Lecaca le plus cher du monde đđ€Ł. 24 Aug 2022 16:03:34
EndĂ©but de semaine, la fille de Jean-Marie Le Pen a frontalement agressĂ© la journaliste Ruth Elkrief sur le plateau de BFM TV, arguant que la journaliste et son Ă©quipe nâavaient pour objectif que dâavantager la campagne de Nicolas Sarkozy, au dĂ©triment de la sienne. Madame Elkrief a immĂ©diatement rĂ©torquĂ© que le meeting du
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TXQg. Il faut avouer que la comparution » sur TF1 Ă laquelle le ministre de la Culture, F. Mitterrand, a dĂ» se rĂ©signer, jeudi 8 octobre 2009, nâĂ©tait pas simple. Elle Ă©tait dâabord des plus humiliantes. Il lui fallait rĂ©pondre dâaccusations honteuses de tourisme sexuel en ThaĂŻlande, voire, selon certains accusateurs, de pĂ©dophilie, dĂ©duites dâun chapitre de son livre, paru en 2005, intitulĂ© La mauvaise vie », paru chez Laffont. Il est vrai que les pages incriminĂ©es quâon a pu lire dans Le de jeudi 8 octobre, pouvaient prĂȘter Ă confusion. Aussi est-il dâautant plus intĂ©ressant dâobserver les procĂ©dĂ©s dâexpression ou les leurres que lâauteur a mobilisĂ©s pour tenter de se sortir de cette mauvaise passe. 1- La promotion artistique de son livre Il sâest dâabord attachĂ© Ă promouvoir son livre tant par son genre que par sa qualitĂ©, en espĂ©rant que son excellence artistique lui vaudrait lâindulgence. 1- Le genre du livre Puisque câĂ©tait le genre qui crĂ©ait le malaise, on aurait attendu que lâauteur le clarifiĂąt. Il ne lâa pas fait et on le comprend. Il ne fallait pas livrer Ă lâadversaire lâaveu dâune autobiographie quâa tentĂ© dâentrĂ©e de lui arracher la prĂ©sentatrice cela revenait Ă donner la seule piĂšce Ă conviction attendue. Mais prĂ©tendre quâil ne sâagissait que de fiction, câĂ©tait sâexposer Ă lâincrĂ©dulitĂ© en raison de la prĂ©cision de certaines scĂšnes Il y a des descriptions qui sont rudes, » reconnaĂźt lâauteur avec raison. Il a donc continuĂ© Ă cultiver lâambiguĂŻtĂ© volontaire qui existe depuis la parution du livre. Est-ce une fiction ou une autobiographie ? Sur la couverture, dit-il, il nây a rien de marquĂ©. Ce nâest ni un roman ni des mĂ©moires.. Jâai prĂ©fĂ©rĂ© laisser les choses dans le vague. » La part autobiographique nâest pas niĂ©e pour autant Câest un rĂ©cit, admet-il, mais jâai prĂ©fĂ©rĂ© ne pas mettre un rĂ©cit parce que pour moi câest un tract, câest-Ă -dire que câest une maniĂšre de raconter une vie qui ressemble effectivement beaucoup Ă la mienne, mais qui ressemble aussi Ă la vie de beaucoup dâautres gens ». Ce nâest pas un rĂ©cit totalement autobiographique, dit-il encore, vous lâavez bien notĂ©, il nây a rien marquĂ© dessus ». La mĂȘme ambiguĂŻtĂ© subsiste, du reste, par lâemploi rĂ©pĂ©tĂ© du mot garçon » et non de celui dâ homme » Oui, jâai eu des relations avec des garçons, reconnaĂźt-il, on le sait, je ne le cache pas ». Peut-ĂȘtre, dans ce milieu particulier, le mot garçon » a-t-il le mĂȘme sens que celui de fille » pour parler dâune prostituĂ©e sans pour autant faire rĂ©fĂ©rence Ă un mineur. Un non-initiĂ©, on lâadmettra, peut se mĂ©prendre. Pour contourner la difficultĂ©, il avait pourtant Ă sa disposition la thĂ©orie formaliste dâanalyse littĂ©raire en vogue dont lâĂcole abrutit ses Ă©lĂšves et France Culture, ses auditeurs. Il y fait rĂ©fĂ©rence par une brĂšve allusion, en corrigeant la prĂ©sentatrice qui Ă©voque ses expĂ©riences prĂ©sumĂ©es de tourisme sexuel » 1 Oui, expĂ©riences du narrateur ! » rectifie-t-il aussitĂŽt sans expliquer davantage cette subtilitĂ©, sans doute jugĂ©e byzantine et incomprĂ©hensible pour le public de TF1. Peut-ĂȘtre a-t-il pensĂ© avec raison quâon risquait de lui rire au nez sâil sâĂ©tait engagĂ© sur cette voie et avait expliquĂ© ce quâil voulait dire. La thĂ©orie formaliste Ă la mode enseigne, en effet, quâil faut distinguer lâauteur », ĂȘtre social de chair et dâos qui Ă©crit, et le narrateur », une sorte de fantĂŽme rĂ©putĂ© assumer la charge du rĂ©cit ». Car, paraĂźt-il, on ne saurait attribuer Ă lâauteur les faits et gestes de ses personnages. Le malheur est que Flaubert qui sây connaĂźt en roman, a clairement prĂ©venu que Mme Bovary, câĂ©tait lui ! », et quâ en cas de diffamation, les juges ont montrĂ© que ce dĂ©doublement imaginaire Ă©tait nul et non avenu en condamnant chaque fois non pas le narrateur, cet ectoplasme qui nâexiste pas, mais lâauteur qui lui existe bel et bien et ne peut fuir ses responsabilitĂ©s. Seulement, Ă vouloir souligner la part de fiction de son livre, M. Mitterrand sâexposait Ă la contradiction en signalant la raison pour laquelle le Premier Ministre lâaurait beaucoup apprĂ©ciĂ© Il avait Ă©tĂ© frappĂ©, a-t-il tenu Ă rĂ©vĂ©ler, par le ton de sincĂ©ritĂ© et peut-ĂȘtre mĂȘme je dirais, par le courage dont le livre faisait part sic ». De telles qualitĂ©s mĂ©ritent-elles dâĂȘtre saluĂ©es si le livre nâest pas le rĂ©cit dâune expĂ©rience personnelle ? 2- La qualitĂ© artistique du livre SimultanĂ©ment, on le voit, M. Mitterrand a insistĂ© sur la qualitĂ© de son livre, pensant que son excellence artistique reconnue lui vaudrait excuse, sinon absolution. Il use Ă cette fin de trois leurres. a- Lâun est le sophisme fondĂ© sur un amalgame. Il a repris la formule attribuĂ©e Ă Henri Jeanson On ne fait pas de bonne littĂ©rature avec de bons sentiments », mais pour insinuer un raisonnement a contrario selon lequel de mauvais sentiments feraient nĂ©cessairement de la bonne littĂ©rature. Il souligne ainsi que son livre sâappelle la mauvaise vie, quâ il raconte le parcours dâune existence difficile et que dans cette existence difficile, cette mauvaise vie, il y a aussi des mauvais lieux. » Or, la relation inverse est-elle automatique ? Suffit-il dâĂ©taler de mauvais sentiments pour faire de la bonne littĂ©rature ? Nâest pas Baudelaire qui veut ! Il nây a pas que des fleurs Ă pousser sur le Mal ! b- M. Mitterrand recourt ensuite au leurre de lâargument dâautoritĂ©. On lâa dĂ©jĂ perçu dans lâopinion favorable du Premier Ministre quâil a tenu Ă rapporter. Cette fois, il souligne quâ Ă sa sortie son livre a Ă©tĂ© bien accueilli par la critique ». Or, on sait ce que vaut la critique du milieu littĂ©raire parisien depuis la charge de Romain Gary dans Vie et mort dâĂmile Ajar » Gallimard, 1981 il nây voit que coteries, cliques Ă claques, copinages, renvois dâascenseurs, dettes remboursĂ©es ou comptes rĂ©glĂ©s. » Et la maniĂšre dont il lâa roulĂ©e avec La vie devant soi », un roman publiĂ© en 1975 sous le pseudonyme dâĂmile Ajar, et qui lui a valu un second Prix Goncourt - ce qui rĂ©glementairement nâest pas possible - lui donne quelque crĂ©dit. c- Enfin, il ne manque pas de faire jouer le leurre de la pression du groupe en rappelant le succĂšs du livre que beaucoup de gens » ont achetĂ©. Malheureusement, lâopinion du groupe nâest pas un critĂšre infaillible dâexcellence le groupe sâest tant de fois trompĂ© Ă travers lâHistoire ! 2- La pose de la victime Tout en faisant cette promotion incertaine de son livre, M. Mitterrand a pris peu Ă peu la pose de la victime. On reconnaĂźt dans la maniĂšre le leurre dâappel humanitaire pour stimuler le rĂ©flexe de compassion et dâassistance Ă personne en danger. Il faut le reconnaĂźtre, il manie ce leurre avec doigtĂ© en lâassociant Ă plusieurs autres leurres. 1- Le premier est la prĂ©tĂ©rition qui permet dây toucher sans avoir lâair dây toucher, dâaffirmer une chose en prĂ©tendant quâon ne le fait pas pour Ă©garer lâauditeur. Ainsi se prĂ©sente-t-il en victime tout en le niant par deux fois Laurence Ferrari, se plaint-il, vous pouvez imaginer que les trois jours que je viens de passer nâont pas Ă©tĂ© des jours trĂšs trĂšs faciles. Je ne suis pas lĂ pour me plaindre. On mâavait dit que la politique Ă©tait quelque chose de dur, je le savais, je le constate. » Ou encore, confie-t-il Excusez-moi, je suis Ă©mu ! Câest normal ! Pendant ce temps, il regarde humblement ses mains caresser son pupitre, tĂȘte penchĂ©e Je pense Ă beaucoup dâautres choses en mĂȘme temps que je parle. - Ă quoi ? demande la prĂ©sentatrice. - Je pense Ă mon honneur, Ă ma famille, Ă mes enfants, Ă ma mĂšre. Je ne voudrais pas faire de plaidoyer pro domo comme ça. Je pense Ă tout cela, dit-il dâune voix chantante. ForcĂ©ment je suis Ă©mu, ce sont des choses qui sont importantes. » 2- Il peut ainsi insister de trois maniĂšres sur lâinjustice dont il se dit victime. a- Lâune est de faire ressortir la contradiction entre lâimage nĂ©gative quâon veut donner de lui et celle si positive, insinue-t-il, que les tĂ©lĂ©spectateurs auraient de lui par sa notoriĂ©tĂ© dâ homme de tĂ©lĂ©vision Beaucoup de Français me connaissent, observe-t-il, ils mâont vu Ă la tĂ©lĂ©vision ». Le verbe connaĂźtre » est ici une hyperbole audacieuse peut-on soutenir que lâon connaĂźt quelquâun pour lâavoir vu Ă la tĂ©lĂ©vision ? La preuve ? Quel tĂ©lĂ©spectateur aurait soupçonnĂ©, Ă ses cĂ©lĂ©brations de stars et de princesses dans ses Ă©missions, que M. Mitterrand avait pratiquĂ© le tourisme sexuel en ThaĂŻlande ? b- Une deuxiĂšme façon consiste Ă stimuler le rĂ©flexe de condamnation de lâhomophobie, en dĂ©nonçant chez ses dĂ©tracteurs lâamalgame entre homosexualitĂ© et pĂ©dophilie. Il commence piano par pĂ©riphrase et euphĂ©misme dans une posture de recueillement oĂč il contemple ses mains sur le pupitre la tĂȘte de cĂŽtĂ©, en soutenant que son livre raconte une vie qui ressemble effectivement beaucoup Ă la sienne, mais qui ressemble aussi Ă la vie de beaucoup dâautres gens qui ont vĂ©cu durant leur existence avec une certaine douleur, une certaine difficultĂ© Ă expliquer quâils Ă©taient diffĂ©rents. » Puis il y revient, cette fois avec une grande vĂ©hĂ©mence et la clartĂ© de la propriĂ©tĂ© des termes Oui, sâĂ©crie-t-il, jâai eu des relations avec des garçons, on le sait, je ne le cache pas, mais il ne faudrait pas confondre, il ne faudrait pas confondre - ou alors on serait revenu Ă lâĂąge de pierre - lâhomosexualitĂ© et la pĂ©dophilie et si vous lisez le livre bien clairement, je pense que câest tout Ă fait Ă©vident. » c- Une troisiĂšme maniĂšre de souligner lâinjustice qui le frappe est, pour obtenir leur indulgence, de stimuler chez ses auditeurs les rĂ©flexes propres au fond de culture chrĂ©tienne pouvant subsister en eux et qui valorise la pĂ©nitence et le non-jugement des autres. - Il se prĂ©sente comme le pĂ©cheur repenti ; il fait acte de contrition. AprĂšs nâavoir dâabord concĂ©dĂ© quâ une erreur », et non un crime » ni mĂȘme une faute », il admet avec le temps avoir fait une faute contre lâidĂ©e de la dignitĂ© humaine et il pense quâil faut se refuser absolument Ă ce genre dâĂ©changes. ». Il reconnaĂźt sâĂȘtre fait honte ». Mais câest pour cĂ©lĂ©brer sa victoire sur lui-mĂȘme et les forces du mal Ce qui est important, dit-il, câest la maniĂšre dont on surmonte ce genre de situation, dont on en sort. Le livre que jâai Ă©crit est celui de quelquâun qui sort, qui sublime un certains nombre de situations difficiles. » On connaĂźt la parole Ă©vangĂ©lique promettant plus de joie dans le ciel pour un pĂ©cheur qui fait pĂ©nitence que pour 99 justes qui nâont pas besoin de pĂ©nitence. - Il se rĂ©fĂšre ensuite Ă un second prĂ©cepte Ă©vangĂ©lique qui commande de ne pas juger autrui il reprend les mots mĂȘme de lâadmonestation du Christ aux accusateurs de la femme adultĂšre Que vienne me jeter la premiĂšre pierre, sâĂ©crie-t-il, celui qui nâa pas commis ce genre dâerreur. Parmi tous les gens qui nous regardent ce soir, quel est celui qui nâaurait pas commis ce genre dâerreur au moins une fois dans sa vie ? » M. Mitterrand a de ses auditeurs une bien singuliĂšre reprĂ©sentation pour leur prĂȘter Ă tous la mĂȘme fascination quâa exercĂ© sur lui le tourisme sexuel. Quel culot ! 3- Les rĂŽles de procureur et de prĂ©dicateur Le paradoxe est quâil en profite aussitĂŽt pour, dans un amalgame inattendu, opĂ©rer dans la distribution manichĂ©enne instaurĂ©e un soudain renversement des rĂŽles qui ne manque pas dâaudace dâaccusĂ© il devient accusateur puis prescripteur. 1- La retenue, lâindulgence, voire la mansuĂ©tude, quâ en victime, il vient dâexiger de ses accusateurs, nâest alors plus de mise quand il se met Ă son tour Ă les accuser. Sâil se refuse Ă dĂ©missionner, câest, fulmine-t-il, pour ne pas rajouter lâindignitĂ© Ă lâinjustice du traitement qui mâest fait par des gens dont je peux comprendre le ressentiment comme Marine Le Pen et par dâautres dont je ne peux absolument pas comprendre lâaveuglement et peut-ĂȘtre mĂȘme le dĂ©sir de rancune, de vengeance comme certains Ă©lus socialistes. Et toutes les personnes qui mâaccusent de ce genre de chose devraient avoir honte de faire une chose pareille. Et toutes les personnes qui font cela, ce sont des personnes qui font lâamalgame constamment qui est le premier stade de la calomnie et de lâinjustice. Câest tout ! » Sans doute a-t-il raison de dĂ©noncer lâamalgame entre homosexualitĂ© et pĂ©dophilie. Mais on ne voit pas oĂč il y en a un Ă propos du tourisme sexuel en ThaĂŻlande. 2- M. Mitterrand se permet mĂȘme de se prĂ©senter en prescripteur de morale son livre, soutient-il, est un livre moral ». Il use du leurre de la vaccine Ă cette fin. Comme le vaccin qui inocule des germes inactivĂ©s pour susciter des anticorps, le leurre de la vaccine consiste Ă reconnaĂźtre un peu de mal pour faire admettre ensuite un grand bien. M. Mitterrand admet avoir eu des relations avec des garçons ⊠il ne le cache pas. » Il pense mĂȘme, a-t-on vu plus haut, quâil a fait une faute contre lâidĂ©e de la dignitĂ© humaine ». Mais câest pour prĂ©tendre avoir dĂ©sormais quelque titre Ă grimper Ă la tribune ou en chaire pour distribuer des conseils autorisĂ©s Il faut, dĂ©clare-t-il, se refuser absolument Ă ce genre dâĂ©changes. » Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte. Je condamne la pĂ©dophilie Ă laquelle je nâai jamais participĂ© dâaucune maniĂšre. » Seulement, nâest-ce pas aller un peu vite en besogne ? Un repenti peut-il prĂ©tendre aussi vite jouer au procureur et au prĂ©dicateur sans prĂȘter Ă sourire ? Les leurres mobilisĂ©s montrent comme est fragile, voire peu convaincante, la dĂ©fense de M. Mitterrand qui, pour finir, ne se fonde que sur des allĂ©gations. Il demande Ă ĂȘtre cru sur paroles. Il est vrai que ses propres Ă©crits retournĂ©s contre lui le plaçaient dans une position inconfortable. Le principe fondamental de la relation dâinformation, en effet, selon lequel nul ĂȘtre sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire, a pour corollaire quâon ne croit volontiers que les aveux Ă charge quâune personne peut faire contre elle-mĂȘme. Quant Ă ses protestations vertueuses, on en doute. On doit, cependant, savoir grĂ© Ă M. Mitterrand de nâavoir pas agi comme son oncle François qui prĂ©tendait effrontĂ©ment, en 1993, Ă des journalistes belges qui lâinterrogeaient, ne mĂȘme pas savoir comment Ă©tait faite une Ă©coute tĂ©lĂ©phonique il nâen avait jamais vu ! La condamnation par la Cour de Cassation des responsables des Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques de lâĂlysĂ©e » a fait justice de ce mensonge Ă©hontĂ©, le 30 septembre 2008. Le neveu nâa pas, lui au moins, prĂ©tendu tout ignorer du tourisme sexuel en ThaĂŻlande. Il reste pour son avenir ministĂ©riel quâun ministre est un peu comme la femme de CĂ©sar, lequel justifiait son divorce par un simple soupçon dâinfidĂ©litĂ©, car, disait-il, elle ne devait pas mĂȘme ĂȘtre soupçonnĂ©e ! Paul Villach 1 expĂ©riences prĂ©sumĂ©es de tourisme sexuel », dit la prĂ©sentatrice ignorante un exemple de plus dâutilisation fautive de lâadjectif prĂ©sumĂ© » qui signifie considĂ©rĂ© comme avant tout examen » et porte atteinte Ă la prĂ©somption dâinnocence.
Une montre Ă 4 euros, des accessoires pour smartphone Ă 1 euro l'application Wish propose d'acheter des produits chinois Ă trĂšs bas prix, tranquillement installĂ© dans un fauteuil. Qui se cache derriĂšre Wish ? Et sa stratĂ©gie, qui consiste Ă faire croire qu'une paire de basket Ă 500⏠est soldĂ©e toute l'annĂ©e Ă 5âŹ, n'enfreint-elle pas des rĂšgles Ă©lĂ©mentaires du commerce ? Si vous avez un compte Facebook, ou si vous allez souvent sur internet, vous avez forcĂ©ment dĂ©jĂ vu les publicitĂ©s pour Wish, une application qui prĂ©tend rĂ©volutionner le shopping, "made fun and easy" "rendu amusant et facile". Autre slogan, "des soldes toute l'annĂ©e". C'est ce dernier qui a fait rĂ©agir SĂ©bastien, qui a contactĂ© la rĂ©daction de RTL info via le bouton orange Alertez-nous. "Ce site vous propose toutes sortes de produits Ă des prix extrĂȘmement soldĂ©s ⊠il me semble qu'il leurre le client", estime-t-il. "Ce site gonfle les prix des produits afin de faire croire que le client rĂ©alise une bonne affaire. Est-ce lĂ©gal ?", s'interroge-t-il ? On a menĂ© une petite enquĂȘte pour essayer de rĂ©pondre Ă ces questions. Wish, c'est quoi, c'est qui ? La plateforme Wish est nĂ©e en 2011. Elle est issue de la start-up Context Logic, lancĂ©e en 2010 par Peter Szulczewski un ancien employĂ© de Google et Danny Zhang un ancien de Yahoo. Leur idĂ©e Ă©tait initialement de concurrencer les Google Ads, soit les publicitĂ©s ciblĂ©es du gĂ©ant de la recherche. Ils ont finalement prĂ©fĂ©rĂ© lancer Wish, une application qui Ă©tait au dĂ©part une expĂ©rience de shopping basĂ©e sur une liste de souhaits 'wish' signifie 'souhait' en anglais. Les utilisateurs la remplissaient et ensuite, les marchands se battaient pour imposer leur produit, une sorte d'enchĂšre Ă l'envers. Ce petit bout d'histoire a son importance. Car quand Wish est devenu en 2013 une plateforme de commerce en ligne plus ou moins comme les autres, il a basĂ© son concept sur des mĂ©thodes de ventes agressives. Au dĂ©part uniquement une application pour smartphone, Wish a inventĂ© une nouvelle maniĂšre de prĂ©senter les produits d'une maniĂšre trĂšs attractive, avec de grandes vignettes et des prix soldĂ©s de maniĂšre extrĂȘme. Le but Ă©tant de faire durer les sessions de 'shopping' un petit bout de temps, et de vous faire craquer, forcĂ©ment, en vous faisant penser "je n'en ai pas vraiment besoin, mais Ă ce prix-lĂ âŠ" Suivi permanent, stratĂ©gie agressive Rien n'est laissĂ© au hasard lorsque vous utilisez l'application Wish. Le suivi est permanent et la procĂ©dure de passage Ă l'achat bien rodĂ©e. Pour faire simple votre profil est cataloguĂ© ; votre shopping, donc le temps que vous passez sur l'application Ă faire dĂ©filer et rechercher des produits, est analysĂ© en dĂ©tail. Puis c'est un exemple, des algorithmes vont faire diminuer le prix le lendemain, proposer des rĂ©ductions exclusives mais temporaires "il faut acheter dans l'heure", faire apparaĂźtre le produit sur la publicitĂ© de tous les autres sites web que vous visitez, et mĂȘme vous suivre sur Facebook. Sur cette plateforme, Wish aurait dĂ©pensĂ© 100 millions de dollars en 2017, pour apparaĂźtre au bon moment, sur les fils d'actualitĂ© des bons profils. Des montants similaires ont sans doute Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s avec les Google Ads de Wish qui vous suivent partout⊠Bref, c'est du marketing numĂ©rique poussĂ© Ă l'extrĂȘme. Vous pensez que Cambridge Analytica a manipulĂ© des millions d'opinions politiques via Facebook ? Imaginez ce que fait Wish avec les portefeuilles des 300 millions d'utilisateurs qu'il prĂ©tend avoir Ă travers le monde⊠AprĂšs deux jours de surf, la page d'accueil s'est adaptĂ©e, au niveau des produits et des prix Du trĂšs low-cost Vous l'avez compris, pour que le concept fonctionne et que les produits tapent dans l'Ćil des clients, il faut des prix ridiculement bas, et des exigences au rabais en termes de qualitĂ©. Wish sert en rĂ©alitĂ© d'intermĂ©diaire entre des vendeurs qui sont directement les usines chinoises fabriquant les produits, et les clients. On pourrait parler de 'marketplace' comme sur Amazon, par exemple, sauf que les marchands ne sont pas vraiment identifiĂ©s ni notĂ©s par les acheteurs. On ne sait pas qui ils sont une grande usine bien tenue, une petite fabrique dans la cave d'un immeuble ? On a Ă©tĂ© faire un tour pour vous trouver un exemple. Une paire de chaussures de jogging sans marque est vendue 16⏠au lieu de 487⏠prix non soldĂ©, soi-disant, et on a pu cliquer sur la page Wish du vendeur, une 'boutique' baptisĂ©e⊠"ooooooooo_k", sans autre dĂ©tail. On y voit simplement la liste des produits vendus par cette boutique, mais aucune information sur le vendeur, l'usine, etc. Bref, vous l'aurez compris, on trouve sur Wish des produits de piĂštre qualitĂ©, le 'Made in China' dans toute sa splendeur. Le tout rassemblĂ© de maniĂšre anarchique. Car cette mĂȘme paire du moins la mĂȘme photo illustrant le produit est vendue par plusieurs boutiques, et les prix varient de 5⏠à 20âŹ. La plupart des utilisateurs achĂštent des petits gadgets Ă quelques euros. Il y en a mĂȘme des soi-disant gratuits car les frais de port sont parfois affichĂ©s Ă 2 euros, alors que vu le poids du gadget, cela coĂ»te moins cher. Est-ce lĂ©gal que ce site gonfle les prix des produits afin de faire croire que le client rĂ©alise une bonne affaire? Ces fausses soldes permanentes sont-elles lĂ©gales en Belgique ? SĂ©bastien, notre tĂ©moin, a failli acheter un appareil photo sur Wish, avant de se raviser. "Il y a un appareil photo de la marque 'Protax D3000' dont le prix de dĂ©part approche les 2000âŹ. Il est soldĂ© Ă -90%. Je vous avoue que j'Ă©tais perplexe face Ă ce site et je suis donc aller voir sur des sites internet combien vaut en rĂ©alitĂ© cet appareil photo. Il en rĂ©sulte que celui-ci coĂ»te normalement entre 200 et 250 euros". Rien d'Ă©tonnant dans son constat. Inutile d'ĂȘtre un expert pour comprendre que les soldes omniprĂ©sentes et souvent grotesques n'en sont pas rĂ©ellement. Il est probable que les prix â le normal et le soldĂ© - soient calculĂ©s de maniĂšre algorithmique pour optimiser la vente. Ce ne sont donc pas "des soldes toute l'annĂ©e", vous l'aurez compris. SĂ©bastien se pose dĂšs lors la question suivante "Est-ce lĂ©gal que ce site gonfle les prix des produits afin de faire croire que le client rĂ©alise une bonne affaire?" Non, en tout cas pas chez nous. "En principe une telle pratique ne peut pas exister en Belgique", nous a-t-on expliquĂ© au SPF Economie. Chez nous, il y a des rĂšgles strictes, "on ne peut vendre Ă perte que durant les mois de janvier et de juillet". Cependant, Wish est une application amĂ©ricaine qui met en relation des fabricants chinois et des acheteurs basĂ©s un peu partout dans le monde, y compris en Belgique. "Au niveau belge, le Ministre ne peut pas agir, car l'Europe est un marchĂ© unique, tout doit donc se faire dans un cadre europĂ©en. A notre niveau, on pourrait agir si c'Ă©tait une entreprise basĂ©e en Belgique".L'absence d'harmonisation des rĂšglements au niveau europĂ©en L'Union europĂ©enne ne reste pas pour autant les bras croisĂ©s. "L'UE a des contrats avec les AmĂ©ricains, par exemple", rĂ©gissant certaines procĂ©dures, certains accords. Mais c'est trĂšs complexe Ă mettre en place car mĂȘme au sein de l'Europe, "il y a des philosophies commerciales trĂšs diffĂ©rentes". Le SPF cite l'exemple tout bĂȘte de la revente d'un ticket de concert. "En Belgique, il est interdit de le revendre plus cher. Aux Pays-Bas, les enchĂšres sont autorisĂ©es". Si on n'est pas d'accord pour un dĂ©tail entre deux pays limitrophes, comment s'entendre pour des rĂšgles de faux prix pratiquĂ©s par des fabricants chinois via une application amĂ©ricaine ? "Les degrĂ©s de protection du consommateur sont diffĂ©rents selon les pays, c'est comme ça⊠MĂȘme si pour l'alimentaire par exemple, le niveau est trĂšs Ă©levĂ© partout". Une paire de chaussure trĂšs soldĂ©e, un "fabricant" sans aucune autre mention qu'un nom dĂ©sopilant, "ooooooooo_k"... Les gens se font avoir, mais ils en redemandent Un confrĂšre du site qui a discutĂ© en 2015 avec le trĂšs discret fondateur de Wish Peter Szulczewski, a pris la peine de commander quelques produits pour voir de quoi il s'agissait vraiment. Il a commandĂ© 6 produits, qui ont mis chacun entre 2 et 3 semaines Ă arriver sĂ©parĂ©ment. C'est la durĂ©e standard, et elle est assez clairement indiquĂ©e au moment de l'achat. En rĂ©alitĂ©, des sociĂ©tĂ©s de transport se chargent de remplir des containers Ă destination de l'Europe ou des Etats-Unis, et ça prend donc du temps. Il ne s'agit jamais d'un envoi unique, les frais seraient dix fois plus Ă©levĂ©s que la valeur du gadget achetĂ©. Notre confrĂšre a achetĂ© une montre Ă 4$ elle est arrivĂ©e cassĂ©e au niveau du bracelet et d'une aiguille, un T-Shirt avec un faux logo Tommy Hilfiger Ă 12$ il a Ă©tĂ© retirĂ© de la vente par aprĂšs car les faux ne sont pas tolĂ©rĂ©sâŠ, un pantalon de training Ă 7$ trop petit car les tailles ne correspondent pas toujours, une 'smartwatch' Ă 15$ qui a fonctionnĂ© en partie, une protection d'Ă©cran d'iPhone Ă 2$ en bon Ă©tat, et un bracelet Ă 1$ sans mauvaise surprise. Vous n'ĂȘtes sans doute pas plus Ă©tonnĂ©s que nous par la piĂštre qualitĂ© des produits achetĂ©s. Et pourtant, les ventes sur Wish ne cessent de croĂźtre de mois en mois. La sociĂ©tĂ© ne cesse de lever des centaines de millions de dollars pour continuer Ă grandir en investissant massivement dans la publicitĂ© et en devenant le sponsor maillot des Los Angeles Lakers en NBAâŠ. Conclusion L'application Wish, l'une des plus populaires sur nos smartphones, n'est pas une arnaque. On peut en effet trouver des millions d'articles Ă des prix ridiculement bas. Un miracle ? Non, pas vraiment. Les produits sont de qualitĂ© minimale, en provenance directe d'usines chinoises fabriquant tout et surtout n'importe quoi. Ajoutez Ă cela une stratĂ©gie d'incitation Ă l'achat trĂšs grossiĂšre des fausses soldes toute l'annĂ©e, souvent "-97%". Un concept qui cartonne les adeptes sont de plus en plus nombreux, les investisseurs se bousculent. Il se murmure mĂȘme qu'Amazon a voulu racheter Wish pour plusieurs milliards de dollars, il y a quelques annĂ©es. Tout cela soulĂšve quelques questions⊠Dans quel monde vit-on ? Une sociĂ©tĂ© occidentale Ă la recherche de cette expĂ©rience de shopping qui s'apparente finalement plus Ă un jeu, Ă dĂ©nicher la bonne affaire. Comme si on avait besoin de remplir un vide par des achats compulsifs, des objets dont on n'a pas besoin. C'est finalement trĂšs paradoxal on tente d'Ă©duquer nos enfants Ă une consommation plus responsable, plus Ă©thique, plus juste. A acheter du local ou Ă privilĂ©gier le commerce Ă©quitable, Ă veiller Ă ce que les fabricants, ouvriers, fermiers du bout du monde ne soient pas exploitĂ©s. On rĂȘve en agissant de la sorte d'un monde plus Ă©quilibrĂ©, d'une planĂšte prĂ©servĂ©e. Puis, d'un autre cĂŽtĂ©, on se rue sur des gadgets low-cost en plastique qui, on le sait, finiront Ă la poubelle aprĂšs quelques jours, semaines, mois⊠Sur Trustpilot, un site qui recense les avis des clients par rapport Ă d'autres sites web, un internaute rĂ©sume bien cette idĂ©e. "Pay peanuts, get monkeys ! Wish est un site oĂč l'on obtient ce que l'on mĂ©rite, dans notre frĂ©nĂ©sie Ă vouloir acheter toujours plus pour le moins cher. RĂ©sultat des produits de trĂšs mauvaise qualitĂ©, tout juste bons Ă aller Ă la poubelle. En prime on vous trompe avec de fausses rĂ©ductions, des photos trompeuses. Ma mauvaise expĂ©rience avec ce site m'aura au moins fait prendre conscience qu'il faut changer nos habitudes de consommation !" Nous avons tentĂ©, en vain, de joindre un responsable de Wish pour un commentaire. La prĂ©sence de l'entreprise sur internet se limite Ă la boutique. Difficile d'en savoir plus sur son fonctionnement, son organigramme et ses chiffres, impossible de contacter un porte-parole. Ce qui n'est jamais le gage d'une entreprise trĂšs droite dans ses bottes par rapport Ă ses activitĂ©s.
La pĂȘche du brochet est une pratique qui se rĂ©alise surtout dans la partie nord du monde. Câest pour cette raison que la plupart des grandes marques Ă destination du brochet sont concentrĂ©es dans ces parties du globe, notamment en Europe. Nous verrons comment le nord de lâEurope est devenu leader sur le marchĂ©, avec l'apparition de grandes marques telles que Fox Rage ou encore CWC, câest le sandre, le brochet ou encore la perche qui sont mis Ă lâhonneur. Vous verrez que les leurres, canne ou encore les poissons nageurs sont trĂšs nombreux, tous disponibles dans notre collection de leurres brochet. Les pĂȘcheurs ont aussi dĂ©tournĂ© certaines utilisations au service de ce poisson-roi. On retrouvera ainsi des leurres de tout horizon qui peuvent faire office de nouvelles proies pour votre pĂȘche. La collection Japon peut ainsi vous faire profiter dâune grande efficacitĂ©. La palette de couleur ou encore la qualitĂ© du piquant des hameçons sera au rendez-vous, ce qui ravira les plus exigeants dâentre vous. On retrouve des situations similaires aux Ătats-Unis. Avec des modĂšles de grosse taille pour cibler les plus gros black-bass, poisson-roi lĂ -bas, vous devriez aussi pouvoir sortir votre Ă©pingle du jeu chez nous. Quelques conseils sur la pĂȘche au brochet devraient rapidement vous aider Ă maĂźtriser l'animation, pour faire Ă©voluer votre leurre Ă la surface ou encore choisir les bons coloris en fonction de la saison. Il ne vous restera plus quâĂ ne pas vous tromper avec une ligne Ă truite pour enfin affronter ce carnassier si populaire. Les concepteurs et fabricants europĂ©ens Fox Rage, adulĂ© par les jeunes Certaines marques de votre continent se sont clairement dĂ©marquĂ©es comme Ă©tant des spĂ©cialistes de la pĂȘche du brochet. Câest Ă tel point vrai quâils nous arrivent rĂ©guliĂšrement de faire des envois de ce type de matĂ©riel vers le Canada. Un vrai spĂ©cialiste, câest clairement une marque comme Fox Rage. AdorĂ©e par la jeune gĂ©nĂ©ration, la marque au renard ne cesse de proposer des produits nouveaux, modernes, bien finis et de plus en plus efficaces. Canne, moulinet, leurres et de nombreux autres accessoires viendront vous rendre la vie bien plus agrĂ©able au bord de lâeau. CWC, au service de la passion Autre spĂ©cialiste, CWC qui veut dire Catch With Care. Ces grands passionnĂ©s de la pĂȘche, dans son ensemble, se sont fait une spĂ©cialitĂ© de celle du brochet. Des leurres comme le Buster Jerk et son animation inimitable ou encore plus rĂ©cemment le pig sud ont littĂ©ralement inondĂ© le marchĂ© de leur efficacitĂ© redoutable. Les pĂȘcheurs de tous horizons ont dĂ©jĂ eu affaire Ă leur produit. Savage Gear, un succĂšs mĂ©ritĂ© Savage Gear fait Ă©galement de ces grands noms auxquels on pense facilement. Les spĂ©cialistes connaissent pour la plupart la marque depuis des annĂ©es, et la rĂ©ussite commerciale de certains produits comme les 3D trois, le 4play ou encore le suicide ducs ont participĂ© grandement Ă la lĂ©gende. On voit Ă©galement de nombreuses marques se dĂ©velopper avec un succĂšs parfois insolent. Headbanger a ainsi eu son heure de gloire inondant le marchĂ© de ses ThaĂŻs pendant des mois. Quant Ă Eastfied ou encore wolfcreek, ils donnent une leçon aux plus grands noms avec une maĂźtrise phĂ©nomĂ©nale des coloris, offrant des colorĂąmes jamais connus auparavant. Westin, l'innovation au prix juste Westin sera aussi une marque Ă ne surtout pas oublier. Les danois, fans de la traque du brochet comme celle du sandre et de la truite de mer, ont dĂ©veloppĂ© une collection clairement au-dessus de ses concurrents sur ces derniĂšres annĂ©es. De lâinnovation, des prix serrĂ©s et une trĂšs belle qualitĂ© pour tous les pratiquants. Les marques françaises On pourrait Ă©galement citer pour les hameçons. La marque française a su, tout au long de ces dĂ©cennies, sâadapter avec brio aux diffĂ©rentes techniques et Ă©volutions du marchĂ©. La gamme strategik en est un excellent exemple que tous les pikers sâarrachent. On pourra enfin citer deux frenchies pour clore les marques europĂ©ennes. qui est portĂ© par un expert du brochet, avec une dimension de leurres souvent trĂšs impressionnante ou encore qui a dĂ©veloppĂ© des sĂ©ries trĂšs spĂ©cifiques et trĂšs efficaces. Les imports du Japon Les imports en provenance du Japon ont dĂ©gotĂ© quelques pĂ©pites. Au dĂ©part destinĂ© Ă la recherche du Black Bass, il sâavĂšre que les Japonais aiment le rechercher avec de trĂšs gros leurres. Câest lĂ toute la chance que nous avons en France. vous propose ainsi une sĂ©rie de poissons nageurs comme de leurres souples aux tailles monstrueuses. Magnifique, avec une ligne au design unique et novateur, leur action est clairement rĂ©glĂ©e au millimĂštre. MĂȘlant clairement lâart et la conception, ils dominent clairement le haut de gamme. ou ne sont Ă©galement pas en reste. Leurs sĂ©ries de swimbaits aux allures de poisson ne manqueront pas de vous donner de trĂšs bons rĂ©sultats. LĂ aussi, vous pourrez compter sur des concepts nouveaux et une technicitĂ© trĂšs en avance sur leur temps. Les marques amĂ©ricaines Les AmĂ©ricains sont les premiers Ă avoir cherchĂ© Ă augmenter la taille de leurs leurres afin de dĂ©busquer les plus gros black-bass. Dans cette optique, ils ont dĂ©veloppĂ© des gammes entiĂšres que ce soit des cannes, des moulinets qui se retrouvent aujourdâhui sur le marchĂ© europĂ©en. Solide, plus puissant, ce matĂ©riel sera amenĂ© Ă facilement supporter les situations que nous vivons en Europe. 13 Fishing, les usa directement dans votre moulinet 13 Fishing, rĂ©cemment importĂ© en masse par le groupe Rapala / Normark, est l'un des derniers exemples les plus reprĂ©sentatifs. Ces produits destinĂ©s dans un premier lieu Ă la pĂȘche du black-bass, trouvent dĂ©sormais une place dans lâarsenal dâune pĂȘche de brochets en France, ou dans un autre pays voisin. Les marques amĂ©ricaines importĂ©es par Flashmer ou sont deux marques phares qui ont fait leur place dans le paysage français. ImportĂ©s par Flashmer depuis plus de 15 ans, les gros leurres souples ont nettement envahi les plans dâeau français Ă une Ă©poque oĂč les conseils se tournaient vers les Shaker et autre Sea Shad. Toujours importĂ©e par Flashmer, est Ă©galement une marque de rĂ©fĂ©rence pour les Wire Bait. Les spinnerbaits et les bizzbaits sont clairement leur spĂ©cialitĂ©, mais des leurres de surface tel que des grenouilles sont aussi bien prĂ©sentes dans le choix qu'ils proposent. Nous pourrons citer Ă©galement lâincontournable qui est certainement le fabricant de cannes Ă pĂȘche le plus rĂ©compensĂ© de ces derniĂšres annĂ©es, et encore une fois cette autres articles concernant les leurres brochet Quel leurre choisir pour le brochet ?
Je viens dâentendre parler ce matin du dernier livre dâOlivier Saint-Jean Alzheimer, le grand leurre. Naturellement je ne lâai pas encore lu. Je suis donc trĂšs bien placĂ© pour en parler. Car il me semble quâil y a quelques petites choses quâon peut en dire. La premiĂšre est quâil faut Ă©couter ce que lâauteur nous dit. Olivier Saint-Jean, ce nâest pas nâimporte qui, câest un des grands de la gĂ©riatrie contemporaine, et il ne nous a pas habituĂ©s Ă dire nâimporte quoi pour le seul plaisir de causer dans le poste. Respect absolu, donc, pour ce que je lirai. La seconde est que si jâen crois le journaliste qui rend compte du livre la charge essentielle porte sur lâinefficacitĂ© des traitements mĂ©dicamenteux. Jâai dĂ©jĂ traitĂ© de ce point Ă jây renvoie. Redisons dâun mot que, oui, dans la quasi-totalitĂ© des cas ces mĂ©dicaments sont inefficaces ; ma seule nuance est que Jâai cru je suis Ă prĂ©sent retraitĂ©, je nâai aucun moyen de poursuivre mon Ă©tude sur ce point discerner que dans, disons 5% des cas lâeffet nâest pas nul ; il y a mĂȘme des cas dâamĂ©lioration spectaculaire. Pour cette raison je crois quâil est lĂ©gitime de systĂ©matiquement faire un essai, Ă condition de le suivre trĂšs prĂ©cisĂ©ment, de le limiter dans le temps et de savoir lâabandonner quand les rĂ©sultats ne sont pas lĂ . Mais cette hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des rĂ©sultats suggĂšre aussi quâil pourrait y avoir des patients rĂ©pondeurs et des non-rĂ©pondeurs. Ă condition de se donner, ce qui nâa pas Ă©tĂ© fait, des moyens de les dĂ©tecter. Cela pourrait signifier que les troubles sous-jacents ne sont pas les mĂȘmes, ce qui nâest pas totalement dĂ©nuĂ© dâintĂ©rĂȘt. Notamment par ce moyen on pourrait dĂ©membrer le groupe maladie dâAlzheimer », et je crois quâon trouverait effectivement un nombre notable de situations oĂč les facteurs, notamment sociaux, jouent un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant. AprĂšs, je trouve que câest trĂšs compliquĂ© ; quâil faut ĂȘtre prudent, et bien prĂ©ciser de quoi on parle. Notre monde est un monde de parole, la sĂ©mantique y revĂȘt une importance majeure, et jâassume sans problĂšme lâaccusation de pinaillage quâon me sert rĂ©guliĂšrement quand je dis ça. Je nâai jamais aimĂ© parler de maladie dâAlzheimer », et ceci Ă cause de lâhistoire. Rappelons les faits il existait, il a toujours existĂ© une dĂ©mence sĂ©nile. La Bible en parle dĂ©jĂ . Puis est venu AloĂŻs Alzheimer qui sâest Ă©tonnĂ© de trouver des cas de dĂ©mence sĂ©nile chez des malades qui nâĂ©taient pas vieux. La maladie dâAlzheimer, câest une dĂ©mence sĂ©nile du sujet jeune. Je nâai jamais su ce que pourrait ĂȘtre une dĂ©mence sĂ©nile du sujet jeune chez le sujet ĂągĂ©. Raison pour laquelle je mâobstine Ă parler de dĂ©mence sĂ©nile de type Alzheimer ». Ceci a plusieurs consĂ©quences La premiĂšre est que je serais trĂšs Ă©tonnĂ© dâapprendre que le mĂ©canisme qui torpille le cerveau dâun patient de cinquante ans est exactement le mĂȘme que celui qui fait quâun octogĂ©naire commence Ă dĂ©railler par moments. La seconde est quâon doit reconsidĂ©rer la notion dâĂ©pidĂ©mie il y a de plus en plus de malades Ă©tiquetĂ©s Alzheimer, mais⊠on a supprimĂ© la dĂ©mence sĂ©nile. Il sâagit lĂ dâun simple tour de passe-passe sĂ©mantique. Classique Ă notre Ă©poque les humains, ne sachant pas changer les choses, changent les mots et se trouvent tout Ă©baubis quand ils entendent le bruit quâils ont fait avec leur bouche ; alors que ce qui a changĂ© ce nâest pas la chose câest seulement la maniĂšre de la dire. Câest ainsi quâon assiste Ă une explosion du phĂ©nomĂšne de burn out ; on oublie un peu vite que dans les temps trĂšs reculĂ©s de ma jeunesse il y avait le surmenage. Mais burn out, ça vous a tout de mĂȘme une autre allure. Jâai longtemps cru quâil sâagissait dâune erreur dâinterprĂ©tation on sait que le terme de burn out nous vient de lâastronautique, et dĂ©signe ce qui se passe quand une fusĂ©e est Ă court de carburant ; et jâai cru que le burn out dĂ©crivait ce qui arrive Ă ces professionnels, souvent jeunes, qui arrivent dans un service avec toute leur bonne volontĂ©, qui partent comme des fusĂ©es et quâon voit peu Ă peu, souvent trĂšs vite, sâĂ©teindre pour devenir dâauthentiques boulets on verra une excellente description de ce syndrome chez le lĂ©gionnaire dâAstĂ©rix en Corse ; jâai su que jâavais tort, tant pis mon idĂ©e est meilleure ; Quand la lĂ©gende est plus belle que la rĂ©alitĂ©, imprimez la lĂ©gende ». [1]. Bref, tout de mĂȘme, avoir un Alzheimer câest plus classe quâune dĂ©mence sĂ©nile. Mais surtout, cela a un autre avantage câest quâon a Ă©ludĂ© le mot vieux » ; et cela a trois consĂ©quences Il sâagit dâune maladie, on peut la soigner. Mon pĂšre nâest pas si vieux que cela, donc moi-mĂȘme je suis encore jeune. Et quand ce sera mon tour, on pourra me soigner. Pour essayer de comprendre ce qui se passe, je crois que le plus simple est de se rĂ©fĂ©rer au modĂšle suivant. Jâignore tout de ce quâil vaut, mais jây suis attachĂ©, notamment parce quâil pourrait permettre de comprendre pourquoi, quand on examine le cerveau des dĂ©ments, on trouve des dĂ©gĂąts si variables, et qui nâont guĂšre de rapport avec lâintensitĂ© des symptĂŽmes. Vieillir est une crise, difficile, pĂ©nible, douloureuse, qui suppose des moyens, notamment intellectuels. Or le cerveau sâabĂźme avec lâĂąge. Cela permet de dĂ©finir trois groupes Les malades qui ont peu de lĂ©sions mais pour qui la crise du vieillir est si terrible quâils se rĂ©fugient dans la dĂ©mence. Les malades qui vivent bien leur vieillissement mais dont le cerveau est si dĂ©gradĂ© quâils nâont plus les moyens de penser. Les autres, vous, moi, chez qui la dĂ©mence nâapparaĂźtra pas parce que nous aurons peu de lĂ©sions et que nous allons rĂ©ussir notre vieillissement. Il vaudrait la peine dâexplorer cette voie, de prĂ©ciser les moyens de diagnostiquer lâun et lâautre Ă©lĂ©ment, ce qui permettrait de conforter lâhypothĂšse et de traiter autrement. Si cette hypothĂšse Ă©tait exacte, elle pourrait permettre de comprendre pourquoi jâai lâimpression quâen fonction de lâĂąge il y a trois groupes de malades avec tous les chevauchements quâon voudra, bien sĂ»r Les malades jeunes, chez qui les phĂ©nomĂšnes lĂ©sionnels seraient au premier plan. Les malades trĂšs ĂągĂ©s, chez qui jâai toujours rĂ©pugnĂ© Ă parler dâAlzheimer, ou mĂȘme de dĂ©mence ce sont simplement des gens qui ont dĂ©branchĂ© la machine Ă penser. Entre les deux un vaste groupe dans lesquels les deux raisons de tomber en panne sâassocient dans des proportions variables. Ce que je dis lĂ nâa rien de nouveau, on lâa simplement oubliĂ© ou mĂ©connu. Depuis des annĂ©es Jean Maisondieu insiste sur lâimportance des facteurs psychiques dans la genĂšse de dĂ©mences. Mais il reste trois choses Ă considĂ©rer. La premiĂšre est que cela ne suffit pas Ă dire que la maladie dâAlzheimer est une construction sociale », dâailleurs je doute quâOlivier Saint-Jean Ă©crive cela. Câest bien assez dĂ©jĂ que de rappeler que ces facteurs sociaux sont dramatiquement sous-Ă©valuĂ©s. Je ne sais pas oĂč en sont sur ce point les militants de lâ humanitude », mais Ă lâĂ©poque oĂč jâai cessĂ© de mây intĂ©resser ils me semblaient dans lâexcĂšs inverse. La seconde est quâil me semblerait abusif de considĂ©rer que la maladie nâest quâun aspect du vieillissement. Bien sĂ»r dâun certain cĂŽtĂ© câest vrai. Mais tout dĂ©pend des liens quâon fait entre vieillissement et maladie. Lâarthrose, que je sache, nâest quâune manifestation du vieillissement. Cela suffit-il Ă dire quâon ne la traite pas ? Le diabĂšte de type II est largement le fait dâun pancrĂ©as qui sâĂ©puise Ă compenser un mode de vie inadĂ©quat. Nâest-ce pas lĂ une manifestation du vieillissement ? Et dâune maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale il ne viendrait Ă personne lâidĂ©e de renoncer Ă se faire opĂ©rer de la cataracte au motif quâĂ cet Ăąge câest normal de ne plus voir. Bref il y a dâauthentiques manifestations du vieillissement quâon traite comme des maladies. Il nây a pas dâun cĂŽtĂ© les troubles liĂ©s au vieillissement, quâon devrait respecter, et les maladies quâil faudrait prendre en charge. La troisiĂšme est plus Ă©trange encore ; mais pour la comprendre il faut se demander ce quâest une maladie. Le savoir mĂ©dical se constitue par une sĂ©rie dâobservations quâon exploite de maniĂšre statistique et quâon essaie de conforter par des examens anatomiques. Par exemple on trouve des gens qui ont de la fiĂšvre, mal au dos et des urines purulentes. Quand on peut examiner leur reins on trouve quâil y a une infection. On dĂ©finit ainsi lâinfection urinaire, qui se caractĂ©rise par la prĂ©sence de ces trois symptĂŽmes. Mais on sâaperçoit vite que dans la population des malades ayant une infection urinaire, il y en a un certain nombre qui nâont pas mal au dos ; ou qui nâont pas de fiĂšvre ; ou dont les urines ne sont pas purulentes ; par contre il y en a qui vomissent. Le vomissement devient donc un signe faisant suspecter une infection urinaire. Ou chez le sujet ĂągĂ© la constipation, lâagitation, etc. Inversement, bien sĂ»r, parmi ceux qui ont mal au dos, de la fiĂšvre et des vomissements, il y en a qui ont une infection vertĂ©brale. Bref, peu Ă peu le tableau se complique, sâenrichit, et on est conduit Ă inclure dans le groupe des infectĂ©s urinaires des gens dont la symptomatologie est parfois trĂšs Ă©loignĂ©e de ce quâon avait pensĂ© au dĂ©part. Du coup il devient problĂ©matique de dĂ©finir les limites dâune maladie, puisque les manifestations peuvent ĂȘtre communes Ă des pathologies parfois trĂšs diffĂ©rentes. Le risque est limitĂ© quand on peut sâappuyer sur lâefficacitĂ© dâun traitement, ou sur des examens anatomiques ; il est beaucoup plus important quand on ne dispose pas de ces recours. Câest le cas pour les dĂ©mences. Au maximum on peut ĂȘtre victime dâillusions. Jâai longtemps rĂȘvĂ©, mais ma paresse mâen a dissuadĂ©, dâĂ©tudier la chlorose des jeunes filles. Par chlorose des jeunes filles on entend une maladie qui a occupĂ© une place prĂ©pondĂ©rante dans la mĂ©decine pendant deux siĂšcles, disons entre 1750 et 1900. CâĂ©tait un trouble terrible, qui affectait la quasi-totalitĂ© des jeunes filles, qui entraĂźnait volontiers la mort, et qui a donnĂ© lieu Ă une masse considĂ©rable de publications et dâessais de traitement. Elle tient une place trĂšs importante chez Balzac, Zola, Dumas, etc. La maniĂšre dont le concept sâest constituĂ© est Ă©clairante on est parti dâun groupe de jeunes femmes qui prĂ©sentaient des symptĂŽmes similaires et dont je suppose quâelles devaient avoir une anĂ©mie par carence en fer. Elles Ă©taient pĂąles, alanguies, sujettes aux malaises, elles avaient mal Ă la tĂȘte, etc. Cela a dĂ©fini la chlorose. Puis on sâest aperçu que dâauthentiques chlorotiques avaient le teint rouge la rougeur du teint est ainsi devenue un signe de chlorose. Dâautres nâĂ©taient pas languides mais agitĂ©es on a inclus lâagitation. Certaines avaient des rĂšgles abondantes chlorose. Mais dâautres nâavaient pas de rĂšgles chlorose. Etc. De proche en proche on a inclus tout le monde. Et au bout du compte ? La chlorose a disparu. Elle nâexistait pas, câĂ©tait une pure construction sociale, je suppose quâelle nâa pas rĂ©sistĂ© Ă lâavĂšnement de la biologie mĂ©dicale. Mais ce nâest pas un cas isolĂ© que sont devenues les fiĂšvres cĂ©rĂ©brales dont Jules Verne nous rebat les oreilles, et ce avec des descriptions dâune prĂ©cision chirurgicale ? Cela conduit Ă lire autrement La montagne magique le chancelier Behrens nâest ni un charlatan ni un incapable, câest plus compliquĂ© ; câest parce quâĂ lâĂ©poque la mĂ©thodologie mĂ©dicale Ă©tait incertaine quâil nâavait pas les moyens de constater que Hans Castorp nâĂ©tait tout simplement pas malade. Le plus probable est que la mĂ©decine contemporaine nâest pas Ă lâabri de ces illusions. Jâentends la mĂ©decine au sens large. Pour ne donner que cet exemple il existe une maladie liĂ©e au gluten. Elle se prouve par des examens prĂ©cis et fiables. Quant aux symptĂŽmes ils sont variables. Le rĂ©sultat est que le champ des intolĂ©rances au gluten tend Ă sâĂ©tendre, et que, trĂšs probablement, lâimmense majoritĂ© des sujets qui se plaignent dâintolĂ©rance au gluten nâen sont nullement atteints ; le lobby des cĂ©rĂ©aliers, dont je nâai pas lieu de contester lâexistence, est pour peu de chose dans lâexplosion de cette maladie. Je ne crois pas un seul instant que la dĂ©mence de type Alzheimer se rĂ©duise Ă une construction sociale. En revanche, quâon la considĂšre en se souvenant de ce qui est arrivĂ© Ă la chlorose, cela, oui, mâimporte au plus haut point.
mon argent â Une perruque, un sachet de thĂ©, une station spatiale virtuelle ou un yacht gigantesque. Ces objets insolites ont un point commun certaines personnes paient des fortunes pour les acquĂ©rir. Nous avons procĂ©dĂ© Ă la sĂ©lection dâobjets Ă©tranges et plus chers les uns que les autres. Le parfum Ă euros Le livre Guinness des Records a Ă©lu le parfum N° 1 de lâhomme dâaffaires et parfumeur anglais Clive Christian "parfum le plus cher au monde". Une fiole de 30 millilitres coĂ»te la bagatelle de euros. Christian, qui nâa pas de boutique et fuit les mĂ©dias comme la peste, a repris en 1999 The British Perfume House. En 1872, cette maison a gagnĂ© des galons le jour oĂč la Reine Victoria a souhaitĂ© placer sa couronne au-dessus du nom. Le parfumeur, impressionnĂ©, voulut lui rendre la pareille. Il crĂ©a N° 1, parfum rapidement devenu le plus cher au monde en raison des matĂ©riaux utilisĂ©s pour son conditionnement. La fiole est dĂ©corĂ©e de cristal, or et diamants et est produite en sĂ©rie limitĂ©e, ce qui lui confĂšre un caractĂšre exclusif. Chaque annĂ©e, seulement flacons sont produits pour femmes et pour hommes. N° 1 a Ă©tĂ© utilisĂ© comme parfum dâintĂ©rieur pour une fĂȘte donnĂ©e chez Elton John et Katie Holmes le portait lors de son mariage avec Tom Cruise. La perruque Ă euros Andy Warhol, icĂŽne du popâart, Ă©tait un fan de looks uniques. Au milieu des annĂ©es soixante, il commença Ă porter une perruque. Bien que ce postiche gris argentĂ© avait pour premier objectif de camoufler sa calvitie naissante, elle est finalement devenue une composante essentielle de son look. En 2006, prĂšs de 20 ans aprĂšs sa mort, sa perruque et dâautres objets ayant appartenu Ă Warhol ont Ă©tĂ© vendus aux enchĂšres chez Christieâs. LâadhĂ©sif y Ă©tait encore fixĂ©. La perruque sâest vendue au prix de dollars, soit environ euros. Le sachet de thĂ© Ă euros Pour fĂȘter le 75Ăš anniversaire de leur entreprise PG Tips, le joaillier britannique Boodles conçut une infusette unique. En hommage Ă la culture britannique, ce sachet de thĂ©, dont la production sâĂ©tendit sur trois mois, est serti de 280 diamants. La somme de euros levĂ©e Ă sa vente a Ă©tĂ© reversĂ©e Ă une Ćuvre caritative en faveur des enfants dĂ©favorisĂ©s de Manchester, en Angleterre. La souris dâordinateur Ă euros Si quand vous aimez, vous ne comptez pas, nous avons le cadeau idĂ©al pour vous la souris Diamond Flower. Cette souris produite en sĂ©rie limitĂ©e est sertie dâor blanc 18 carats et de 59 diamants. Elle a Ă©tĂ© conçue par le fabricant suisse Pat Says Now. La garantie sâĂ©tend sur Ă peine 3 ans. Pour la bagatelle de euros, cette souris sera Ă vous ! Le cocktail Ă euros Pour le cocktail le plus cher au monde, rendez-vous au night club londonien Movida. Câest lĂ en effet que lâon sert le Flawless, une boisson qui vous rend aussitĂŽt plus lĂ©ger⊠de euros! Pour cette somme, vous recevrez une bonne dose de Cognac Louis XII, une demi-bouteille de champagne Cristal Rose, du sucre brun et de lâAngostura bitter, un mĂ©lange dâĂ©pices et un degrĂ© dâalcool Ă©levĂ©. Pourquoi ce cocktail est-il si cher? Parce quâil est servi dans un verre en cristal oĂč est plongĂ©e une bague de diamants blancs Ă 11 carats. Naturellement, pour la somme de euros, vous pouvez assister vous-mĂȘme au spectacle qui prĂ©side Ă la prĂ©paration de ce cocktail Flawless. La station spatiale Ă euros Câest sur le jeu virtuel Entropia Universeâ que lâobjet virtuel le plus coĂ»teux a Ă©tĂ© vendu. Il sâagit de la station spatiale Crystal Palace Space Station, pour laquelle le joueur Buzz Erikâ Lightyear a dĂ©boursĂ© pas moins de vrais euros. La station spatiale est un endroit du jeu oĂč les acteurs peuvent se rendre pour chasser et acheter ou vendre des objets. LâacquĂ©reur peut dĂ©sormais prĂ©lever des taxes sur toutes les activitĂ©s se dĂ©roulant dans ladite station. Le stylo Ă euros La Limited Edition Mystery Masterpiece est le stylo le plus coĂ»teux au monde. Il est nĂ© dâune joint creationâ entre Mont Blanc et Van Cleef & Arpels. Ce stylo Ă©poustouflant, qui ne coĂ»te pas moins de dollars ou euros, est Ă©videmment une Ćuvre dâart pour les amateurs de joaillerie. Le stylo est serti de 840 diamants et de pierres prĂ©cieuses de plus de 20 carats en Mystery Setting, sur lesquelles Van Cleef & Arpels ont un brevet. Les pierres sont attachĂ©es les unes aux autres dâune maniĂšre tellement subtile quâil est impossible dâidentifier le systĂšme utilisĂ©. Il existe trois variantes du stylo rubis, saphirs ou Ă©meraudes, chaque fois ornĂ© de diamants. Les trois variantes sont limitĂ©es Ă trois Ă©ditions. Ces stylos sont donc neuf au total. Les experts ont travaillĂ© un an et demie Ă la crĂ©ation de ce bijou. Le bracelet Ă euros En 2008, lâAcademy of Motion Picture Arts and Sciences a tenu la 80Ăš Ă©dition de lâAnnual Academy Awards Fashion Preview. Câest lĂ que fut prĂ©sentĂ© le bracelet le plus cher au monde. Celui-ci a Ă©tĂ© créé par Martin Katz et vaut 1 million de dollars, soit environ euros. LâAwards Fashion Preview a dĂ©voilĂ© les tendances de la mode telles quâimaginĂ©es par des actrices. Ce ne fut donc pas seulement un Awards Show mais aussi un Ă©vĂ©nement important dans le monde de la mode. Des crĂ©ateurs comme Oscar De La Renta, Randolphe Duke et Kevan Hall y assistaient. Le sac Ă 1,3 million dâeuros Le sac Ă main le plus cher au monde, Ginza Tanaka, est une Ćuvre unique créée par le joaillier japonais Ginza Tanaka. Ce sac est serti de plus de diamants de 208 carats au total. ParticularitĂ© le reste du sac est rĂ©alisĂ© en platine, un mĂ©tal trĂšs difficile Ă travailler, surtout pour la production dâun sac. La bride et la boucle peuvent ĂȘtre ĂŽtĂ©es du sac et servir respectivement de chaĂźne et de broche. Dâune commoditĂ© Ă©poustouflante, donc. Le yacht Ă 129 millions dâeuros Le 3 novembre 2006, le site de ventes aux enchĂšres eBay proposait un gigayacht en acier de la sociĂ©tĂ© 4Yacht en Floride. Quatorze suites et une piste dâatterrissage pour hĂ©licoptĂšre. Ce navire est le plus cher jamais vendu. Il est long de 123 mĂštres et abrite un bureau luxueux, un salon, une salle de cinĂ©mas, une salle de fitness, des cabines sĂ©parĂ©es pour les enfants, un personnel de bord qualifiĂ© et des gardes du corps.
leurre le plus cher du monde