Yaurait pas autant de wesh si on était sous régime Stalinien. On serait tous bien éduqués, et nous aurions tous été égaux.DEMOCRATIE - Topic Régime Stalinien > all du 07-05-2010 13:28:31
Lebut de lâarticle est dâĂ©tudier lâimpact des idĂ©ologies totalitaires sur les pratiques sportives. Selon notre hypothĂšse, les activitĂ©s sportives dans des pays totalitaires correspondent Ă des actions collectives, qui combinent les apports ambivalents de la foule et permettent dâexplorer diffĂ©rentes tendances psychosociologiques : compĂ©tition, coopĂ©ration, obĂ©issance
CLe rĂ©gime totalitaire stalinien Le rĂ©gime devient totalitaire avec la « grande terreur »: Staline poursuit lâĂ©limination des opposants en organsant des procĂšs truquĂ©s. Staline a recours Ă la propagande et la jeunesse est encadrĂ©e. Collectivisation: mise en commun des moyens de production et dâĂ©changes.
Quellessont les bases et les pratiques du rĂ©gime totalitaire nazi ? I/ D'une prise lĂ©gale du pouvoir Ă l'installation d'une dictature II/ Un rĂ©gime totalitaire et raciste III/ Un pays en prĂ©paration d'une guerre . I. I/ D'une prise lĂ©gale du pouvoir Ă l'installation d'une dictature. A- Le part dâAdolf Hitler, force du nouveau rĂ©gime. Etude dâun extrait du film documentaire
Ildécide alors une .. de toutes les entreprises et met en place un plan de développement de l'industrie basé sur les industries lourdes et les communications au détriment de .. et des industries de consommation. Des objectifs de production trÚs ambitieux sont décrétés.
GMUWC. Leçon no 4 Les rĂ©gimes totalitaires dans les annĂ©es 30 » Introduction Dans les annĂ©es 30 en URSS et en Allemagne des rĂ©gimes politiques qualifiĂ©s de totalitaires se mettent en place. Ils prĂ©sentent des similitudes, notamment dans leur maniĂšre dâencadrer la sociĂ©tĂ© quâils contrĂŽlent. Mais ils sont aussi diffĂ©rents, notamment quant aux objectifs finaux quâils entendent atteindre. ProblĂ©matique Quâest ce quâun rĂ©gime totalitaire et en quoi les rĂ©gimes communistes et nazis sont-ils Ă la fois semblables et diffĂ©rents ?S. v. p next page â Le rĂ©gime comm A â De LĂ©nine Ă Stall La mise en place du Guerre civile Novembre 1917 DĂ©cembre 1921 0 RĂ©quisition des rĂ©coltes dans les campagnes Mai-juin 1918 1921 au Xe CongrĂšs du PC Aâ De LĂ©nine Ă Staline 1917-1924 Trace En novembre 1917, alors que LĂ©nine et les bolcheviks ont pris le pouvoir en Russie, une guerre civile Ă©clate qui les oppose notamment aux partisans de lâancien communisme de guerre est mis en place entre 1918 et 1921 avec le contrĂŽle par lâĂ©tat de lâĂ©conomie, une nationalisation des industries et une interdiction de lâentreprise privĂ©e, une rĂ©quisition des produits agricoles et Pinterdiction des partis politiques autres que e parti bolchevik, devenant parti communiste en 1919. La guerre civile se conclut par la victoire des communistes en 1921 mais le pays est ruinĂ©, la guerre et la famine ont fait des millions de victimes. LĂ©nine dĂ©cide alors de mettre en place une nouvelle politique Ă©conomique la NEP. LâĂtat reste propriĂ©taire de la terre et des moyens de production, il garde le contrĂŽle des banques, des transports et du commerce extĂ©rieur mais LĂ©nine autorise les petites entreprises privĂ©es en rĂ©tablissant la libertĂ© du commerce intĂ©rieur. La fin des rĂ©quisitions pour les paysans et le remplacement des impĂŽts orcĂ©s par un impĂŽt unique en nature, fixĂ© chaque annĂ©e, les encouragent Ă Ă©couler leurs surplus. Enfin les capitaux Ă©trangers sont acceptĂ©s, LĂ©nine a restaurĂ© partiellement lâĂ©conomie de marchĂ©. B â Le grand tournant » Joseph lossif Vissarionovitch Djougachvili vers 1 943 20 individuelle arriĂ©rĂ©e Ă la grande agriculture collective avancĂ©e, au travail de la terre en commun, aux stations de machines et tracteurs, aux artels, aux kolkhozes basĂ©s sur la technique moderne, enfin aux sovkhozes gĂ©ants pourvus de centaines de tracteurs et de moissonneuses-batteuses. La rĂ©alisation du parti ici, câest que, dans ombre de rĂ©gions, nous avons rĂ©ussi ? dĂ©tourner les masses paysannes fondamentales de lâancienne voie capitaliste de dĂ©veloppement vers la voie nouvelle, la voie socialiste de dĂ©veloppement Staline, discours prononcĂ© le 7 novembre 1929. Manuel Hatier 2012, p. 64. Trace LĂ©nine meurt en 1924, deux ans aprĂšs la crĂ©ation de lâURSS. Staline sâinstalle comme maitre absolu du pouvoir aprĂšs avoir Ă©cartĂ© Trotski. En 1929, il dĂ©cide de mettre fin ? lâexpĂ©rience de la NEP qui heurtait lâidĂ©al communiste une minoritĂ© de paysans enrichis Ă©tait rĂ©apparue, les koulaks, ainsi quâune bourgeoisie de petits patrons ans les Villes, les nepmen. Il met en place la collectivisation les biens de production, terres , usines, qui Ă©taient propriĂ©tĂ© privĂ©e deviennent propriĂ©tĂ© collective aux mains de lâĂtat ou de coopĂ©ratives. Les paysans sont obligĂ©s de mettre en commun leurs terres, leurs outils et leur bĂ©tail dans de grandes fermes collectives, les Kolkhozes rnir une partie de leur seront ms en service dans les dĂ©lais prĂ©vus. Entreprise qui doit fournir du matĂ©riel, ne retarde pas lâenvoi dâĂ©quipements pour les grands chantiers. » Affiche soviĂ©tique, 1931. La tĂąche essentielle du plan quinquennal ?tait de faire passer notre pays de sa technique arriĂ©rĂ©e Ă une technique nouvelle, moderneâŠ. De transformer lâU. R. S. S de pays agricole et dĂ©bile⊠en un pays industriel et puissant, de passer de la petite Ă©conomie rurale morcelĂ©e sur la voie de la grande Ă©conomie collectivisĂ©e, dâĂ©liminer complĂštement les Ă©lĂ©ments capitalistes et de crĂ©er une base Ă©conomique pour la construction dâune sociĂ©tĂ© socialiste⊠Quel Ă©tait le maillon essentiel du plan quinquennal ? CâĂ©tait lâindustrie lourde. Car lâindustrie lourde peut reconstruire et mettre sur pied et lâindustrie dans son ensemble, et les ransports, et lâagriculture. Câest donc par elle quâil fallait commencer. » J. Staline, Doctrine de lâU. R. S. S. , 1938 Les rĂ©gions industrielles http//www. clg-montesquieu-evry. ac-versailles. fr Les rĂ©sultats de la planification http//histoire-geographie. wifeo. com 4 20 de lâĂ©conomie. En 1940, FIJRSS est devenue la 3Ăšme puissance industrielle mondiale, de nouvelles rĂ©gions se sont industrialisĂ©es Oural, Kouzbass. Mais lâEtat a sacrifiĂ© lâindustrie des biens de consommation vĂȘtements, alimentation qui ne fournit pas assez de produits Ă la population qui souffre de nombreuses pĂ©nuries. Par illeurs, lâagriculture est dĂ©sorganisĂ©e par la collectivisation forcĂ©e, les kolkhozes sont mal Ă©quipĂ©s, les rĂ©coltes deviennent insuffisantes et certaines parties de lâURSS comme lâUkraine connaissent la grande famine » de 1 933 qui fait 6 millions de morts. C â Terreur et propagande La dĂ©koulakisation Chaque nuit, tout le monde abattait, et lâon abattait tout bĆufs, moutons,porcs, mĂȘme les vaches. Celliers et hangars regorgeaient de viande. Il courait des bruits sinistres Faut abattre, câest plus Ă nous l » Abattez vite on va tout confisquer! » Et lâon abattait. On sâempffrait. Au dĂźner, dans les sbas, les tables ployaient sous le rĂŽti et le bouilli, les mentons dĂ©goulinaient de graisse Razmiotinov dĂ©barqua avec son groupe chez Damaskov au moment du dĂ©jeuner. Toute la famille Ă©tait attablĂ©e. Citoyen, on tâexpulse de chez toi, avec confiscation de tes biens et de ton cheptel. » Damaskov jeta sa cuillĂšre et se leva » -Pourquoi on me fait ça ? â On tâanĂ©antit comme classe. Jâai bien livrĂ© ma part de la rĂ©colte. â Ca nâa rien Ă voir. â Pourquoi alors quâon me chasse de chez moi et quâon me confisque ? Ces oi ! Câest du koulak en tant que classe Mikhail Cholokhov, Terres dĂ©frichĂ©es, Gallimard, 932. Ielivrescolaire. fr La police politique Strictement confidentiel » Du 17 dĂ©cembre 1 929 au 14 fĂ©vrier 1 930, le Guepeou a recensĂ© 38 Ă©meutes avec 251 70 participants. immense majoritĂ© de ces Ă©meutes a eu pour cause les opĂ©rations de collectivisation. Les mesures les plus Ă©nergiques ont Ă©tĂ© prises pour rĂ©primer ces Insurrections. Six soulĂšvements dans le district dâOstrog ont dĂ» ĂȘtre liquidĂ©s par la force des armes. Les kolkhozes organisĂ©s dans les villages et les bourgs InsurgĂ©s ont pu ĂȘtre maintenus malgrĂ© les soulĂšvements et aujourdâhui, le travail de collectivisation des utils agricoles, du cheptel, des semences, etc. continue. Actuellement, nous prĂ©parons la dĂ©portation de 8000 familles. Tous les dĂ©portĂ©s seront envoyĂ©s dans la rĂ©gion du Nord. » Rapport dun responsable communiste de la rĂ©gion de Voronej ? S. OrdjonikidĂ©, proche collaborateur de Staline 20 fĂ©vrier 1930. Les camps du goulag Quelques camps sous Staline Anne Applebaum, Goulag Une histoire, 2005. Entre 1931 et 1933, 3000 ulaks, tuaient en masse ceux qui Ă©taient dĂ©portĂ©s dans ce camp du goula& situĂ© Ă prĂšs de 10 000 kilomĂštres de Moscou. Entre 1937 et 1953, prĂšs de 3 millions de personnes â es SoviĂ©tiques, surtout, mais aussi des prisonniers de guerre allemands â y sont mortes Ă la tĂąche. La Kolyma nâĂ©tait pas un camp », Ă proprement parler, mais une multitude dâĂ©tablissements dissĂ©minĂ©s dans la taĂŻga, oĂč dĂ©tenus politiques et de droit commun travaillaient ensemble dans dâinnombrables mines dâor. Selon Robert Conquest, historien britannique, le taux de mortalitĂ© des condamnĂ©s atteignait 30 % la premiĂšre annĂ©e et sâapprochait de 100 la deuxiĂšme. A la mort de Staline, en 1953, il est enfin libĂ©rĂ© http//www. lexpress. fr, 30 juin 2012. es purges staliniennes SergueĂŻ Mironovitch Kostrikov dit Kirov, Ă©volutionnaire bolchevik et homme politique soviĂ©tique. Son assassinat marque le dĂ©but des Grandes Purges de la pĂ©riode stalinienne en URSS On se reprĂ©sente mal en Europe et en AmĂ©rique la besogne dâextermination accomplie par Staline Ă lâintĂ©rieur de lâURSS depuis quelque trois ans et en particulier lâannĂ©e derniĂšre. On a eu connaissance de procĂšs interminables, sanctionnĂ©s par lâexĂ©cution de personnalitĂ©s de premier plan. On sâest plus quâĂ©tonnĂ©s dâapprendre que les principaux chefs militaires ont Ă©tĂ© passĂ©s par les armes pour des motifs incroyables. Rien que pour lâarmĂ©e, on sâaccorde en URSS ? dmettre plus de trente mille dis aritions en majoritĂ© suivies dâexĂ©cutions Trace Avec Staline, un rĂ©gime de terreur est mis en place. Les paysans opposĂ©s Ă la collectivisation, surtout les koulaks paysans aisĂ©s, sont fusillĂ©s ou dĂ©portĂ©s dans les camps du goulag administration des camps de travail forcĂ© dans lesquels les prisonniers travaillaient dans les mines ou Ă la construction de voies de communication câest la dĂ©koulakisation qui toucha environ 2 millions de personnes. Une police politique Tcheka entre 1917 et 1922, GuĂ©pĂ©ou et OGPU jusquâen 1934, NKVD jusquâenl 946, MVD jusquâen 1954 ontrĂŽle la population, surveille les comportements contre-rĂ©volutionnaires et notamment hostiles Ă la collectivisation. A partir de 1 935, Staline mĂšne une vague dâĂ©puration au sein du parti communiste connue sous le nom de procĂšs de Moscou » qui dure jusquâen 1938. Elle touche de vieux responsables du parti communiste, compagnons de LĂ©nine, des savants et des militaires, accusĂ©s de trahison ou de complot. Nombreux sont les condamnĂ©s Ă mort, toute opposition au sein ou Ă lâextĂ©rieur du parti est Ă©liminĂ©e. Le culte de la personnalitĂ© Merci ? notre cher Staline pour notre enfance heureuse » ? Longue vie Ă Staline grand architecte du communlsme » Affiche soviĂ©tique, 1950. Moscou. En 1929 parait la Ligne GĂ©nĂ©rale. Entre 1930 et 1932 il voyage aux Ătats-Unis et en Europe. Il est dĂ©corĂ© de lâordre de LĂ©nine en 1939. La ligne gĂ©nĂ©rale â extrait 1 la vie dans les campagnes russes avant la collectivisation 1 -DĂ©crivez les conditions de vie des paysans russes habitat, Ă©quipement, animaux 2 â Quelle ambiance se dĂ©gage ? Quel est le rĂŽle de la musique ? 3 â A quelle scĂšne assiste t-on entre les deux frĂšres ? 4 â Quelle pĂ©riode agricole est Ă©voquĂ©e ? 5 â De quoi manquent les paysans ? â A qui Marfa va t-elle demander de raide et comment ce personnage est-il reprĂ©sentĂ© ? â Quel est le message principal dĂ©livrĂ© par cet extrait ? La ligne gĂ©nĂ©rale â extrait 2 Le Kolkhoze 1 âMarfa a-telle obtenu ce quâelle dĂ©sirait ? 2 âDĂ©crivez le tragique de la situation 3- Que propose Marfa ? 4 -Quelle est la rĂ©action des paysans ? 5 âQui sont les autres personnages qui tentent de convaincre la population? 6 -Comment sâappelle le kolkhoze finalement crĂ©e ? La ligne gĂ©nĂ©rale â extrait 3 LâĂ©crĂ©meuse La ligne gĂ©nĂ©rale â extrait Quel autre domaine que lâagriculture est cĂ©lĂ©brĂ© ? â Quelle atmosphĂšre la musique parvient-elle Ă crĂ©er ? â Comment la rĂ©ussite du modĂšle soviĂ©tique sâexprime t-elle ? Bibliographie â Sitographle un petit guide du CNDP http//www2. cndp. fr/TlCE/teledoc/mire/teledoc_lignegenerale. pdf Samuel LACHIZE, critique de cinĂ©ma Ă LâhumanitĂ© », analyse le film La ligne gĂ©nĂ©raleâ http//www. ina. fr/art-et-culture/cinema/video/CAF97063467/film -la-ligne-generale-deisenstein. fr. html Trace Le rĂ©gime stalinien repose aussi sur une intense propagande centrĂ©e sur la personne de Staline Ă laquelle sont attribuĂ©es toutes les qualitĂ©s câest le culte e la personnalitĂ©. Tous les moyens sont utilisĂ©s, radio, journaux, Ă©coles, artistes, pour donner Fimage de la supĂ©rioritĂ© du socialisme sur tout autre systĂšme. Au cinĂ©ma, Eisenstein tente dans ses films de faire approuver au spectateur le rĂ©gime communiste Octobre, La ligne gĂ©nĂ©rale, Le cuirassĂ© Potemkine. La jeunesse aussi est embrigadĂ©e dans des organisations, les pionniers 9-15 ans et les komsomols jusquâĂ 28 ans oĂč on inculque la morale communiste. Il â Le rĂ©gime nazi Aâ La mise en place dâune dictature La mise en place du rĂ©gime RĂ©publique de Weimar Adolf Hitler 0 0
Dans les annĂ©es 1930, l'Allemagne nazie est dominĂ©e par un rĂ©gime totalitaire. Cela correspond Ă un rĂ©gime politique qui par un ensemble de moyens propagande, terreur,.. cherche Ă soumettre et Ă se faire obĂ©ir de la population. Ce rĂ©gime se caractĂ©rise par la dictature de Hitler, la terreur qui en a rĂ©sultĂ©, l'embrigadement de la population et son idĂ©ologie antisĂ©mite et expansionniste. Adolf Hitler, aprĂšs une tentative de coup d'Ă©tat en 1923, est nommĂ© chancelier le 30 janvier 1933. AprĂšs avoir frĂ©quentĂ© certains groupes, son idĂ©ologie est raciste et antisĂ©mite il dĂ©fend la race aryenne. Il installe rapidement une dictature aprĂšs la formation du NSDAP, le parti nazi. Tous les partis autre que ce dernier sont interdits, il supprime aussi la libertĂ© d'opinion et celle de presse. Aussi, il instaure le culte de sa personnalitĂ© par exemple sur les affiches, il est reprĂ©sentĂ© en homme bon, qui guide le peuple, aussi, il occupe la plupart de la place sur ces derniĂšres. Il fait de la propagande avec la radio, le cinĂ©ma, les poĂšmes, la presse... Plus tard, une police politique est formĂ©e la Gestapo. De mĂȘme que la SA section d'assaut puis la SS escadron de protection. La Gestapo a pour mission de traquer les opposants politiques et de les envoyer en camps de concentration ou de les abattre ». Il y a aussi beaucoup de persĂ©cutions contre les homosexuels, les tziganes, les criminels... c'est la Terreur. Aussi, Hitler veut que l'ensemble de la population soit sur la mĂȘme longueur d'ondes il veut qu'une transmission » des idĂ©es nazies ait lieu. Des leurs jeunesses, il embrigade les personnes des organisations de jeunesse sont formĂ©es comme les jeunesses hitlĂ©riennes ». Il organise aussi de grandes parades sportives et militaires Ă sa gloire. La politique de Hitler et raciste et antisĂ©mite, il dĂ©fend la race aryenne. Ainsi, Ă lieu la nuit de cristal, du 9 au 10 novembre 1938 les magasins juifs sont dĂ©truits, les vitrines brisĂ©es. Des violences contre les juifs sont organisĂ©es contre l'Ătat, des marques apparaissent sur leur passeports et les mariages mixtes » sont interdits les lois Nuremberg en politique est aussi expansionniste il remilitarise la RhĂ©nanie en 1936, il rĂ©arme le pays avec le rĂ©tablissement de l'industrie d'armement, crĂ©ant une baisse du chĂŽmage. Il annexe l'Autriche en 1938 et attaque la Pologne le 1er septembre 1939.
RecensĂ© Kirill Postoutenko dir., Totalitarian Communication. Hierarchies, Codes and Messages, Bielefeld, Transcript, 2010, 316 pages. La querelle, datant de la Guerre Froide, entre les partisans de lâĂ©cole totalitaire et les rĂ©visionnistes a longtemps influencĂ© non seulement la vision de lâURSS, mais aussi le choix des objets dâĂ©tude. Si les premiers, qui devinrent les maĂźtres de la Kremlinologie [1], sâintĂ©ressĂšrent Ă la propagande, les seconds investirent le champ de lâhistoire sociale, de lâhistoire de la vie quotidienne et mirent en valeur le rĂŽle de la sociĂ©tĂ© et des individus dans lâĂ©volution du rĂ©gime. Ce sont les rĂ©visionnistes qui rĂ©volutionnĂšrent notre comprĂ©hension des processus de communication en URSS, en montrant comment les lettres des citoyens ordinaires participaient Ă la politique. Les lettres Ă©taient un moyen de pratiquer une double surveillance elles permettaient au peuple dâexercer une forme de contrĂŽle encadrĂ© sur les bureaucrates, et au rĂ©gime de disposer dâinformations sur ce que pensaient les citoyens. GrĂące Ă la correspondance, les individus pouvaient prĂ©senter une plainte, une revendication ou encore accuser, de maniĂšre intĂ©ressĂ©e, un voisin dâ actions hostiles au rĂ©gime » afin, par exemple, de rĂ©cupĂ©rer une piĂšce supplĂ©mentaire dans lâappartement communautaire [2]. Les investigations portant sur les journaux intimes ouvrirent de nouveau horizons Ă©pistĂ©mologiques, donnant naissance Ă lâhistoire de la subjectivitĂ© [3]. GrĂące aux nouvelles approches, les derniers travaux sur les mĂ©dias ne se contentĂšrent pas dâexaminer la propagande Ă travers la presse, la radio et la tĂ©lĂ©vision, mais prĂȘtĂšrent une attention particuliĂšre Ă sa perception dans la sociĂ©tĂ© [4]. Cette querelle ancienne semble dĂ©sormais dĂ©passĂ©e. Pourtant, nombreux sont encore ceux qui ne savent quels termes employer pour distinguer de façon explicite les pays comme lâURSS et lâAllemagne nazie, et les dĂ©mocraties libĂ©rales [5]. Kirill Postoutenko appose, lui, lâadjectif totalitaire » sur la couverture de cet ouvrage composĂ© de dix Ă©tudes de cas, prĂ©sentĂ©s par des sociologues, des politistes, des philologues et des historiens, lors dâun colloque organisĂ© Ă lâUniversitĂ© de Konstanz en Allemagne en 2009. Le livre traite de la communication comprise essentiellement dans le sens du discours politique et de la propagande. Son ambition nâest pas de se focaliser sur les divergences entre pays, mais de prĂ©senter des cas de communication totalitaire dans les pays dĂ©mocratiques pendant des pĂ©riodes spĂ©cifiques la France de Vichy et sous de Gaulle, les Ătats-Unis et la Grande-Bretagne de lâentre-deux-guerres et dans les jeunes dĂ©mocraties » la Kirghizie postsoviĂ©tique. La communication totalitaire est donc interprĂ©tĂ©e non pas comme un attribut des rĂ©gimes totalitaires », mais comme un type spĂ©cifique de communication ancrĂ© dans lâorganisation politique de la sociĂ©tĂ©. Le fondement thĂ©orique de lâouvrage se rĂ©sume Ă lâidĂ©e que la communication est une fonction de la vie sociale nâayant pas dâidentitĂ© propre et dont lâobjectif principal est de servir les membres de la sociĂ©tĂ©. Plusieurs contributions de lâouvrage sont influencĂ©es par les thĂ©ories fonctionnalistes du sociologue allemand Niklas Luhmann dont les Ćuvres sont beaucoup mieux connues en Allemagne quâen France oĂč lâon sâest toujours plus intĂ©ressĂ© aux travaux de JĂŒrgen Habermas, auteur de la thĂ©orie de lâagir communicationnel, aux antipodes de la pensĂ©e de Luhmann. Ce dernier refuse le concept dâaction individuelle au profit du rĂŽle des institutions qui organisent lâordre social. Quâest-ce quâune telle approche peut apporter Ă notre comprĂ©hension des processus de communication dans des rĂ©gimes politiques diffĂ©rents ? Communication et culte des dirigeants Cette approche fonctionnaliste permet dâabord dâinterroger le rĂŽle de la communication dans la construction des cultes de dirigeants. Kirill Postoutenko se livre Ă une analyse grammaticale des discours de Staline, Hitler et Roosevelt, et des matĂ©riaux de la presse Ă©voquant les dirigeants. Il arrive Ă la conclusion que la prĂ©sence de Staline dans ses propres discours est plus discrĂšte que la prĂ©sence de Hitler ou de Roosevelt dans leurs discours. Deux rĂ©gimes sâĂ©tant livrĂ©s au culte de la personnalitĂ© ont créé deux types distincts de rĂ©fĂ©rence des leaders Ă eux-mĂȘmes Ă©gocentrique chez Hitler, dĂ©personnalisĂ© » chez Staline. Si Staline fait peu rĂ©fĂ©rence Ă lui, son culte est construit par son entourage. En revanche, Hitler participe lui-mĂȘme Ă la construction de son culte. Nanni Baltzer explore la construction du culte de Mussolini dans la communication par image et par Ă©clairage des bĂątiments publics Ă Milan Ă lâoccasion des festivitĂ©s du 28 octobre 1933. La lumiĂšre faisait partie intĂ©grante des Ă©vĂ©nements de propagande dans lâAllemagne nazie et dans lâItalie fasciste. Baltzer examine un cas unique de communication sous le fascisme mĂȘlant les registres du religieux et du politique le portrait photographique gĂ©ant de Mussolini fut accrochĂ© sur lâendroit hautement symbolique de la façade de la cathĂ©drale de Milan. La stratĂ©gie de Mussolini Ă©tait de sacraliser le fascisme. En intĂ©grant des Ă©lĂ©ments religieux Ă sa propagande, le fascisme sâest appuyĂ© sur des actes et des images Ă forte charge positive ancrĂ©s dans la mĂ©moire collective. La photographie monumentale devait servir Ă crĂ©er une figure cultuelle la taille dĂ©mesurĂ©e du portrait suggĂ©rait la nature supra humaine et la grandeur du leader. Une communication totalitaire⊠dans la sphĂšre publique ? Certaines contributions reprennent le dĂ©bat sur lâexistence dâun espace public dans lâURSS stalinienne ou lâAllemagne nazie [6]. Pour le politiste Jean K. Chalaby, auteur du texte sur la communication publique dans les rĂ©gimes totalitaires, autoritaires et Ă©tatistes » la France gaulliste oĂč lâĂtat reste un acteur important dans la sphĂšre publique et continue Ă exercer un contrĂŽle sur les communications publiques, il nây a pas Ă proprement parler de sphĂšre publique dans les rĂ©gimes totalitaire et autoritaire, car le premier cherche Ă changer la maniĂšre dont les gens rĂ©flĂ©chissent, tandis que, pour le second, lâessentiel est de maintenir le statu quo, rĂ©duire les individus au silence. Ceux-ci lisent la presse entre les lignes et pratiquent lâescapisme. Lorenz Erren rĂ©pond de façon affirmative Ă la question de lâexistence dâune sphĂšre publique dans les rĂ©gimes totalitaires dans son article sur le gouvernement de Staline et sur ses pratiques de communication. Il affirme que lâhabilitĂ© politique de Staline consista Ă crĂ©er un nouveau type de sphĂšre publique obĆĄÄestvennostâ en russe, lui permettant non seulement de contrĂŽler, modifier, dĂ©truire et reconstruire les relations sociales, mais aussi de prĂ©venir tout risque dâopposition sociale. Lorenz Erren cherche Ă montrer le cĂŽtĂ© performatif de ces rĂ©unions en parlant des dĂ©clarations qui dĂ©crivent une action en mĂȘme quâelles ont valeur dâaction. Les rĂ©unions Ă©taient la scĂšne sur laquelle on apprenait Ă parler bolchevik et Ă agir Ă la SoviĂ©tique. Ainsi, la production des sujets staliniens rĂ©sultait de procĂ©dures de communication. Câest Ă©galement la sphĂšre publique qui assurait le contrĂŽle mutuel horizontal [7]. Une culture mĂ©diatique ? Lorenz Erren analyse lâobĆĄÄestvennostâ comme une forme de communication entre individus physiquement prĂ©sents, ce qui permet de dresser des parallĂšles avec la communautĂ© villageoise ou la sphĂšre publique urbaine prĂ©-moderne dans laquelle il nây avait pas, dit-il, dâobjets mĂ©diateurs, de supports de communication. Il insiste ainsi sur la diffĂ©rence avec la sphĂšre publique mĂ©diatisĂ©e des dĂ©mocraties libĂ©rales qui recourent, elles, Ă des mĂ©thodes de distanciation et de dĂ©personnalisation. Dmitri Zakharine, Jurij MuraĆĄov et Irina Wolf insistent, quant Ă eux, sur lâimportance des mĂ©dias dans les processus de communication totalitaire. Le paradoxe vient du contraste entre la pauvretĂ© informative des communications dans les Ătats totalitaires » et le dĂ©veloppement disproportionnel des technologies mĂ©diatiques qui servaient Ă transmettre ce maigre contenu. DâaprĂšs Jurij MuraĆĄov, le retard de la culture de lâĂ©crit en Russie donna une impulsion supplĂ©mentaire aux nouveaux mĂ©dias qui formaient le systĂšme culturel soviĂ©tique. En mĂȘme temps, dans la culture soviĂ©tique de la fin des annĂ©es 1920 et du dĂ©but des annĂ©es 1930, la littĂ©rature Ă©tait au fondement dâun nouveau mode de communication paradoxalement orientĂ© vers lâoralitĂ©. Pour cette raison, la radio devint le mĂ©dium principal de la production littĂ©raire et de sa rĂ©ception. LâintĂ©rĂȘt soviĂ©tique pour les technologies mĂ©diatiques est confirmĂ© par lâĂ©tude de Dmitri Zakharine qui montre comment les mĂ©dias Ă©lectro-acoustiques furent utilisĂ©s pour reconfigurer le paysage sonore traditionnel russe. Lâobjectif de la propagande qui passait par le son Ă©tait de dĂ©mystifier les sons des cloches de lâĂglise orthodoxe et, Ă lâinverse, de spiritualiser les sons industriels. Certains Ătats postsoviĂ©tiques souffrent encore de la pauvretĂ© des mĂ©dias en information. Irina Wolf montre comment la dĂ©pendance des journaux privĂ©s » vis-Ă -vis de lâĂtat kirghize influe sur le ton et le contenu des publications au sujet de lâorganisation islamiste radicale Hizb ut-Tahrir al-Islami. En comparant les articles de la presse kirghize, britannique et allemande du dĂ©but des annĂ©es 2000, elle conclut que la façon dont on y Ă©voque lâorganisation islamiste ne dĂ©pend pas du statut quâelle possĂšde dans ces trois pays, lĂ©gal en Grande-Bretagne ou illĂ©gal en Allemagne et en Kirghizie, mais plutĂŽt de lâindĂ©pendance des mĂ©dias vis-Ă -vis des autoritĂ©s. Technique dâingĂ©nierie sociale La propagande est une stratĂ©gie communicative et une technique dâingĂ©nierie sociale, dans la mesure oĂč elle cherche Ă construire et Ă assigner des identitĂ©s. Alexander Hanisch-Wolfram compare les discours du chancelier autrichien Engelbert DollfuĂ Ă Vienne en 1933 et ceux du marĂ©chal PĂ©tain en 1941, afin de comprendre les procĂ©dĂ©s de construction des identitĂ©s collectives autrichienne et française. La mythification de certaines notions servait Ă minimiser la variĂ©tĂ© des significations, Ă figer le sens et ainsi Ă renforcer le pouvoir. Selon lui, plus lâidentitĂ© collective Ă©tait complexe, plus nombreux Ă©taient les aspects de la vie touchĂ©s par la propagande et plus celle-ci peut ĂȘtre qualifiĂ©e de totalitaire. John Richardson retrouve la propagande totalitaire dans le journal britannique Reality des annĂ©es 1930. Dans le contexte politique et culturel spĂ©cifique de lâĂ©poque, le fascisme italien Ă©tait prĂ©sentĂ© sous un jour favorable dans les pages de ce journal qui cherchait Ă prĂ©server la puretĂ© » de lâidentitĂ© britannique et Ă la protĂ©ger de lâinfluence Ă©trangĂšre », câest-Ă -dire juive. Ă son tour, Werner Binder Ă©tudie lâimpact, sur lâimaginaire social, des communications Ă propos de lâusage de la torture dans les sociĂ©tĂ©s prĂ©-modernes, totalitaires et dĂ©mocratiques. Si les autoritĂ©s soviĂ©tiques utilisaient la torture contre leur propre population, aux Ătats-Unis, la torture Ă©tait essentiellement appliquĂ©e aux non-AmĂ©ricains. La torture et la communication sur celle-ci construisent ainsi une hiĂ©rarchie qui permet de sĂ©parer les bons citoyens des Ă©lĂ©ments hostiles. Si les capacitĂ©s de la communication politique Ă produire un culte des dirigeants, des hiĂ©rarchies et des identitĂ©s collectives ne font pas de doute, le livre ne tranche pas la question suivante dans quelle mesure la communication est-elle capable de dĂ©stabiliser lâordre politique et social ? En effet, dans lâouvrage, la communication est prĂ©sentĂ©e comme un processus unilatĂ©ral faisant abstraction de la rĂ©ception par les individus. Tous les apports de lâhistoire sociale, y compris de lâhistoire de la subjectivitĂ©, sont ainsi ignorĂ©s. La distinction Ă©tablie entre leaders et sujets fige les sociĂ©tĂ©s examinĂ©es. Pourtant, prendre en compte les rĂ©actions individuelles Ă la communication politique et examiner la communication Ă plusieurs niveaux, y compris du bas vers le haut les lettres au pouvoir » ou au niveau informel, permettrait de pousser encore plus loin les comparaisons et de nuancer ce tableau des hiĂ©rarchies, codes et messages », les trois thĂšmes qui structurent le livre. Il reste Ă espĂ©rer que le projet se poursuivra en accordant une attention aux niches semi-publiques de communication dans lesquelles des messages codĂ©s » permettaient Ă la communication de se libĂ©rer de la contrainte du rituel et du contrĂŽle.
développement construit sur le régime totalitaire stalinien