterrand admet avoir eu des relations avec des garçons 
 il ne le cache pas. » Il pense mĂȘme, a-t-on vu plus haut, qu’il a fait une faute contre l’idĂ©e de la dignitĂ© humaine ». Mais c’est pour prĂ©tendre avoir dĂ©sormais quelque titre Ă  grimper Ă  la tribune ou en chaire pour distribuer des conseils autorisĂ©s Il faut, dĂ©clare-t-il, se refuser absolument Ă  ce genre d’échanges. » Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte. Je condamne la pĂ©dophilie Ă  laquelle je n’ai jamais participĂ© d’aucune maniĂšre. » Seulement, n’est-ce pas aller un peu vite en besogne ? Un repenti peut-il prĂ©tendre aussi vite jouer au procureur et au prĂ©dicateur sans prĂȘter Ă  sourire ? Les leurres mobilisĂ©s montrent comme est fragile, voire peu convaincante, la dĂ©fense de M. Mitterrand qui, pour finir, ne se fonde que sur des allĂ©gations. Il demande Ă  ĂȘtre cru sur paroles. Il est vrai que ses propres Ă©crits retournĂ©s contre lui le plaçaient dans une position inconfortable. Le principe fondamental de la relation d’information, en effet, selon lequel nul ĂȘtre sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire, a pour corollaire qu’on ne croit volontiers que les aveux Ă  charge qu’une personne peut faire contre elle-mĂȘme. Quant Ă  ses protestations vertueuses, on en doute. On doit, cependant, savoir grĂ© Ă  M. Mitterrand de n’avoir pas agi comme son oncle François qui prĂ©tendait effrontĂ©ment, en 1993, Ă  des journalistes belges qui l’interrogeaient, ne mĂȘme pas savoir comment Ă©tait faite une Ă©coute tĂ©lĂ©phonique il n’en avait jamais vu ! La condamnation par la Cour de Cassation des responsables des Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques de l’ÉlysĂ©e » a fait justice de ce mensonge Ă©hontĂ©, le 30 septembre 2008. Le neveu n’a pas, lui au moins, prĂ©tendu tout ignorer du tourisme sexuel en ThaĂŻlande. Il reste pour son avenir ministĂ©riel qu’un ministre est un peu comme la femme de CĂ©sar, lequel justifiait son divorce par un simple soupçon d’infidĂ©litĂ©, car, disait-il, elle ne devait pas mĂȘme ĂȘtre soupçonnĂ©e ! Paul Villach 1 expĂ©riences prĂ©sumĂ©es de tourisme sexuel », dit la prĂ©sentatrice ignorante un exemple de plus d’utilisation fautive de l’adjectif prĂ©sumĂ© » qui signifie considĂ©rĂ© comme avant tout examen » et porte atteinte Ă  la prĂ©somption d’innocence. Une montre Ă  4 euros, des accessoires pour smartphone Ă  1 euro l'application Wish propose d'acheter des produits chinois Ă  trĂšs bas prix, tranquillement installĂ© dans un fauteuil. Qui se cache derriĂšre Wish ? Et sa stratĂ©gie, qui consiste Ă  faire croire qu'une paire de basket Ă  500€ est soldĂ©e toute l'annĂ©e Ă  5€, n'enfreint-elle pas des rĂšgles Ă©lĂ©mentaires du commerce ? Si vous avez un compte Facebook, ou si vous allez souvent sur internet, vous avez forcĂ©ment dĂ©jĂ  vu les publicitĂ©s pour Wish, une application qui prĂ©tend rĂ©volutionner le shopping, "made fun and easy" "rendu amusant et facile". Autre slogan, "des soldes toute l'annĂ©e". C'est ce dernier qui a fait rĂ©agir SĂ©bastien, qui a contactĂ© la rĂ©daction de RTL info via le bouton orange Alertez-nous. "Ce site vous propose toutes sortes de produits Ă  des prix extrĂȘmement soldĂ©s 
 il me semble qu'il leurre le client", estime-t-il. "Ce site gonfle les prix des produits afin de faire croire que le client rĂ©alise une bonne affaire. Est-ce lĂ©gal ?", s'interroge-t-il ? On a menĂ© une petite enquĂȘte pour essayer de rĂ©pondre Ă  ces questions. Wish, c'est quoi, c'est qui ? La plateforme Wish est nĂ©e en 2011. Elle est issue de la start-up Context Logic, lancĂ©e en 2010 par Peter Szulczewski un ancien employĂ© de Google et Danny Zhang un ancien de Yahoo. Leur idĂ©e Ă©tait initialement de concurrencer les Google Ads, soit les publicitĂ©s ciblĂ©es du gĂ©ant de la recherche. Ils ont finalement prĂ©fĂ©rĂ© lancer Wish, une application qui Ă©tait au dĂ©part une expĂ©rience de shopping basĂ©e sur une liste de souhaits 'wish' signifie 'souhait' en anglais. Les utilisateurs la remplissaient et ensuite, les marchands se battaient pour imposer leur produit, une sorte d'enchĂšre Ă  l'envers. Ce petit bout d'histoire a son importance. Car quand Wish est devenu en 2013 une plateforme de commerce en ligne plus ou moins comme les autres, il a basĂ© son concept sur des mĂ©thodes de ventes agressives. Au dĂ©part uniquement une application pour smartphone, Wish a inventĂ© une nouvelle maniĂšre de prĂ©senter les produits d'une maniĂšre trĂšs attractive, avec de grandes vignettes et des prix soldĂ©s de maniĂšre extrĂȘme. Le but Ă©tant de faire durer les sessions de 'shopping' un petit bout de temps, et de vous faire craquer, forcĂ©ment, en vous faisant penser "je n'en ai pas vraiment besoin, mais Ă  ce prix-là
" Suivi permanent, stratĂ©gie agressive Rien n'est laissĂ© au hasard lorsque vous utilisez l'application Wish. Le suivi est permanent et la procĂ©dure de passage Ă  l'achat bien rodĂ©e. Pour faire simple votre profil est cataloguĂ© ; votre shopping, donc le temps que vous passez sur l'application Ă  faire dĂ©filer et rechercher des produits, est analysĂ© en dĂ©tail. Puis c'est un exemple, des algorithmes vont faire diminuer le prix le lendemain, proposer des rĂ©ductions exclusives mais temporaires "il faut acheter dans l'heure", faire apparaĂźtre le produit sur la publicitĂ© de tous les autres sites web que vous visitez, et mĂȘme vous suivre sur Facebook. Sur cette plateforme, Wish aurait dĂ©pensĂ© 100 millions de dollars en 2017, pour apparaĂźtre au bon moment, sur les fils d'actualitĂ© des bons profils. Des montants similaires ont sans doute Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s avec les Google Ads de Wish qui vous suivent partout
 Bref, c'est du marketing numĂ©rique poussĂ© Ă  l'extrĂȘme. Vous pensez que Cambridge Analytica a manipulĂ© des millions d'opinions politiques via Facebook ? Imaginez ce que fait Wish avec les portefeuilles des 300 millions d'utilisateurs qu'il prĂ©tend avoir Ă  travers le monde
 AprĂšs deux jours de surf, la page d'accueil s'est adaptĂ©e, au niveau des produits et des prix Du trĂšs low-cost Vous l'avez compris, pour que le concept fonctionne et que les produits tapent dans l'Ɠil des clients, il faut des prix ridiculement bas, et des exigences au rabais en termes de qualitĂ©. Wish sert en rĂ©alitĂ© d'intermĂ©diaire entre des vendeurs qui sont directement les usines chinoises fabriquant les produits, et les clients. On pourrait parler de 'marketplace' comme sur Amazon, par exemple, sauf que les marchands ne sont pas vraiment identifiĂ©s ni notĂ©s par les acheteurs. On ne sait pas qui ils sont une grande usine bien tenue, une petite fabrique dans la cave d'un immeuble ? On a Ă©tĂ© faire un tour pour vous trouver un exemple. Une paire de chaussures de jogging sans marque est vendue 16€ au lieu de 487€ prix non soldĂ©, soi-disant, et on a pu cliquer sur la page Wish du vendeur, une 'boutique' baptisĂ©e
 "ooooooooo_k", sans autre dĂ©tail. On y voit simplement la liste des produits vendus par cette boutique, mais aucune information sur le vendeur, l'usine, etc. Bref, vous l'aurez compris, on trouve sur Wish des produits de piĂštre qualitĂ©, le 'Made in China' dans toute sa splendeur. Le tout rassemblĂ© de maniĂšre anarchique. Car cette mĂȘme paire du moins la mĂȘme photo illustrant le produit est vendue par plusieurs boutiques, et les prix varient de 5€ Ă  20€. La plupart des utilisateurs achĂštent des petits gadgets Ă  quelques euros. Il y en a mĂȘme des soi-disant gratuits car les frais de port sont parfois affichĂ©s Ă  2 euros, alors que vu le poids du gadget, cela coĂ»te moins cher. Est-ce lĂ©gal que ce site gonfle les prix des produits afin de faire croire que le client rĂ©alise une bonne affaire? Ces fausses soldes permanentes sont-elles lĂ©gales en Belgique ? SĂ©bastien, notre tĂ©moin, a failli acheter un appareil photo sur Wish, avant de se raviser. "Il y a un appareil photo de la marque 'Protax D3000' dont le prix de dĂ©part approche les 2000€. Il est soldĂ© Ă  -90%. Je vous avoue que j'Ă©tais perplexe face Ă  ce site et je suis donc aller voir sur des sites internet combien vaut en rĂ©alitĂ© cet appareil photo. Il en rĂ©sulte que celui-ci coĂ»te normalement entre 200 et 250 euros". Rien d'Ă©tonnant dans son constat. Inutile d'ĂȘtre un expert pour comprendre que les soldes omniprĂ©sentes et souvent grotesques n'en sont pas rĂ©ellement. Il est probable que les prix – le normal et le soldĂ© - soient calculĂ©s de maniĂšre algorithmique pour optimiser la vente. Ce ne sont donc pas "des soldes toute l'annĂ©e", vous l'aurez compris. SĂ©bastien se pose dĂšs lors la question suivante "Est-ce lĂ©gal que ce site gonfle les prix des produits afin de faire croire que le client rĂ©alise une bonne affaire?" Non, en tout cas pas chez nous. "En principe une telle pratique ne peut pas exister en Belgique", nous a-t-on expliquĂ© au SPF Economie. Chez nous, il y a des rĂšgles strictes, "on ne peut vendre Ă  perte que durant les mois de janvier et de juillet". Cependant, Wish est une application amĂ©ricaine qui met en relation des fabricants chinois et des acheteurs basĂ©s un peu partout dans le monde, y compris en Belgique. "Au niveau belge, le Ministre ne peut pas agir, car l'Europe est un marchĂ© unique, tout doit donc se faire dans un cadre europĂ©en. A notre niveau, on pourrait agir si c'Ă©tait une entreprise basĂ©e en Belgique".L'absence d'harmonisation des rĂšglements au niveau europĂ©en L'Union europĂ©enne ne reste pas pour autant les bras croisĂ©s. "L'UE a des contrats avec les AmĂ©ricains, par exemple", rĂ©gissant certaines procĂ©dures, certains accords. Mais c'est trĂšs complexe Ă  mettre en place car mĂȘme au sein de l'Europe, "il y a des philosophies commerciales trĂšs diffĂ©rentes". Le SPF cite l'exemple tout bĂȘte de la revente d'un ticket de concert. "En Belgique, il est interdit de le revendre plus cher. Aux Pays-Bas, les enchĂšres sont autorisĂ©es". Si on n'est pas d'accord pour un dĂ©tail entre deux pays limitrophes, comment s'entendre pour des rĂšgles de faux prix pratiquĂ©s par des fabricants chinois via une application amĂ©ricaine ? "Les degrĂ©s de protection du consommateur sont diffĂ©rents selon les pays, c'est comme ça
 MĂȘme si pour l'alimentaire par exemple, le niveau est trĂšs Ă©levĂ© partout". Une paire de chaussure trĂšs soldĂ©e, un "fabricant" sans aucune autre mention qu'un nom dĂ©sopilant, "ooooooooo_k"... Les gens se font avoir, mais ils en redemandent Un confrĂšre du site qui a discutĂ© en 2015 avec le trĂšs discret fondateur de Wish Peter Szulczewski, a pris la peine de commander quelques produits pour voir de quoi il s'agissait vraiment. Il a commandĂ© 6 produits, qui ont mis chacun entre 2 et 3 semaines Ă  arriver sĂ©parĂ©ment. C'est la durĂ©e standard, et elle est assez clairement indiquĂ©e au moment de l'achat. En rĂ©alitĂ©, des sociĂ©tĂ©s de transport se chargent de remplir des containers Ă  destination de l'Europe ou des Etats-Unis, et ça prend donc du temps. Il ne s'agit jamais d'un envoi unique, les frais seraient dix fois plus Ă©levĂ©s que la valeur du gadget achetĂ©. Notre confrĂšre a achetĂ© une montre Ă  4$ elle est arrivĂ©e cassĂ©e au niveau du bracelet et d'une aiguille, un T-Shirt avec un faux logo Tommy Hilfiger Ă  12$ il a Ă©tĂ© retirĂ© de la vente par aprĂšs car les faux ne sont pas tolĂ©rĂ©s
, un pantalon de training Ă  7$ trop petit car les tailles ne correspondent pas toujours, une 'smartwatch' Ă  15$ qui a fonctionnĂ© en partie, une protection d'Ă©cran d'iPhone Ă  2$ en bon Ă©tat, et un bracelet Ă  1$ sans mauvaise surprise. Vous n'ĂȘtes sans doute pas plus Ă©tonnĂ©s que nous par la piĂštre qualitĂ© des produits achetĂ©s. Et pourtant, les ventes sur Wish ne cessent de croĂźtre de mois en mois. La sociĂ©tĂ© ne cesse de lever des centaines de millions de dollars pour continuer Ă  grandir en investissant massivement dans la publicitĂ© et en devenant le sponsor maillot des Los Angeles Lakers en NBA
. Conclusion L'application Wish, l'une des plus populaires sur nos smartphones, n'est pas une arnaque. On peut en effet trouver des millions d'articles Ă  des prix ridiculement bas. Un miracle ? Non, pas vraiment. Les produits sont de qualitĂ© minimale, en provenance directe d'usines chinoises fabriquant tout et surtout n'importe quoi. Ajoutez Ă  cela une stratĂ©gie d'incitation Ă  l'achat trĂšs grossiĂšre des fausses soldes toute l'annĂ©e, souvent "-97%". Un concept qui cartonne les adeptes sont de plus en plus nombreux, les investisseurs se bousculent. Il se murmure mĂȘme qu'Amazon a voulu racheter Wish pour plusieurs milliards de dollars, il y a quelques annĂ©es. Tout cela soulĂšve quelques questions
 Dans quel monde vit-on ? Une sociĂ©tĂ© occidentale Ă  la recherche de cette expĂ©rience de shopping qui s'apparente finalement plus Ă  un jeu, Ă  dĂ©nicher la bonne affaire. Comme si on avait besoin de remplir un vide par des achats compulsifs, des objets dont on n'a pas besoin. C'est finalement trĂšs paradoxal on tente d'Ă©duquer nos enfants Ă  une consommation plus responsable, plus Ă©thique, plus juste. A acheter du local ou Ă  privilĂ©gier le commerce Ă©quitable, Ă  veiller Ă  ce que les fabricants, ouvriers, fermiers du bout du monde ne soient pas exploitĂ©s. On rĂȘve en agissant de la sorte d'un monde plus Ă©quilibrĂ©, d'une planĂšte prĂ©servĂ©e. Puis, d'un autre cĂŽtĂ©, on se rue sur des gadgets low-cost en plastique qui, on le sait, finiront Ă  la poubelle aprĂšs quelques jours, semaines, mois
 Sur Trustpilot, un site qui recense les avis des clients par rapport Ă  d'autres sites web, un internaute rĂ©sume bien cette idĂ©e. "Pay peanuts, get monkeys ! Wish est un site oĂč l'on obtient ce que l'on mĂ©rite, dans notre frĂ©nĂ©sie Ă  vouloir acheter toujours plus pour le moins cher. RĂ©sultat des produits de trĂšs mauvaise qualitĂ©, tout juste bons Ă  aller Ă  la poubelle. En prime on vous trompe avec de fausses rĂ©ductions, des photos trompeuses. Ma mauvaise expĂ©rience avec ce site m'aura au moins fait prendre conscience qu'il faut changer nos habitudes de consommation !" Nous avons tentĂ©, en vain, de joindre un responsable de Wish pour un commentaire. La prĂ©sence de l'entreprise sur internet se limite Ă  la boutique. Difficile d'en savoir plus sur son fonctionnement, son organigramme et ses chiffres, impossible de contacter un porte-parole. Ce qui n'est jamais le gage d'une entreprise trĂšs droite dans ses bottes par rapport Ă  ses activitĂ©s. La pĂȘche du brochet est une pratique qui se rĂ©alise surtout dans la partie nord du monde. C’est pour cette raison que la plupart des grandes marques Ă  destination du brochet sont concentrĂ©es dans ces parties du globe, notamment en Europe. Nous verrons comment le nord de l’Europe est devenu leader sur le marchĂ©, avec l'apparition de grandes marques telles que Fox Rage ou encore CWC, c’est le sandre, le brochet ou encore la perche qui sont mis Ă  l’honneur. Vous verrez que les leurres, canne ou encore les poissons nageurs sont trĂšs nombreux, tous disponibles dans notre collection de leurres brochet. Les pĂȘcheurs ont aussi dĂ©tournĂ© certaines utilisations au service de ce poisson-roi. On retrouvera ainsi des leurres de tout horizon qui peuvent faire office de nouvelles proies pour votre pĂȘche. La collection Japon peut ainsi vous faire profiter d’une grande efficacitĂ©. La palette de couleur ou encore la qualitĂ© du piquant des hameçons sera au rendez-vous, ce qui ravira les plus exigeants d’entre vous. On retrouve des situations similaires aux États-Unis. Avec des modĂšles de grosse taille pour cibler les plus gros black-bass, poisson-roi lĂ -bas, vous devriez aussi pouvoir sortir votre Ă©pingle du jeu chez nous. Quelques conseils sur la pĂȘche au brochet devraient rapidement vous aider Ă  maĂźtriser l'animation, pour faire Ă©voluer votre leurre Ă  la surface ou encore choisir les bons coloris en fonction de la saison. Il ne vous restera plus qu’à ne pas vous tromper avec une ligne Ă  truite pour enfin affronter ce carnassier si populaire. Les concepteurs et fabricants europĂ©ens Fox Rage, adulĂ© par les jeunes Certaines marques de votre continent se sont clairement dĂ©marquĂ©es comme Ă©tant des spĂ©cialistes de la pĂȘche du brochet. C’est Ă  tel point vrai qu’ils nous arrivent rĂ©guliĂšrement de faire des envois de ce type de matĂ©riel vers le Canada. Un vrai spĂ©cialiste, c’est clairement une marque comme Fox Rage. AdorĂ©e par la jeune gĂ©nĂ©ration, la marque au renard ne cesse de proposer des produits nouveaux, modernes, bien finis et de plus en plus efficaces. Canne, moulinet, leurres et de nombreux autres accessoires viendront vous rendre la vie bien plus agrĂ©able au bord de l’eau. CWC, au service de la passion Autre spĂ©cialiste, CWC qui veut dire Catch With Care. Ces grands passionnĂ©s de la pĂȘche, dans son ensemble, se sont fait une spĂ©cialitĂ© de celle du brochet. Des leurres comme le Buster Jerk et son animation inimitable ou encore plus rĂ©cemment le pig sud ont littĂ©ralement inondĂ© le marchĂ© de leur efficacitĂ© redoutable. Les pĂȘcheurs de tous horizons ont dĂ©jĂ  eu affaire Ă  leur produit. Savage Gear, un succĂšs mĂ©ritĂ© Savage Gear fait Ă©galement de ces grands noms auxquels on pense facilement. Les spĂ©cialistes connaissent pour la plupart la marque depuis des annĂ©es, et la rĂ©ussite commerciale de certains produits comme les 3D trois, le 4play ou encore le suicide ducs ont participĂ© grandement Ă  la lĂ©gende. On voit Ă©galement de nombreuses marques se dĂ©velopper avec un succĂšs parfois insolent. Headbanger a ainsi eu son heure de gloire inondant le marchĂ© de ses ThaĂŻs pendant des mois. Quant Ă  Eastfied ou encore wolfcreek, ils donnent une leçon aux plus grands noms avec une maĂźtrise phĂ©nomĂ©nale des coloris, offrant des colorĂąmes jamais connus auparavant. Westin, l'innovation au prix juste Westin sera aussi une marque Ă  ne surtout pas oublier. Les danois, fans de la traque du brochet comme celle du sandre et de la truite de mer, ont dĂ©veloppĂ© une collection clairement au-dessus de ses concurrents sur ces derniĂšres annĂ©es. De l’innovation, des prix serrĂ©s et une trĂšs belle qualitĂ© pour tous les pratiquants. Les marques françaises On pourrait Ă©galement citer pour les hameçons. La marque française a su, tout au long de ces dĂ©cennies, s’adapter avec brio aux diffĂ©rentes techniques et Ă©volutions du marchĂ©. La gamme strategik en est un excellent exemple que tous les pikers s’arrachent. On pourra enfin citer deux frenchies pour clore les marques europĂ©ennes. qui est portĂ© par un expert du brochet, avec une dimension de leurres souvent trĂšs impressionnante ou encore qui a dĂ©veloppĂ© des sĂ©ries trĂšs spĂ©cifiques et trĂšs efficaces. Les imports du Japon Les imports en provenance du Japon ont dĂ©gotĂ© quelques pĂ©pites. Au dĂ©part destinĂ© Ă  la recherche du Black Bass, il s’avĂšre que les Japonais aiment le rechercher avec de trĂšs gros leurres. C’est lĂ  toute la chance que nous avons en France. vous propose ainsi une sĂ©rie de poissons nageurs comme de leurres souples aux tailles monstrueuses. Magnifique, avec une ligne au design unique et novateur, leur action est clairement rĂ©glĂ©e au millimĂštre. MĂȘlant clairement l’art et la conception, ils dominent clairement le haut de gamme. ou ne sont Ă©galement pas en reste. Leurs sĂ©ries de swimbaits aux allures de poisson ne manqueront pas de vous donner de trĂšs bons rĂ©sultats. LĂ  aussi, vous pourrez compter sur des concepts nouveaux et une technicitĂ© trĂšs en avance sur leur temps. Les marques amĂ©ricaines Les AmĂ©ricains sont les premiers Ă  avoir cherchĂ© Ă  augmenter la taille de leurs leurres afin de dĂ©busquer les plus gros black-bass. Dans cette optique, ils ont dĂ©veloppĂ© des gammes entiĂšres que ce soit des cannes, des moulinets qui se retrouvent aujourd’hui sur le marchĂ© europĂ©en. Solide, plus puissant, ce matĂ©riel sera amenĂ© Ă  facilement supporter les situations que nous vivons en Europe. 13 Fishing, les usa directement dans votre moulinet 13 Fishing, rĂ©cemment importĂ© en masse par le groupe Rapala / Normark, est l'un des derniers exemples les plus reprĂ©sentatifs. Ces produits destinĂ©s dans un premier lieu Ă  la pĂȘche du black-bass, trouvent dĂ©sormais une place dans l’arsenal d’une pĂȘche de brochets en France, ou dans un autre pays voisin. Les marques amĂ©ricaines importĂ©es par Flashmer ou sont deux marques phares qui ont fait leur place dans le paysage français. ImportĂ©s par Flashmer depuis plus de 15 ans, les gros leurres souples ont nettement envahi les plans d’eau français Ă  une Ă©poque oĂč les conseils se tournaient vers les Shaker et autre Sea Shad. Toujours importĂ©e par Flashmer, est Ă©galement une marque de rĂ©fĂ©rence pour les Wire Bait. Les spinnerbaits et les bizzbaits sont clairement leur spĂ©cialitĂ©, mais des leurres de surface tel que des grenouilles sont aussi bien prĂ©sentes dans le choix qu'ils proposent. Nous pourrons citer Ă©galement l’incontournable qui est certainement le fabricant de cannes Ă  pĂȘche le plus rĂ©compensĂ© de ces derniĂšres annĂ©es, et encore une fois cette autres articles concernant les leurres brochet Quel leurre choisir pour le brochet ? Je viens d’entendre parler ce matin du dernier livre d’Olivier Saint-Jean Alzheimer, le grand leurre. Naturellement je ne l’ai pas encore lu. Je suis donc trĂšs bien placĂ© pour en parler. Car il me semble qu’il y a quelques petites choses qu’on peut en dire. La premiĂšre est qu’il faut Ă©couter ce que l’auteur nous dit. Olivier Saint-Jean, ce n’est pas n’importe qui, c’est un des grands de la gĂ©riatrie contemporaine, et il ne nous a pas habituĂ©s Ă  dire n’importe quoi pour le seul plaisir de causer dans le poste. Respect absolu, donc, pour ce que je lirai. La seconde est que si j’en crois le journaliste qui rend compte du livre la charge essentielle porte sur l’inefficacitĂ© des traitements mĂ©dicamenteux. J’ai dĂ©jĂ  traitĂ© de ce point Ă  j’y renvoie. Redisons d’un mot que, oui, dans la quasi-totalitĂ© des cas ces mĂ©dicaments sont inefficaces ; ma seule nuance est que J’ai cru je suis Ă  prĂ©sent retraitĂ©, je n’ai aucun moyen de poursuivre mon Ă©tude sur ce point discerner que dans, disons 5% des cas l’effet n’est pas nul ; il y a mĂȘme des cas d’amĂ©lioration spectaculaire. Pour cette raison je crois qu’il est lĂ©gitime de systĂ©matiquement faire un essai, Ă  condition de le suivre trĂšs prĂ©cisĂ©ment, de le limiter dans le temps et de savoir l’abandonner quand les rĂ©sultats ne sont pas lĂ . Mais cette hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des rĂ©sultats suggĂšre aussi qu’il pourrait y avoir des patients rĂ©pondeurs et des non-rĂ©pondeurs. À condition de se donner, ce qui n’a pas Ă©tĂ© fait, des moyens de les dĂ©tecter. Cela pourrait signifier que les troubles sous-jacents ne sont pas les mĂȘmes, ce qui n’est pas totalement dĂ©nuĂ© d’intĂ©rĂȘt. Notamment par ce moyen on pourrait dĂ©membrer le groupe maladie d’Alzheimer », et je crois qu’on trouverait effectivement un nombre notable de situations oĂč les facteurs, notamment sociaux, jouent un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant. AprĂšs, je trouve que c’est trĂšs compliquĂ© ; qu’il faut ĂȘtre prudent, et bien prĂ©ciser de quoi on parle. Notre monde est un monde de parole, la sĂ©mantique y revĂȘt une importance majeure, et j’assume sans problĂšme l’accusation de pinaillage qu’on me sert rĂ©guliĂšrement quand je dis ça. Je n’ai jamais aimĂ© parler de maladie d’Alzheimer », et ceci Ă  cause de l’histoire. Rappelons les faits il existait, il a toujours existĂ© une dĂ©mence sĂ©nile. La Bible en parle dĂ©jĂ . Puis est venu AloĂŻs Alzheimer qui s’est Ă©tonnĂ© de trouver des cas de dĂ©mence sĂ©nile chez des malades qui n’étaient pas vieux. La maladie d’Alzheimer, c’est une dĂ©mence sĂ©nile du sujet jeune. Je n’ai jamais su ce que pourrait ĂȘtre une dĂ©mence sĂ©nile du sujet jeune chez le sujet ĂągĂ©. Raison pour laquelle je m’obstine Ă  parler de dĂ©mence sĂ©nile de type Alzheimer ». Ceci a plusieurs consĂ©quences La premiĂšre est que je serais trĂšs Ă©tonnĂ© d’apprendre que le mĂ©canisme qui torpille le cerveau d’un patient de cinquante ans est exactement le mĂȘme que celui qui fait qu’un octogĂ©naire commence Ă  dĂ©railler par moments. La seconde est qu’on doit reconsidĂ©rer la notion d’épidĂ©mie il y a de plus en plus de malades Ă©tiquetĂ©s Alzheimer, mais
 on a supprimĂ© la dĂ©mence sĂ©nile. Il s’agit lĂ  d’un simple tour de passe-passe sĂ©mantique. Classique Ă  notre Ă©poque les humains, ne sachant pas changer les choses, changent les mots et se trouvent tout Ă©baubis quand ils entendent le bruit qu’ils ont fait avec leur bouche ; alors que ce qui a changĂ© ce n’est pas la chose c’est seulement la maniĂšre de la dire. C’est ainsi qu’on assiste Ă  une explosion du phĂ©nomĂšne de burn out ; on oublie un peu vite que dans les temps trĂšs reculĂ©s de ma jeunesse il y avait le surmenage. Mais burn out, ça vous a tout de mĂȘme une autre allure. J’ai longtemps cru qu’il s’agissait d’une erreur d’interprĂ©tation on sait que le terme de burn out nous vient de l’astronautique, et dĂ©signe ce qui se passe quand une fusĂ©e est Ă  court de carburant ; et j’ai cru que le burn out dĂ©crivait ce qui arrive Ă  ces professionnels, souvent jeunes, qui arrivent dans un service avec toute leur bonne volontĂ©, qui partent comme des fusĂ©es et qu’on voit peu Ă  peu, souvent trĂšs vite, s’éteindre pour devenir d’authentiques boulets on verra une excellente description de ce syndrome chez le lĂ©gionnaire d’AstĂ©rix en Corse ; j’ai su que j’avais tort, tant pis mon idĂ©e est meilleure ; Quand la lĂ©gende est plus belle que la rĂ©alitĂ©, imprimez la lĂ©gende ». [1]. Bref, tout de mĂȘme, avoir un Alzheimer c’est plus classe qu’une dĂ©mence sĂ©nile. Mais surtout, cela a un autre avantage c’est qu’on a Ă©ludĂ© le mot vieux » ; et cela a trois consĂ©quences Il s’agit d’une maladie, on peut la soigner. Mon pĂšre n’est pas si vieux que cela, donc moi-mĂȘme je suis encore jeune. Et quand ce sera mon tour, on pourra me soigner. Pour essayer de comprendre ce qui se passe, je crois que le plus simple est de se rĂ©fĂ©rer au modĂšle suivant. J’ignore tout de ce qu’il vaut, mais j’y suis attachĂ©, notamment parce qu’il pourrait permettre de comprendre pourquoi, quand on examine le cerveau des dĂ©ments, on trouve des dĂ©gĂąts si variables, et qui n’ont guĂšre de rapport avec l’intensitĂ© des symptĂŽmes. Vieillir est une crise, difficile, pĂ©nible, douloureuse, qui suppose des moyens, notamment intellectuels. Or le cerveau s’abĂźme avec l’ñge. Cela permet de dĂ©finir trois groupes Les malades qui ont peu de lĂ©sions mais pour qui la crise du vieillir est si terrible qu’ils se rĂ©fugient dans la dĂ©mence. Les malades qui vivent bien leur vieillissement mais dont le cerveau est si dĂ©gradĂ© qu’ils n’ont plus les moyens de penser. Les autres, vous, moi, chez qui la dĂ©mence n’apparaĂźtra pas parce que nous aurons peu de lĂ©sions et que nous allons rĂ©ussir notre vieillissement. Il vaudrait la peine d’explorer cette voie, de prĂ©ciser les moyens de diagnostiquer l’un et l’autre Ă©lĂ©ment, ce qui permettrait de conforter l’hypothĂšse et de traiter autrement. Si cette hypothĂšse Ă©tait exacte, elle pourrait permettre de comprendre pourquoi j’ai l’impression qu’en fonction de l’ñge il y a trois groupes de malades avec tous les chevauchements qu’on voudra, bien sĂ»r Les malades jeunes, chez qui les phĂ©nomĂšnes lĂ©sionnels seraient au premier plan. Les malades trĂšs ĂągĂ©s, chez qui j’ai toujours rĂ©pugnĂ© Ă  parler d’Alzheimer, ou mĂȘme de dĂ©mence ce sont simplement des gens qui ont dĂ©branchĂ© la machine Ă  penser. Entre les deux un vaste groupe dans lesquels les deux raisons de tomber en panne s’associent dans des proportions variables. Ce que je dis lĂ  n’a rien de nouveau, on l’a simplement oubliĂ© ou mĂ©connu. Depuis des annĂ©es Jean Maisondieu insiste sur l’importance des facteurs psychiques dans la genĂšse de dĂ©mences. Mais il reste trois choses Ă  considĂ©rer. La premiĂšre est que cela ne suffit pas Ă  dire que la maladie d’Alzheimer est une construction sociale », d’ailleurs je doute qu’Olivier Saint-Jean Ă©crive cela. C’est bien assez dĂ©jĂ  que de rappeler que ces facteurs sociaux sont dramatiquement sous-Ă©valuĂ©s. Je ne sais pas oĂč en sont sur ce point les militants de l’ humanitude », mais Ă  l’époque oĂč j’ai cessĂ© de m’y intĂ©resser ils me semblaient dans l’excĂšs inverse. La seconde est qu’il me semblerait abusif de considĂ©rer que la maladie n’est qu’un aspect du vieillissement. Bien sĂ»r d’un certain cĂŽtĂ© c’est vrai. Mais tout dĂ©pend des liens qu’on fait entre vieillissement et maladie. L’arthrose, que je sache, n’est qu’une manifestation du vieillissement. Cela suffit-il Ă  dire qu’on ne la traite pas ? Le diabĂšte de type II est largement le fait d’un pancrĂ©as qui s’épuise Ă  compenser un mode de vie inadĂ©quat. N’est-ce pas lĂ  une manifestation du vieillissement ? Et d’une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale il ne viendrait Ă  personne l’idĂ©e de renoncer Ă  se faire opĂ©rer de la cataracte au motif qu’à cet Ăąge c’est normal de ne plus voir. Bref il y a d’authentiques manifestations du vieillissement qu’on traite comme des maladies. Il n’y a pas d’un cĂŽtĂ© les troubles liĂ©s au vieillissement, qu’on devrait respecter, et les maladies qu’il faudrait prendre en charge. La troisiĂšme est plus Ă©trange encore ; mais pour la comprendre il faut se demander ce qu’est une maladie. Le savoir mĂ©dical se constitue par une sĂ©rie d’observations qu’on exploite de maniĂšre statistique et qu’on essaie de conforter par des examens anatomiques. Par exemple on trouve des gens qui ont de la fiĂšvre, mal au dos et des urines purulentes. Quand on peut examiner leur reins on trouve qu’il y a une infection. On dĂ©finit ainsi l’infection urinaire, qui se caractĂ©rise par la prĂ©sence de ces trois symptĂŽmes. Mais on s’aperçoit vite que dans la population des malades ayant une infection urinaire, il y en a un certain nombre qui n’ont pas mal au dos ; ou qui n’ont pas de fiĂšvre ; ou dont les urines ne sont pas purulentes ; par contre il y en a qui vomissent. Le vomissement devient donc un signe faisant suspecter une infection urinaire. Ou chez le sujet ĂągĂ© la constipation, l’agitation, etc. Inversement, bien sĂ»r, parmi ceux qui ont mal au dos, de la fiĂšvre et des vomissements, il y en a qui ont une infection vertĂ©brale. Bref, peu Ă  peu le tableau se complique, s’enrichit, et on est conduit Ă  inclure dans le groupe des infectĂ©s urinaires des gens dont la symptomatologie est parfois trĂšs Ă©loignĂ©e de ce qu’on avait pensĂ© au dĂ©part. Du coup il devient problĂ©matique de dĂ©finir les limites d’une maladie, puisque les manifestations peuvent ĂȘtre communes Ă  des pathologies parfois trĂšs diffĂ©rentes. Le risque est limitĂ© quand on peut s’appuyer sur l’efficacitĂ© d’un traitement, ou sur des examens anatomiques ; il est beaucoup plus important quand on ne dispose pas de ces recours. C’est le cas pour les dĂ©mences. Au maximum on peut ĂȘtre victime d’illusions. J’ai longtemps rĂȘvĂ©, mais ma paresse m’en a dissuadĂ©, d’étudier la chlorose des jeunes filles. Par chlorose des jeunes filles on entend une maladie qui a occupĂ© une place prĂ©pondĂ©rante dans la mĂ©decine pendant deux siĂšcles, disons entre 1750 et 1900. C’était un trouble terrible, qui affectait la quasi-totalitĂ© des jeunes filles, qui entraĂźnait volontiers la mort, et qui a donnĂ© lieu Ă  une masse considĂ©rable de publications et d’essais de traitement. Elle tient une place trĂšs importante chez Balzac, Zola, Dumas, etc. La maniĂšre dont le concept s’est constituĂ© est Ă©clairante on est parti d’un groupe de jeunes femmes qui prĂ©sentaient des symptĂŽmes similaires et dont je suppose qu’elles devaient avoir une anĂ©mie par carence en fer. Elles Ă©taient pĂąles, alanguies, sujettes aux malaises, elles avaient mal Ă  la tĂȘte, etc. Cela a dĂ©fini la chlorose. Puis on s’est aperçu que d’authentiques chlorotiques avaient le teint rouge la rougeur du teint est ainsi devenue un signe de chlorose. D’autres n’étaient pas languides mais agitĂ©es on a inclus l’agitation. Certaines avaient des rĂšgles abondantes chlorose. Mais d’autres n’avaient pas de rĂšgles chlorose. Etc. De proche en proche on a inclus tout le monde. Et au bout du compte ? La chlorose a disparu. Elle n’existait pas, c’était une pure construction sociale, je suppose qu’elle n’a pas rĂ©sistĂ© Ă  l’avĂšnement de la biologie mĂ©dicale. Mais ce n’est pas un cas isolĂ© que sont devenues les fiĂšvres cĂ©rĂ©brales dont Jules Verne nous rebat les oreilles, et ce avec des descriptions d’une prĂ©cision chirurgicale ? Cela conduit Ă  lire autrement La montagne magique le chancelier Behrens n’est ni un charlatan ni un incapable, c’est plus compliquĂ© ; c’est parce qu’à l’époque la mĂ©thodologie mĂ©dicale Ă©tait incertaine qu’il n’avait pas les moyens de constater que Hans Castorp n’était tout simplement pas malade. Le plus probable est que la mĂ©decine contemporaine n’est pas Ă  l’abri de ces illusions. J’entends la mĂ©decine au sens large. Pour ne donner que cet exemple il existe une maladie liĂ©e au gluten. Elle se prouve par des examens prĂ©cis et fiables. Quant aux symptĂŽmes ils sont variables. Le rĂ©sultat est que le champ des intolĂ©rances au gluten tend Ă  s’étendre, et que, trĂšs probablement, l’immense majoritĂ© des sujets qui se plaignent d’intolĂ©rance au gluten n’en sont nullement atteints ; le lobby des cĂ©rĂ©aliers, dont je n’ai pas lieu de contester l’existence, est pour peu de chose dans l’explosion de cette maladie. Je ne crois pas un seul instant que la dĂ©mence de type Alzheimer se rĂ©duise Ă  une construction sociale. En revanche, qu’on la considĂšre en se souvenant de ce qui est arrivĂ© Ă  la chlorose, cela, oui, m’importe au plus haut point. mon argent – Une perruque, un sachet de thĂ©, une station spatiale virtuelle ou un yacht gigantesque. Ces objets insolites ont un point commun certaines personnes paient des fortunes pour les acquĂ©rir. Nous avons procĂ©dĂ© Ă  la sĂ©lection d’objets Ă©tranges et plus chers les uns que les autres. Le parfum Ă  euros Le livre Guinness des Records a Ă©lu le parfum N° 1 de l’homme d’affaires et parfumeur anglais Clive Christian "parfum le plus cher au monde". Une fiole de 30 millilitres coĂ»te la bagatelle de euros. Christian, qui n’a pas de boutique et fuit les mĂ©dias comme la peste, a repris en 1999 The British Perfume House. En 1872, cette maison a gagnĂ© des galons le jour oĂč la Reine Victoria a souhaitĂ© placer sa couronne au-dessus du nom. Le parfumeur, impressionnĂ©, voulut lui rendre la pareille. Il crĂ©a N° 1, parfum rapidement devenu le plus cher au monde en raison des matĂ©riaux utilisĂ©s pour son conditionnement. La fiole est dĂ©corĂ©e de cristal, or et diamants et est produite en sĂ©rie limitĂ©e, ce qui lui confĂšre un caractĂšre exclusif. Chaque annĂ©e, seulement flacons sont produits pour femmes et pour hommes. N° 1 a Ă©tĂ© utilisĂ© comme parfum d’intĂ©rieur pour une fĂȘte donnĂ©e chez Elton John et Katie Holmes le portait lors de son mariage avec Tom Cruise. La perruque Ă  euros Andy Warhol, icĂŽne du pop’art, Ă©tait un fan de looks uniques. Au milieu des annĂ©es soixante, il commença Ă  porter une perruque. Bien que ce postiche gris argentĂ© avait pour premier objectif de camoufler sa calvitie naissante, elle est finalement devenue une composante essentielle de son look. En 2006, prĂšs de 20 ans aprĂšs sa mort, sa perruque et d’autres objets ayant appartenu Ă  Warhol ont Ă©tĂ© vendus aux enchĂšres chez Christie’s. L’adhĂ©sif y Ă©tait encore fixĂ©. La perruque s’est vendue au prix de dollars, soit environ euros. Le sachet de thĂ© Ă  euros Pour fĂȘter le 75Ăš anniversaire de leur entreprise PG Tips, le joaillier britannique Boodles conçut une infusette unique. En hommage Ă  la culture britannique, ce sachet de thĂ©, dont la production s’étendit sur trois mois, est serti de 280 diamants. La somme de euros levĂ©e Ă  sa vente a Ă©tĂ© reversĂ©e Ă  une Ɠuvre caritative en faveur des enfants dĂ©favorisĂ©s de Manchester, en Angleterre. La souris d’ordinateur Ă  euros Si quand vous aimez, vous ne comptez pas, nous avons le cadeau idĂ©al pour vous la souris Diamond Flower. Cette souris produite en sĂ©rie limitĂ©e est sertie d’or blanc 18 carats et de 59 diamants. Elle a Ă©tĂ© conçue par le fabricant suisse Pat Says Now. La garantie s’étend sur Ă  peine 3 ans. Pour la bagatelle de euros, cette souris sera Ă  vous ! Le cocktail Ă  euros Pour le cocktail le plus cher au monde, rendez-vous au night club londonien Movida. C’est lĂ  en effet que l’on sert le Flawless, une boisson qui vous rend aussitĂŽt plus lĂ©ger
 de euros! Pour cette somme, vous recevrez une bonne dose de Cognac Louis XII, une demi-bouteille de champagne Cristal Rose, du sucre brun et de l’Angostura bitter, un mĂ©lange d’épices et un degrĂ© d’alcool Ă©levĂ©. Pourquoi ce cocktail est-il si cher? Parce qu’il est servi dans un verre en cristal oĂč est plongĂ©e une bague de diamants blancs Ă  11 carats. Naturellement, pour la somme de euros, vous pouvez assister vous-mĂȘme au spectacle qui prĂ©side Ă  la prĂ©paration de ce cocktail Flawless. La station spatiale Ă  euros C’est sur le jeu virtuel Entropia Universe’ que l’objet virtuel le plus coĂ»teux a Ă©tĂ© vendu. Il s’agit de la station spatiale Crystal Palace Space Station, pour laquelle le joueur Buzz Erik’ Lightyear a dĂ©boursĂ© pas moins de vrais euros. La station spatiale est un endroit du jeu oĂč les acteurs peuvent se rendre pour chasser et acheter ou vendre des objets. L’acquĂ©reur peut dĂ©sormais prĂ©lever des taxes sur toutes les activitĂ©s se dĂ©roulant dans ladite station. Le stylo Ă  euros La Limited Edition Mystery Masterpiece est le stylo le plus coĂ»teux au monde. Il est nĂ© d’une joint creation’ entre Mont Blanc et Van Cleef & Arpels. Ce stylo Ă©poustouflant, qui ne coĂ»te pas moins de dollars ou euros, est Ă©videmment une Ɠuvre d’art pour les amateurs de joaillerie. Le stylo est serti de 840 diamants et de pierres prĂ©cieuses de plus de 20 carats en Mystery Setting, sur lesquelles Van Cleef & Arpels ont un brevet. Les pierres sont attachĂ©es les unes aux autres d’une maniĂšre tellement subtile qu’il est impossible d’identifier le systĂšme utilisĂ©. Il existe trois variantes du stylo rubis, saphirs ou Ă©meraudes, chaque fois ornĂ© de diamants. Les trois variantes sont limitĂ©es Ă  trois Ă©ditions. Ces stylos sont donc neuf au total. Les experts ont travaillĂ© un an et demie Ă  la crĂ©ation de ce bijou. Le bracelet Ă  euros En 2008, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences a tenu la 80Ăš Ă©dition de l’Annual Academy Awards Fashion Preview. C’est lĂ  que fut prĂ©sentĂ© le bracelet le plus cher au monde. Celui-ci a Ă©tĂ© créé par Martin Katz et vaut 1 million de dollars, soit environ euros. L’Awards Fashion Preview a dĂ©voilĂ© les tendances de la mode telles qu’imaginĂ©es par des actrices. Ce ne fut donc pas seulement un Awards Show mais aussi un Ă©vĂ©nement important dans le monde de la mode. Des crĂ©ateurs comme Oscar De La Renta, Randolphe Duke et Kevan Hall y assistaient. Le sac Ă  1,3 million d’euros Le sac Ă  main le plus cher au monde, Ginza Tanaka, est une Ɠuvre unique créée par le joaillier japonais Ginza Tanaka. Ce sac est serti de plus de diamants de 208 carats au total. ParticularitĂ© le reste du sac est rĂ©alisĂ© en platine, un mĂ©tal trĂšs difficile Ă  travailler, surtout pour la production d’un sac. La bride et la boucle peuvent ĂȘtre ĂŽtĂ©es du sac et servir respectivement de chaĂźne et de broche. D’une commoditĂ© Ă©poustouflante, donc. Le yacht Ă  129 millions d’euros Le 3 novembre 2006, le site de ventes aux enchĂšres eBay proposait un gigayacht en acier de la sociĂ©tĂ© 4Yacht en Floride. Quatorze suites et une piste d’atterrissage pour hĂ©licoptĂšre. Ce navire est le plus cher jamais vendu. Il est long de 123 mĂštres et abrite un bureau luxueux, un salon, une salle de cinĂ©mas, une salle de fitness, des cabines sĂ©parĂ©es pour les enfants, un personnel de bord qualifiĂ© et des gardes du corps.

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