islamzikr pour la bonne mémoire; date commission attribution logement. comment installer iron tv pro; terrain avec ruine à vendre 06; prêtre exorciste catholique en belgique; bricorama recrutement; ou faire un stage en biologie; urgence dentaire meylan; film la mouche 1. bergson, la pensée et le mouvant explication de texte; mission HenriBergson Le rire Essai sur la signification du comique La Bibliothèque électronique du Québec Collection Philosophie Volume 16 : version 1.0 2. Elle permet la mémoire, et la mémoire permet la conscience, qui comme nous l'avons vu, permet le choix, et la création. : MLA: Copier Berthoz, Alain.« Les théories de Bergson sur la perception, la mémoire et le rire, au Bergson– La pensée et le mouvant – Introduction, « Le Mouvement rétrograde du Vrai »«. Telle est, consciemment ou inconsciemment, la pensée de la plupart des philosophes, en conformité d’ailleurs avec les exigences de l’entendement, avec les nécessités du langage, avec le symbolisme de la science. Pourles notes de bas de page : Times, 10 points. dition lectronique ralise avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5 x 11) dition complte le 14 aot 2003 Chicoutimi, Qubec. Avec la prcieuse coopration de M. Bertrand Gibier, bnvole, professeur de philosophie, qui a rcrit en grec moderne toutes les Nousabordons le langage aujourdâ hui, par le problème philosophique du rapport entre la pensée et le langage: entre lâ intériorité de la pensée et lâ extériorit s3zP. Henri Bergson, Henri Bergson, né le 18 octobre 1859 à Paris où il est mort le 4 janvier 1941, est un philosophe français. Il a publié quatre principaux ouvrages d’abord en 1889, l’Essai sur les données immédiates de la conscience, ensuite Matière et mémoire en 1896, puis L'Évolution créatrice en 1907, et enfin Les Deux Sources de la morale et de la religion en 1932. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1927. "Qu’est-ce qu’un jugement vrai ? Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la réalité. Mais en quoi peut consister cette concordance ? Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle l’affirmation vraie serait celle qui copierait la réalité. Réfléchissons-y cependant nous verrons que c’est seulement dans des cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application. Ce qui est réel, c’est tel ou tel fait déterminé s’accomplissant en tel ou tel point de l’espace et du temps, c’est du singulier, c’est du changeant. Au contraire, la plupart de nos affirmations sont générales et impliquent une certaine stabilité de leur objet. Prenons une vérité aussi voisine que possible de l’expérience, celle-ci par exemple la chaleur dilate les corps ». De quoi pourrait-elle bien être la copie ? Il est possible, en un certain sens, de copier la dilatation d’un corps déterminé à des moments déterminés, en la photographiant dans ses diverses phases. Même, par métaphore, je puis encore dire que l’affirmation cette barre de fer se dilate » est la copie de ce qui se passe quand j’assiste à la dilatation de la barre de fer. Mais une vérité qui s’applique à tous les corps, sans concerner spécialement aucun de ceux que j’ai vus, ne copie rien, ne reproduit rien." Bergson, La Pensée et le Mouvant Il fallait vous poser les questions suivantes 1 Quelle est la thèse développée dans ce texte ?2 Quelle est la définition courante du vrai ? Appliquez cette définition sur un exemple souvenez-vous du début de votre cours sur la vérité et de la définition de la vérité comme "adéquation de la chose et de l'esprit", du réel et du jugement".3 Bergson admet-il cette définition ?4 Quelle critique lui fait-il ?5 Qu'est-ce que le "réel" pour Bergson ? 6 Expliquer "c'est du singulier, c'est du changeant". A quoi peut-on opposer ces deux termes ? quel est le contraire de "singulier", quel est le contraire de "changeant"7 Quelle exemple de vérité Bergson donne-t-il ?8 Expliquez "même par métaphore". Que veut dire Bergson ? Relevez et expliquez le mot "copie". 9 Quelle conception de la vérité se dessine-t-elle dans ce texte ? A quelle conception s'oppose-t-elle ?La thèse développée par Bergson n'apparaît pas explicitement, elle doit être déduite de la critique de la conception classique de la vérité comme adéquation de la chose et du jugement, du réel et de l'esprit. Une affirmation vraie n'est pas une copie de la réalité, ou seulement dans des cas exceptionnels car il n'y a que du singulier et du Thomas d'Aquin, par exemple, la vérité est l'adéquation du réel et de l'esprit, de la chose et de l'objet adequatio rei et intellectus. Prenons par exemple la proposition "Il pleut". Soit il pleut réellement et alors mon affirmation est vraie, conforme au réel, soit il ne pleut pas et alors mon affirmation est fausse c'est une erreur, une illusion ou un précise que nous "aimons" à voir dans le jugement vrai quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle. Le mot "aimer" suggère que cette attitude n'a rien de rationnel, qu'elle est de l'ordre de l'opinion de la doxa, plutôt que le fruit d'un véritable raisonnement. L'affirmation vraie serait celle qui "copierait" la réalité" l'emploi du conditionnel indique que Bergson ne souscrit pas à cette conception de la vérité comme copie du réel. Pour Bergson, cette définition de la vérité comme "copie" ne s'applique qu'à des cas exceptionnels, par exemple celui que nous avons pris "il pleut"/"il ne pleut pas". En effet cette affirmation porte sur un événement singulier et changeant il pleut maintenant, mais dans dix minutes, la pluie s'arrêtera de "la plupart de nos affirmations sont générales et impliquent une certaine stabilité de l'objet". Bergson refuse cette conception de la vérité. Pour lui, la vérité ne réside pas dans la généralité et la stabilité car il n'y a que des événements singuliers, rien ne demeure semblable à lui-même, tout est en mouvement, les "étants" passent sans cesse d'un état à l'autre. La conception habituelle de la vérité dénature le réel. Nous cherchons à nous approprier le réel en le saisissant dans le concept, mais pour "saisir" le réel, nous sommes obligés de généraliser et de stabiliser, d'en faire tout autre chose que ce qu'il est vraiment. En définissant la vérité comme adéquation de la pensée et du réel, du réel et du jugement, et ramenant le réel au concept, nous manquons la vérité car nous manquons le réel lui-même qui se caractérise par la singularité et le donne comme exemple une vérité "aussi voisine que possible de l'expérience", c'est-à-dire un phénomène que l'on peut observer réellement la dilatation des corps, et non, par exemple, la gravitation. "la chaleur dilate les corps". Bergson se demande de quoi cette affirmation pourrait être la copie, autrement dit, à quel phénomène "réel" elle "correspond". On pourrait mettre ce phénomène en évidence en le photographiant, c'est-à-dire en le stabilisant dans le temps et dans l'espace, chaque cliché témoignerait ainsi d'un état de la barre de fer en un instant t, t', t''... Mais qu'avons-nous fait en photographiant la barre de fer ? Nous avons transformé le temps la durée en espace et nous avons manqué par conséquent la réalité du phénomène de dilatation qui se produit dans la durée. Bergson explique dans La Pensée et le mouvant, l'œuvre d'où est extrait ce texte, que la science "spatialise" la durée. L'affirmation "la barre de fer se dilate" est une métaphore du réel et non le réel lui-même, une façon de parler et non une façon d'être. La dernière phrase du texte "Mais une vérité qui s'applique à tous les corps, sans concerner spécialement aucun de ceux que j'ai vus, ne copie rien, ne reproduit rien." porte sur la singularité du réel. Pour Bergson, il n'y a que des événements singuliers. L'affirmation "Les barres de fer se dilatent", ou encore l'expression de cette "vérité" dans une loi scientifique exprimée dans une formule mathématique, applicable à tous les corps ne copie rien, ne reproduit rien, puisqu'elle s'applique à toutes les barres de fer en général et à aucune en particulier. Bergson veut dire ici que la science ne copie pas le réel, mais qu'elle le jugement vrai n'est donc pas une simple copie de la réalité. Le réel pour Bergson a deux caractères la singularité et le changement, alors que la plupart de nos jugements sont généraux et impliquent une stabilité de l'objet. Bergson conteste implicitement l'idée que la science, puisqu'il n'y de science que de l'universel, constituerait le seul et unique critère de la vérité et nous invite à chercher, au-delà du jugement une manière d'appréhender le réel sans le dénaturer, d'aller "aux choses mêmes" dans leur singularité jaillisssante... Il nomme cette faculté "l'intuition". Sujet Expliquer le texte suivant L’homme est organisé pour la cité comme la fourmi pour la fourmilière, avec cette différence pourtant que la fourmi possède les moyens tout faits d’atteindre le but, tandis que nous apportons ce qu’il faut pour les réinventer et par conséquent pour en varier la forme. Chaque mot de notre langue a donc beau être conventionnel, le langage n’est pas une convention, et il est aussi naturel à l’homme de parler que de marcher. Or, quelle est la fonction primitive du langage ? C’est d’établir une communication en vue d’une coopération. Le langage transmet des ordres ou des avertissements. Il prescrit ou il décrit. Dans le premier cas, c’est l’appel à l’action immédiate ; dans le second, c’est le signalement de la chose ou de quelqu’une de ses propriétés, en vue de l’action future. Mais, dans un cas comme dans l'autre, la fonction est industrielle, commerciale, militaire, toujours sociale. Les choses que le langage décrit ont été découpées dans le réel par la perception humaine en vue du travail humain. Les propriétés qu'il signale sont les appels de la chose à une activité humaine. Le mot sera donc le même, comme nous le disions, quand la démarche suggérée sera la même, et notre esprit attribuera à des choses diverses la même propriété, se les représentera de la même manière, les groupera enfin sous la même idée, partout où la suggestion du même parti à tirer, de la même action à faire, suscitera le même mot. Telles sont les origines du mot et de l’idée. Bergson, La pensée et le mouvant, 1934 La connaissance de la doctrine de l'auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Corrigé On admet souvent que le langage sert à communiquer ou à exprimer les idées que nous avons. On admet parfois à la réflexion que c’est grâce au langage que nous avons des idées. Mais les idées que le langage rend possible, quelle en est la nature ? Sont-elles des représentations des choses comme on le pense d’habitude ? Ou bien ces idées n’ont-elles pas une fonction simplement sociale comme le langage lui-même ? Tel est le problème que Bergson résout dans cet extrait de son ouvrage La pensée et le mouvant publié en 1934. Bergson veut montrer que les idées comme les mots sont inventés sur la base d’une faculté naturelle qui nous permet de remplir notre fonction sociale, de sorte que, ni les mots ni les idées que nous avons n’ont pour vocation première de nous permettre de nous représenter en vérité les choses. En quoi peut-on donc soutenir que le langage est naturel ? Quelle sa fonction première ou bien a-t-il diverses fonctions ? Est-il possible de concevoir que le mot et l’idée aient la même origine ? La diversité des langues amène à penser que les mots sont inventés. C’était déjà une thèse dans l’antiquité. Le montre le Cratyle de Platon où un des personnages du dialogue, Hermogène, soutient cette thèse. On lui a opposé, comme le personnage éponyme du dialogue du Platon, que le mot est naturel en ce qu’il signifie une chose et une seule, et de façon non arbitraire, quelle que soit la langue. À cette antique opposition, Bergson répond dans le premier moment de cet extrait en partant du caractère social de l’homme. Il permet à Bergson de comparer l’homme à la fourmi qui est un vivant social. Or, pour la fourmi comme pour l’homme, le but est de vivre en société, donc d’avoir un rôle déterminé et un rôle qui permette à la société de se perpétuer. Partant de ce principe, Bergson note la différence, à savoir que chez la fourmi, les moyens mis en œuvre sont donnés. C’est donc dire que ses organes et sa communication ont un fonctionnement inné c’est ce qu’on nomme l’instinct. Ainsi chez certaines fourmis il y a des ouvrières et des soldats qui sont physiologiquement distinctes. Par contre, chez l’homme, les moyens sont inventés. C’est le cas notamment des outils. L’homme, par la technique, crée les moyens de sa vie sociale. La fonction de chaque individu n’est pas innée. Bergson en tire la conséquence en ce qui concerne le langage. On doit comprendre implicitement que le langage fait partie des moyens qui permettent à l’individu de tenir son rôle social. Chez les insectes sociaux, il y a des signaux innés. Bergson considère donc légitime de penser que leur “langage” est naturel comme leurs “langues”, c’est-à-dire leur système de signaux, sont naturelles. Il n’en va pas de même chez l’homme. Il y a bien différentes langues inventées en quelque sorte. Elles ne sont pas naturelles mais conventionnelles. Par convention, il faut entendre quelque chose d’inventé et sur lequel une collectivité s’accorde. Mais soutient Bergson, le langage, entendu comme la faculté d’utiliser les mots, est une faculté naturelle. Pour préciser sa pensée, Bergson compare le fait de parler au fait de marcher. La bipédie est bien naturelle chez l’homme en ce sens qu’il est constitué physiologiquement pour marcher. Il n’en reste pas moins vrai que chaque homme apprend à marcher ce qui est acquis. De même chacun apprend une langue. Il est clair que la comparaison pêche par un côté en ce sens que tous les hommes marchent à peu près de la même façon alors que les langues semblent franchement différentes. Dès lors, ne peut-on pas les rapprocher quant à leur fonction ? Y a-t-il une fonction fondamentale du langage ou bien y en a-t-il plusieurs ? Bergson pose qu’il y a une fonction du langage qu’il nomme primitive. Par là il faut entendre une fonction qui est première au double sens de première dans le temps et de première quant à l’essence du langage. En effet, Bergson l’a liée à la vie sociale. Parler est donc une fonction qui est d’abord liée à la vie en société. C’est pour cela que cette fonction du langage est définie comme communication. On peut l’entendre au double sens du terme. D’une part, la communication, c’est produire un effet sur un autre en émettant un message, un tel effet pouvant être simplement de faire parvenir une information. D’autre part, la communication, c’est partager selon le sens étymologique. Dès lors, si le langage provient de l’être social de l’homme, il est d’abord communication. Cette conception semble conforme à la conception commune. Pourtant celle-ci consiste à penser que le langage est communication des idées que possède par ailleurs et de façon propre l’individu. Telle n’est pas la conception bergsonienne. En effet, cette communication n’est pas sa fin elle réside dans la coopération. Il faut entendre ce dernier terme comme le fait d’opérer ensemble, c’est-à-dire de faire ensemble ou de travailler avec les autres. Ce qui implique que chacun ait un rôle, une place définie, bref, que le travail ou les tâches soient divisés. Dès lors, comme ce travail ou ces tâches sont elles-mêmes créées ou inventées, il faut bien une langue tout aussi inventée qui permettent aux membres de la société de se comprendre pour que chacun joue son rôle social. Bref, la diversité des langues s’explique ainsi par l’inventivité des moyens que les hommes mettent en œuvre pour vivre en société. Or, on peut par le langage faire autre chose que communiquer pour agir. On peut s’exprimer, soit dire ce qu’on ressent ou pense. On peut prendre contact avec quelqu’un d’autre. On peut décrire un état de choses. On peut faire de la poésie voire comme Bergson le fait on peut parler du langage en l’utilisant. Bref, ces autres fonctions que nous empruntons à l’analyse de Jakobson 1896-1982 dans ses Essais de linguistique générale, respectivement les fonctions expressive, phatique, cognitive, poétique et métalinguistique, semblent aussi essentielles que la simple communication pour agir. Bergson prévient en quelque sorte l’objection en donnant deux possibilités donner des ordres la fonction conative de Jakobson, celle qui s’adresse au destinataire ou avertir la fonction cognitive de Jakobson. Ce qu’il traduit par prescrire et décrire. S’il est vrai que donner un ordre, c’est bien prescrire, l’équivalence entre avertir et décrire est moins évidente. Aussi veut-il montrer que dans les deux cas, il s’agit de préparer l’action avec les autres. En effet, la prescription vise à agir immédiatement, non pas en ce sens qu’il s’agit d’agir sur le champ, mais au sens où la prescription indique comment agir et sur quelle action mettre en œuvre. L’avertissement ou la description consiste en une action médiate. Comment ? En ce sens que le destinateur indique au destinataire ce qui permet de reconnaître la chose ou certains de ses prédicats afin qu’il puisse agir sur elle. Bergson peut alors indiquer les différentes institutions où opère le langage. L’industrie tout d’abord où parler est bien utilisé pour produire avec d’autres. Elle appartient au sens large à toute société qui implique que les hommes produisent en commun les moyens de leur vie. Le commerce ensuite, qui permet d’échanger les produits fabriqués, renvoie à une nécessité dans toute société dans la mesure où il y a une division des tâches. Et comment ne pas parler pour s’entendre sur les équivalences entre différents objets dans le cas du troc ou sur les prix ? L’armée enfin où il s’agit de défendre ou d’accroître la puissance d’une société au dépend ou contre d’autres sociétés. Cette dernière fonction apparaît nécessaire s’il est vrai qu’il y a une part de convention dans toute société humaine et que par conséquent l’unité de la société implique sa différence et son opposition avec les autres. L’ordre et la description de ce qu’il faut faire sont essentiels dans l’organisation militaire. Avec ces trois fonctions, c’est la société qui est implicitement décrite. Bergson généralise alors tout usage du langage est social. C’est dire que l’expression n’a pas d’autre sens dans un premier temps le sujet s’apprend à lui-même ce qu’il veut faire. S’exprimer, ce serait alors communiquer à soi-même. De même, le contact n’a de sens que par rapport à la coopération. Toutes les fonctions du langage peuvent donc se ramener à la fonction primitive telle que l’entend Bergson, à savoir assurer à l’individu l’insertion dans son rôle social. Reste que pour donner un ordre, pour avertir, encore faut-il que le langage représente la réalité. Dès lors, sa fonction première n’est-elle pas de représenter plutôt que de communiquer ? Sinon, comment comprendre les représentations qui appartiennent à chaque langue ? Bergson, en effet, pose que le langage ne décrit pas les choses en elles-mêmes si on peut dire mais décrit des choses qui sont celles de la perception humaine. Et effectivement, cela semble assez évident. Pourtant, cette perception, soutient-il, est elle-même liée au travail humain. Autrement dit, la perception ne nous donne pas les choses en tant que telles, mais ce qui dans les choses s’offrent à notre œuvre. Aussi le langage sert-il à fixer les prédicats des choses qui servent à l’action. Qu’est-ce à dire ? Bergson précise alors ce qui caractérise le mot. Faisant fond sur le fait qu’un mot – abstraction faite du nom propre – désigne une multiplicité de choses, l’auteur indique que ce regroupement se fait en fonction des actions possibles. Autrement dit, la synthèse qu’est toute perception, qui délimite des objets différents les uns des autres, a pour source l’action humaine. À partir de là, l’esprit humain a tendance à attribuer la même caractéristique à des choses différentes en fonction de l’identité d’action. Ce n’est donc pas seulement le mot qui est le même pour les mêmes actions. C’est aussi la pensée qui est la même. Or, un mot a toujours une signification qui est bien une pensée. Cette pensée ou idée n’est donc pas la simple représentation de la chose, c’est la représentation de ce qu’on peut faire de la chose. Bergson peut donc indiquer finalement que son propos était de montrer d’où viennent et le mot et l’idée. Par idée, il faut entendre une représentation générale, c’est-à-dire une représentation d’une multiplicité de choses diverses. Or, comment réunir le divers ? Il faut bien choisir une propriété commune. Celle-ci n’est pas le fait selon Bergson d’un pur esprit qui contemplerait les choses. Elle est à l’origine une opération qui tient à l’être social de l’homme. Aussi les idées et les mots ne sont rien d’autres que l’expression de l’utilité sociale. C’est dire qu’il ne faut pas y chercher une source de vérité. Aussi Bergson a-t-il déterminé les origines du mot et de l’idée. Elles sont la perception humaine et la sociabilité humaine. Les deux origines se retrouvent et dans le mot et dans l’idée. Disons donc en guise de conclusion que le problème dont il est question dans ce texte est celui de l’essence du langage, c’est-à-dire le problème de savoir ce qu’il permet de faire en nous donnant l’impression de représenter la réalité. Bergson, dans cet extrait de La pensée et du mouvant publié en 1934, a voulu montrer que le langage était fondamentalement social, c’est-à-dire qu’il est l’instrument naturel qui permet aux hommes d’inventer des façons de se représenter des actions possibles sur et avec les choses à faire avec les autres hommes. Le langage n’est donc pas destiné à représenter les choses en vérité. Il serait bien plutôt un obstacle. On pourrait dès lors se demander s’il est possible et comment de surmonter cet obstacle. Qu’est-ce qu’un jugement vrai ?Qu’est-ce qu’un jugement vrai ? Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la réalité. Mais en quoi peut consister cette concordance ? Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle l’affirmation vraie serait celle qui copierait laréalité. Réfléchissons-y cependant nous verrons que c’est seulement dans des cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application. Ce qui est réel, c’est tel ou tel fait déterminé s’accomplissant en tel ou tel point de l’espace et du temps, c’est du singulier, c’est du changeant. Au contraire, la plupart de nosaffirmations sont générales et impliquent une certaine stabilité de leur objet. Prenons une vérité aussi voisine que possible de l’expérience,celle-ci par exemple la chaleur dilate les corps ». De quoi pourrait-elle bien être la copie ? Il est possible, en un certain sens, de copier la dilatation d’un corps déterminé à des moments déterminés, en la photographiant dans ses diverses phases. Même, par métaphore, je puis encore dire que l’affirmation cette barre de fer se dilate » est la copie de ce qui se passe quand j’assiste à la dilatation de la barre defer. Mais une vérité qui s’applique à tous les corps, sans concerner spécialement aucun de ceux que j’ai vus, ne copie rien, ne reproduit La pensée et le mouvant,1934Corrigé du sujet de l’extrait de Henri Bergon Il est question dans ce texte de la de l’auteur La vérité est dite commel’affirmation qui concorde avec la réalité. Or cette concordance n’est passeulement une copie de la Bergson 1859- 1941 a beaucoup écrit sur la vérité, et sur la pense etre autre que ce qu’on appelle vérité n’est qu’un fil conducteurque nous nous donnons pour agir. La vérité est alors relative. La vérité permet de satisfaire ses besoins, donc de n’aviez pas besoin de connaître la doctrine de Bergson ce qui estprécisé sous le texte ; elle pouvait vous aider à comprendre ce texte.→ Tous les autrescorrigés et sujets du bac philo 2013→ 1er sujet de S de philo au bac 2013 corrigé Peut-on agir moralementsans s’intéresser à la politique ?→ 2nd sujet de S au bac philo corrigé Le travail permet-il de prendre conscience de soi ? Sujet corrigé de l'épreuve du BAC L 2009 de Philosophie Sujet de dissertation n°2 La langage trahit-il la pensée ? Analyse du sujet Il s'agit de s'interroger sur les rapports entre pensée et langage, avec comme présupposé que la pensée est première et que le langage ne serait que le moyen ou l'instrument de la rendre sensible. A partir d'expériences concrètes incompréhensions, malentendus, termes impropres à exprimer une idée,..., il faudra s'interroger sur les relations entre pensée et langage en déployant les différents sens du terme trahir » s'agit-il de manquer à quelque chose que l'on devrait observer trahir un secret ? De tromper trahir quelqu'un intentionnellement, ou de révéler ce qui est caché ou tu comme un sourire trahit une satisfaction intérieure Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiProblèmes posés par le sujet Attention à ne pas réduire le sujet à peut-on penser sans le langage ? » ou le langage est-il second par rapport à la pensée ? » Les problèmes posés par le sujet renvoient au lien entre pensée et langage, en comprenant le langage au sens large, qu'il s'agisse du langage courant, du langage mathématique ou conceptuel, du langage artistique rappel on parle de système de communication par signaux chez les animaux, pas de langage du fait qu'il n'exprime pas de pensée Peut-on supposer une pensée parfaite, claire que le langage obscurcirait ? Si le langage peut trahir ma pensée, suffit-il de mieux exprimer ce que je conçois clairement ? N'est-il pas de l'essence même de la pensée que de constituer par et dans le langage ? Annonce du plan La pensée comme travail de conception et d'intellection claire et distincte bute souvent sur la langage incapable de la retranscrire le langage me trompe I Un effort d'attention et de recherche de la vérité suffirait alors à produire un discours équivalent à une pensée II Mais il appartient à la nature de la pensée de ne pas exister sans langage, le langage révèle alors la pensée III 1- Le langage, obstacle à l'expression correcte de la pensée A. Le langage trahit la pensée en manquant à son devoir de transcription fidèle des idées a expérience familière de malentendus Rappeler le double sens de malentendu mal exprimé et mal compris. Les mots manquent pour exprimer une pensée pourtant claire à mon esprit. b le langage comme masque de la pensée cf .Descartes pour qui la cause d'erreurs vient de ce que les hommes donnent leur attention aux paroles plutôt qu'aux choses et leur consentement à des termes qu'ils n'entendent point » Principes de la philosophie, §74 c distinction présumée entre activité conceptuelle et transmission langagière Cf. le projet de Leibniz de langage universel où les signes ne renverraient qu'à des formes conçues par l'entendement mal parler, ce n'est pas utiliser des mots de travers mais ne point y attacher d'idées claires » Nouveaux essais sur l'entendement humain le langage trahit alors la pensée parce qu'il n'identifie pas l'idée au mot correspondant d'où le projet de langage universel mathématique B. La pensée se servirait alors du langage comme outil qui lui échapperait a la pensée trahie par le langage, c'est-à-dire trompée cf. les exemples d'ambiguïtés qui viendraient des mots, de leur contexte, mais pas des choses qu'ils sont chargés d'exprimer b la précipitation, facteur d'erreur, de trahison par les mots d'idées claires cf. les dialogues entre Socrate et ses interlocuteurs Gorgias par exemple et le recherche de la définition de la rhétorique Socrate exprime par ses interrogations une pensée que ses interlocuteurs emportés par la passion, défigurent Comment trouver des cours de philo ? 2- Un effort d'attention et de recherche de la vérité suffirait alors à produire un discours équivalent à une pensée A. L'attention à la pensée passe par un travail d'intellection, pas d'expression a Si le langage trahit la pensée, au sens où il manque à son devoir de l'exprimer correctement, il suffit d'une méthode correcte pour réparer cette erreur ». b l'assemblage qui se fait dans le raisonnement n'est pas celui des noms mais bien celui des choses signifiées par les noms » Principes de la philosophie c La trahison du langage par la pensée se corrige » par l'exercice d'une pensée méthodique si je pense correctement, je ne peux que m'exprimer clairement. B. Le langage, un outil à discipliner par un exercice de la raison a la correspondance stricte entre signes et idées Cf. le projet leibnizien de mathesis universalis les mots renvoient à des idées universelles, comme le montre le langage mathématique ce qui fait problème n'est pas le langage mais les langues et un usage erroné de la raison b attacher aux mots des idées claires » Leibniz La pensée se trompe elle-même lorsque la raison divague le langage reflète un mauvais usage de l'entendement qui s'éloigne de la vérité et donc s'exprime par un langage erroné. 3- Il appartient à la nature de la pensée de ne pouvoir exister sans langage, le langage révèle alors la pensée A. Le langage trahit au sens de révèle la pensée, implicite ou explicite a le sens est pris dans la parole » Merleau-Ponty Il n' y a de pensée que parce que le sens se construit avec autrui, la parole n'est pas le signe » de la pensée, elles sont enveloppées l'une dans l'autre » Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception Passer du langage formel à la parole humaine pour montrer que le travail de révélateur de la pensée se fait parce qu'il y a intersubjectivité entre deux êtres de discours b la pensée est inséparable de ce dans quoi et par quoi elle s'exprime cf. l'usage du langage qui construit ou détruit une pensée l'expérience de la promesse ou du mensonge et préciser alors que la pensée est entendue au sens large de tout ce qui se fait en nous tel que nous l'apercevons immédiatement et par nous-mêmes » Descartes et non pure intellection. B. La pensée se déploie dans l'espace du langage, parce que les mots n'ont pas de sens, ils n'ont que des usages » Wittgenstein a revenir sur la pensée comme risque et comme recherche de la vérité au sein d'un dialogue penser, c'est interroger avec d'autres le sens des mots cf. dialogues socratiques b le langage peut aussi révéler une pensée implicite voire inconsciente rappeler la démarche freudienne où le langage est ce qui fait advenir les pensées et désirs inconscients. Conclusion Nous avons tenté de montrer que si le langage peut trahir la pensée, ce n'est pas au sens où il ne remplirait pas une fonction servile de transcription d'une pensée pure, claire et distincte mais que c'est tout le risque du lange de trahir c'est-à-dire complètement révéler le travail secret de la pensée qui prend chair dans l'expérience humaine du dire. On pourrait alors se demander si le langage poétique ou artistique n'est pas le lieu d'une pensée non pas trahie mais servie et déployée dans l'expérience esthétique. Corrigé réalisé par Brice de Villers, professeur de philosophie au lycée Léonard de Vinci, Levallois-Perret. Afin de mieux saisir les enjeux du présent texte nous allons tout d’abord le réinscrire au sein du contexte où il prend place. Le recueil de conférences auquel il appartient s’intitule L’énergie spirituelle. La conférence précise, dont nous avons la retranscription textuelle s’intitule, la conscience et la vie, le titre de l’extrait du paragraphe que nous étudions est l’activité créatrice. Troistitres avec lesquels nous pouvons d’emblé de jeux supposer que Bergson dispose l’homme à une certaine immanence au sein de son activité. De quelle manière l’homme est-il disposé à tirer de lui même plus qu’il ne comporte? Rappelons tout d’abord les grandes lignes que Bergson à avancé avant d’arriver à ce texte qui sera clé de la compréhension de l’ensemble de la conférence. La vie est unecontraction entre ce qui n’est pas encore et ce qui n’est déjà plus. Un trait d’union tiré entre futur et passé. Si ce trait d’union vital est celui d’un choix, la conscience s’y ajoute, s’il est celui d’un automatisme, la conscience s’en retire. C’est ici que le concept de créativité intervient, même si la vie nécessite contraction et accumulation de matière elle peut aussi prendre une dimensionexplosive. Comme un ressort qui aurait été suffisamment contracté pour se redéployer dans toute sa longueur plus un nouveau bond que cette libération soudaine d’énergie permet. Le tout étant de lier ces deux mouvements en une dialectique constructive, c’est l’évolution de la vie dans sa capacité adaptative. Cependant je crois me rappeler d’une boutade préventive une tête en forme de marteau est propreà ceux qui veulent enfoncer des clous ! », est-ce la bonne direction qu’une vision instrumentaliste de l’étincelle explosive de la vie dont on pourrait tirer profit pour de meilleures capacités adaptatives? Ce texte est d’avantage orienté dans la supposition d’une prédisposition artistique à l’expression et non de la spécification de techniques efficientes. Construire le monde en l’expérimentantet non l’expérimenter dans des schémas construits selon les normes de l’efficacité productrice. Cela suppose des gestes qui s’opèrent librement, sans réflexivité prématurée, sans un voile trop opaque entre ce qui veut être exprimé et le sens qui s’en dégage. Le contexte d’expression n’est pas perverti par le moi superficiel de la vie quotidienne. Le bouillonnement interne rayonne au-delà des dit la figuration du moi par l’expression peut néanmoins parfois être terriblement castratrice. En effet le sens qui s’en dégage est emprisonné dans les mots et ne convaincra plus par la multiplicité irréductible des possibles non encore exprimés. C’est renoncer à son moi profond et comprendre le contenu de ce moi par l’exercice de sa diffusion. La difficulté résidant dans la capacité depeindre le tableau tout en construisant le cadre qui va le contenir; norme nécessaire à l’exposition de celui-ci. Ainsi l’œuvre devient visible, peut être énormément d’ineptie va être divulgué à son sujet, mais par l’exercice de ce message transmis, l’homme se hausse au dessus de lui-même. Peut être y a-t-il eu crise dans le passage à l’action du langage ?; décomposition de l’unité profonde du moi etrecomposition pour se définir autrement dans l’expression. Même si l’expression est risque, c’est un processus extrêmement stimulant pour la conscience qui soupèse et rassemble tout ce qui la compose pour devenir autre. Par ce processus une liberté s’offre à lui et les directions multiples qu’elle permet d’emprunter exaspère la conscience en activité. Voici beaucoup de lyrisme. Une explicationmoins survolée du texte est nécessaire. Bergson l’annonce dès la première phrase il s’agit de comprendre les enjeux qui se dégagent d’une mise en rapport de la pensée et de la matière. Ces deux variables étant interdépendantes il faut maintenant distinguer trois lieux où elles entrent en relation. Premièrement, la pensée laissée seule au sein du corps Mettons donc,… ,il y a de la confusion.….

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