Eneffet, la victime bĂ©nĂ©ficie d'une rĂ©paration forfaitaire (Article L431 -1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale ), Ă savoir : [] Il conteste au salariĂ© la possibilitĂ© de demander parallĂšlement au conseil de prud'hommes de condamner la mĂȘme sociĂ©tĂ© Ă lui verser des dommages-intĂ©rĂȘts sur le fondement de l'article L. 1152-1 du code
Lerefus d'accepter un poste de tĂ©lĂ©travailleur n'est pas un motif de rupture du contrat de travail. L'accident survenu sur le lieu oĂč est exercĂ© le tĂ©lĂ©travail pendant l'exercice de l'activitĂ© professionnelle du tĂ©lĂ©travailleur est prĂ©sumĂ© ĂȘtre un accident de travail au sens de l'article L. 411-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale.
L 411-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale et 1315 du code civil ; Mais attendu qu'un accident qui se produit Ă un moment oĂč le salariĂ© ne se trouve plus sous la subordination de l'employeur constitue un accident du travail dĂšs lors que le salariĂ© Ă©tablit qu'il est survenu par le fait du travail ;
Unrecours notifiĂ© Ă lâadresse du siĂšge de lâĂ©tablissement principal de la personne morale et non pas Ă lâadresse de son Ă©tablissement secondaire titulaire du permis de construire, telle que cette adresse est renseignĂ©e par lâarrĂȘtĂ© contestĂ© et le formulaire « CERFA », est irrecevable au regard de lâarticle R.600-1 du Code de lâurbanisme.
Codede la santĂ© Pour en savoir plus sur les rĂ©fĂ©rences lĂ©gales historiques concernant la profession de lâassistant (dâhygiĂšne) sociale (pas matiĂšre dâexamen) ArrĂȘtĂ© grand-ducal du 16 juillet 1935, portant institution du diplĂŽme d'assistante sociale de l'Etat luxembourgeois.
QVuMCTt. ï»żRĂ©sumĂ© du document L'assurance contre les accidents du travail est l'une des branches du droit social les plus anciennes. Elle est issue de la loi du 9 avril 1898. Par la suite, plusieurs lois sont venues Ă©tendre cette garantie loi du 30 octobre 1946 notamment. Aujourd'hui, l'article L. 411-1 figure au livre IV du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Il s'agit d'une disposition d'ordre public, c'est-Ă -dire qu'aucune convention ne peut venir y dĂ©roger. Sommaire L'existence d'un fait accidentel La notion d'accident Le caractĂšre professionnel du fait accidentel La dĂ©limitation du lieu et du temps de travail La dĂ©termination du lieu de travail La dĂ©termination du temps de travail La charge de la preuve du fait accidentel et la prĂ©somption d'imputabilitĂ© La charge de la preuve du fait accidentel La prĂ©somption d'imputabilitĂ© Extraits [...] 411-1, la jurisprudence de la Cour de cassation a trĂšs longtemps caractĂ©risĂ© l'accident du travail par un fait violent et soudain ayant provoquĂ© une lĂ©sion corporelle au salariĂ© Chambre sociale â 7 octobre 1965. Plus tard, elle abandonnera ce critĂšre de violence pour privilĂ©gier la soudainetĂ© de l'action ayant provoquĂ© ce dommage corporel Chambre civile 2e 18 juin 2015. Ce critĂšre de soudainetĂ© permet de diffĂ©rencier l'accident du travail de la maladie professionnelle qui s'Ă©tablit sur le long terme. La jurisprudence a pu remettre en cause Ă de rares fois le critĂšre de soudainetĂ©, lorsque le fait accidentel peut ĂȘtre dĂ©terminĂ© une piqĂ»re d'insecte lors du travail. [...] [...] La dĂ©limitation du lieu et du temps de travail A. La dĂ©termination du lieu de travail Lorsque l'on parle de lieu de travail, on pense avant tout aux locaux oĂč le salariĂ© effectue ses missions. Toutefois, cela peut concerner les dĂ©pendances au sein desquelles l'employeur Ă une autoritĂ©. On trouve notamment les espaces permettant aux salariĂ©s de se restaurer, de prendre une pause. Doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des accidents du travail, les accidents intervenus dans ces espaces de restauration dĂšs lors que le salariĂ© use de ces lieux pour se restaurer et non pour effectuer un acte contraire Ă la destination de ces lieux Chambre sociale du 11 juin 1970. [...] [...] La charge de la preuve du fait accidentel et la prĂ©somption d'imputabilitĂ© A. La charge de la preuve du fait accidentel La charge de la preuve de l'accident du travail incombe au salariĂ© se disant victime. Si le salariĂ© est dĂ©cĂ©dĂ© suite au fait accidentel, c'est Ă ses ayants droit que revient la charge de dĂ©montrer que le fait accidentel est bien intervenu sur le lieu de travail et sur le temps de travail. Des affirmations seules du salariĂ© victime ne peuvent suffire Ă dĂ©montrer le fait accidentel, il doit Ă©tablir les circonstances prĂ©cises dans lesquelles l'accident a eu lieu. [...] [...] S'agissant du temps prĂ©cĂ©dent ou suivant le travail, ce temps peut ĂȘtre concernĂ© par les dispositions de l'article L. 411-1 du CSS. Ce temps est considĂ©rĂ© comme un temps de travail dĂšs lors qu'il est liĂ© au travail. Par exemple, le temps passĂ© dans les vestiaires de l'entreprise pour se changer, se prĂ©parer Ă©quipements spĂ©cifiques, se laver. L'activitĂ© exercĂ©e par le salariĂ© au moment de la survenance de l'accident doit ĂȘtre purement professionnelle, elle ne peut ĂȘtre Ă©trangĂšre Ă ses missions professionnelles. [...] [...] Le caractĂšre professionnel du fait accidentel L'article L. 411-1 du CSS prĂ©cise que le fait accidentel doit ĂȘtre de nature professionnelle. Pour ce faire, il doit ĂȘtre survenu durant le temps de travail et sur le lieu de travail. Selon un arrĂȘt de l'AssemblĂ©e plĂ©niĂšre de la Cour de cassation, on peut considĂ©rer que le fait que le salariĂ© soit soumis Ă l'autoritĂ© et Ă la surveillance de son employeur, il se trouve au temps et au lieu du travail » arrĂȘts du 3 juillet 1987. [...]
Constitue un accident du travail un Ă©vĂ©nement ou une sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements survenus Ă des dates certaines par le fait ou Ă lâoccasion du travail dont il est rĂ©sultĂ© une lĂ©sion corporelle. Ainsi peuvent bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge spĂ©cifique aux accidents du travail, les personnes victimes dâagression ou ayant subi un choc Ă©motionnel au temps et au lieu du travail et qui dĂ©veloppent Ă la suite des faits, des pathologies dues au stress post traumatique. Lâarticle du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale qui pose en principe que tout accident survenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail quelle quâen soit la cause est considĂ©rĂ© comme un accident du travail, institue une prĂ©somption dâimputabilitĂ© de lâaccident du travail. La Cour de cassation considĂšre que les juges du fond apprĂ©cient souverainement si un accident est survenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail. Cass. Civ. 2, 1er juillet 2003 n° Un entretien ou une rĂ©union avec votre employeur sont de nature Ă vous provoquer une dĂ©pression nerveuse pris en charge au titre des accidents du travail DĂšs lors quâelle a constatĂ© quâune dĂ©pression nerveuse Ă©tait apparue soudainement deux jours aprĂšs un entretien dâĂ©valuation au cours duquel lui avait Ă©tĂ© notifiĂ© un changement dâaffectation, et consĂ©cutive, selon lâexpertise mĂ©dicale technique, Ă cet entretien, la cour dâappel de Bordeaux Ă©tait fondĂ©e Ă en dĂ©duire quâil sâagissait dâun accident du travail. Cass. Civ. 2, 1er juillet 2003 n° Cour dâAppel de Bordeaux, 21 mars 2002 n° 173868 Par ailleurs, la prĂ©somption dâimputabilitĂ© demeure lorsque lâaccident aggrave un Ă©tat pathologique prĂ©existant. Lorsquâun accident du travail entraĂźne lâaggravation dâun Ă©tat pathologique prĂ©existant nâoccasionnant pas lui mĂȘme dâincapacitĂ©, la totalitĂ© de lâincapacitĂ© du travail rĂ©sultant de cette aggravation doit ĂȘtre prise en charge par la lĂ©gislation des accidents du travail. Un syndrome dĂ©pressif rĂ©actionnel Ă pression psychologique mĂ©dicalement constatĂ©, ayant gĂ©nĂ©rĂ© un arrĂȘt de travail peut ĂȘtre la consĂ©quence immĂ©diate et soudaine dâĂ©vĂ©nements liĂ©s Ă une rĂ©union de travail au cours de laquelle une salariĂ©e a Ă©tĂ© soudainement prise Ă partie et a subi diffĂ©rents reproches de la part de tous les participants. Cour dâappel dâAgen 10 novembre 2009 n° 08/01037,425 - Une lettre de votre employeur est de nature Ă vous provoquer une dĂ©pression nerveuse pris en charge au titre des accidents du travail Aux termes de lâarticle L 411-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle quâen soit la cause, lâaccident survenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail Ă toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs dâentreprise ». Si ce texte Ă©dicte une prĂ©somption dâimputabilitĂ© au travail dâun accident survenu au lieu et au temps du travail, le caractĂšre professionnel dâun accident non survenu au temps et au lieu du travail peut ĂȘtre reconnu si la victime Ă©tablit quâil est survenu par le fait du travail. Ainsi, le contenu dâun courrier de lâemployeur est de nature Ă provoquer un traumatisme psychologique pris en charge au titre des accidents du travail. Cour dâAppel de Riom, 21 juin 2011 n° 10/02124 Ăric ROCHEBLAVE Avocat SpĂ©cialiste en Droit Social Barreau de Montpellier Blog de lâActualitĂ© du Droit du travail
Est Ă©galement considĂ©rĂ© comme accident du travail, lorsque la victime ou ses ayants droit apportent la preuve que l'ensemble des conditions ci-aprĂšs sont remplies ou lorsque l'enquĂȘte permet Ă la caisse de disposer sur ce point de prĂ©somptions suffisantes, l'accident survenu Ă un travailleur mentionnĂ© par le prĂ©sent livre, pendant le trajet d'aller et de retour, entre 1° la rĂ©sidence principale, une rĂ©sidence secondaire prĂ©sentant un caractĂšre de stabilitĂ© ou tout autre lieu oĂč le travailleur se rend de façon habituelle pour des motifs d'ordre familial et le lieu du travail. Ce trajet peut ne pas ĂȘtre le plus direct lorsque le dĂ©tour effectuĂ© est rendu nĂ©cessaire dans le cadre d'un covoiturage rĂ©gulier ; 2° le lieu du travail et le restaurant, la cantine ou, d'une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, le lieu oĂč le travailleur prend habituellement ses repas, et dans la mesure oĂč le parcours n'a pas Ă©tĂ© interrompu ou dĂ©tournĂ© pour un motif dictĂ© par l'intĂ©rĂȘt personnel et Ă©tranger aux nĂ©cessitĂ©s essentielles de la vie courante ou indĂ©pendant de l'emploi.
1. DĂ©finitions Il faut distinguer entre lâaccident du travail proprement dit et lâaccident de trajet qui y est assimilable. Lâaccident du travail Article L. 411-1 Code de la sĂ©curitĂ© sociale est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle quâen soit la cause, lâaccident survenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail Ă toute personne travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chef dâentreprise. Selon la jurisprudence trois conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies pour quâon retienne la qualification dâaccident du travail - la soudainetĂ© de lâĂ©vĂ©nement, du fait accidentel critĂšre essentiel qui permet de distinguer lâaccident du travail de la maladie professionnelle. Le fait accidentel doit avoir une origine et une date certaine, ce qui exclut de la qualification les traumatismes nĂ©s dâune sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements Ă Ă©volution lente comme la rĂ©pĂ©tition dâun geste Soc. 26 juin 1980 ou encore des affections microbiennes contractĂ©es Ă lâoccasion du travail. - une lĂ©sion corporelle qui trouve son origine dans le fait accidentel La lĂ©sion corporelle peut ĂȘtre externe ou interne - un lien entre lâaccident et le travail. Lâaccident doit ĂȘtre intervenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail. Le contrat de travail doit ĂȘtre en cours dâexĂ©cution, ce qui implique que lâaccident soit arrivĂ© sur un lieu et pendant un temps oĂč le salariĂ© est soumis Ă lâautoritĂ© de son employeur, et plus largement Ă lâoccasion des activitĂ©s professionnelles du salariĂ©. Accident de mission pas de distinction entre lâaccident survenu Ă lâoccasion dâun acte de la vie et un acte de la vie courante cas dâun salariĂ© dĂ©cĂ©dĂ© dans sa chambre dâhĂŽtel Ă lâoccasion dâun voyage professionnel Soc. 19 juillet 2001 Plus gĂ©nĂ©ralement, peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme accident du travail les accidents ayant eu lieu au sein de lâentreprise et de ses dĂ©pendances cantine, parking situĂ©s Ă lâintĂ©rieur de lâentreprise, au domicile du salariĂ© quand celui-ci travaille habituellement Ă son domicile et que lâaccident a eu lieu Ă lâoccasion de lâexĂ©cution de travaux confiĂ©s par lâemployeur. A lâinverse nâa pas de lien avec le travail . lâaccident intervenu en dehors des temps et lieu de travail ;. lâaccident intervenu pendant le temps de travail et sur le lieu de travail alors que le salariĂ© occupe des fonctions qui sont Ă©trangĂšres Ă son activitĂ©.. lâaccident qui a lieu dans lâentreprise mais hors du temps de travail quand le salariĂ© est prĂ©sent pour des raisons Ă©trangĂšres Ă son activitĂ©s professionnelle.. lâaccident intervenu hors de lâentreprise mais pendant le temps de travail quand lâaccident est Ă©tranger Ă lâactivitĂ© professionnelle du salariĂ©. Si les trois conditions sont rĂ©unies, autrement dit si le salariĂ© prouve la simple matĂ©rialitĂ© de lâaccident, il bĂ©nĂ©ficie dâune prĂ©somption dâimputabilitĂ©. Cette prĂ©somption peut ĂȘtre renversĂ©e en rapportant la preuve que la lĂ©sion a une origine totalement Ă©trangĂšre au travail ou que celui-ci nâa jouĂ© aucun rĂŽle dans son apparition cas dâĂ©tat pathologique prĂ©existant.La prĂ©somption touche non seulement les lĂ©sions consĂ©cutives immĂ©diatement Ă lâaccident mais aussi celles apparues dans un temps voisin. Pour aller plus loin Lâaccident de trajet Article L. 411-2 code de la SĂ©curitĂ© sociale Est Ă©galement considĂ©rĂ© comme accident du travail, lorsque la victime ou ses ayants droit apportent la preuve que lâensemble des conditions ci-aprĂšs sont remplies ou lorsque lâenquĂȘte permet Ă la caisse de disposer sur ce point de prĂ©somptions suffisantes, lâaccident survenu Ă un travailleur mentionnĂ© par le prĂ©sent livre, pendant le trajet dâaller et de retour, entre 1ÂĄ la rĂ©sidence principale, une rĂ©sidence secondaire prĂ©sentant un caractĂšre de stabilitĂ© ou tout autre lieu oĂč le travailleur se rend de façon habituelle pour des motifs dâordre familial et le lieu du travail. Ce trajet peut ne pas ĂȘtre le plus direct lorsque le dĂ©tour effectuĂ© est rendu nĂ©cessaire dans le cadre dâun covoiturage rĂ©gulier ; 2ÂĄ le lieu du travail et le restaurant, la cantine ou, dâune maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, le lieu oĂč le travailleur prend habituellement ses repas, et dans la mesure oĂč le parcours nâa pas Ă©tĂ© interrompu ou dĂ©tournĂ© pour un motif dictĂ© par lâintĂ©rĂȘt personnel et Ă©tranger aux nĂ©cessitĂ©s essentielles de la vie courante ou indĂ©pendant de lâemploi. Le trajet effectuĂ© doit ĂȘtre le trajet normal entre le lieu de rĂ©sidence et le lieu de travail et doit ĂȘtre le plus direct. Pour aller plus loin 2 FormalitĂ©s devant ĂȘtre accomplies suite Ă lâaccident Le salariĂ© accidentĂ© Article L. 441-1 code de la SĂ©curitĂ© socialeLe salariĂ© victime dâun accident doit en informer ou faire informer lâemployeur dans un dĂ©lai de 24 heures suivant lâaccident sauf cas de force majeure, dâimpossibilitĂ© absolue ou de motif lĂ©gitime. Le cas Ă©chĂ©ant, il doit Ă©galement relever lâidentitĂ© du ou des tĂ©moins de lâaccident. Lâemployeur Article code de la sĂ©curitĂ© sociale- DĂ©clarer lâaccident Ă la caisse de SĂ©curitĂ© sociale par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception dans un dĂ©lai de 48h suivant le moment oĂč il en a Ă©tĂ© informĂ©. - Remettre au salariĂ© accidentĂ© un formulaire " feuille dâaccident " afin de permettre le traitement et lâindemnisation du En cas dâarrĂȘt de travail, lâemployeur rĂ©pond Ă la caisse en lui fournissant le montant du salaire, le nombre des heures de travail et la date de dĂ©but de lâemploi. Si lâemployeur ne se conforme pas Ă ces formalitĂ©s, la victime dispose dâun dĂ©lai de 2 ans Ă compter de la date de lâaccident pour effectuer elle-mĂȘme la dĂ©claration Ă la caisse. Le mĂ©decin Article code de la sĂ©curitĂ© socialeLe praticien traitant doit Ă©tablir plusieurs certificats en double exemplaire un pour la caisse, lâautre pour lâaccidentĂ© - Un certificat mĂ©dical initial qui dĂ©crit les blessures et leurs consĂ©quences ainsi que la durĂ©e probable de lâincapacitĂ© de Eventuellement, des certificats de prolongation des soins ou dâarrĂȘt de travail- A la fin des soins, un certificat final qui indique les consĂ©quences dĂ©finitives de lâaccident. 3 Prestations accordĂ©es au salariĂ© La victime dâun accident du travail bĂ©nĂ©ficie dâavantages Ă plusieurs niveaux par rapport au rĂ©gime maladie Prestations en nature les soins sont totalement gratuits et le salariĂ© ne fait pas dâavances des frais. Prestations en espĂšce - en cas dâarrĂȘt de travail incapacitĂ© temporaire, le salariĂ© a droit Ă des indemnitĂ©s journaliĂšres supĂ©rieures aux indemnitĂ©s journaliĂšres de maladie qui sont versĂ©es Ă partir du lendemain de lâaccident et jusquâau jour de la guĂ©rison ou de la consolidation persistance de sĂ©quelles qui ne peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es.Pour le calcul des indemnitĂ©s en espĂšce - en cas dâincapacitĂ© permanente la victime atteinte dâune incapacitĂ© de travail permanente de travail a droit, Ă partir du lendemain de la date de consolidation, Ă une rente ou Ă une indemnitĂ© en capitale dĂ©cidĂ©e par la le calcul de la rente ou de lâindemnitĂ© en capital En cas de rechute si aprĂšs la guĂ©rison ou la consolidation, la lĂ©sion sâaggrave, le salariĂ© accidentĂ© a droit, suite Ă la dĂ©cision de la caisse, Ă une prise en charge par la caisse de mĂȘme nature que celle accordĂ©e aprĂšs lâ les modalitĂ©s relatives aux prestations en cas de rechute En cas de dĂ©cĂšs si lâaccident est suivi de la mort du salariĂ©, ses ayants droits peuvent obtenir une rente. Sur les modalitĂ©s relatives aux droits des ayants droits Cas particuliers des travailleurs se dĂ©plaçant dans lâUnion europĂ©enne indemnitĂ©s en nature et en espĂšce versĂ©es selon les modalitĂ©s de lâEtat dans lequel lâaccident a eu Indemnisations complĂ©mentaires liĂ©es Ă la prĂ©somption de responsabilitĂ© de lâemployeur Article Code de la SĂ©curitĂ© sociale Lorsque lâaccident est dĆŸ Ă la faute inexcusable de lâemployeur ou de ceux quâil sâest substituĂ© dans la direction, la victime ou ses ayants droits ont droit Ă une indemnisation complĂ©mentaire dans les conditions dĂ©finies aux articles suivants. Pour les articles du Code de la sĂ©curitĂ© sociale sâagissant des indemnitĂ©s complĂ©mentaires La faute inexcusable a connu une nouvelle dĂ©finition avec lâarrĂȘt Soc. 28 fĂ©vrier 2002 jurisprudence a Ă©tĂ© appliquĂ©e aux cas dâaccident du travail dans lâarrĂȘt Soc. 11 avril 2002 Lâemployeur est maintenant tenu dâune obligation de sĂ©curitĂ© de rĂ©sultat, le manquement Ă cette obligation est une faute inexcusable de lâemployeur, il nâest donc plus nĂ©cessaire que la faute soit dâune gravitĂ© des prĂ©cisions concernant la faute inexcusable La majoration est calculĂ©e en fonction de la gravitĂ© de la faute et non du prĂ©judice subi, elle est payĂ©e par la caisse qui en rĂ©cupĂšre le montant auprĂšs de lâemployeur par lâimposition dâune cotisation complĂ©mentaire. Outre la majoration de la rente, la victime peut demander la rĂ©paration de ses prĂ©judices esthĂ©tiques et dâagrĂ©ment, des prĂ©judices causĂ©s par les souffrances physiques et morales, et des prĂ©judices liĂ©s Ă la diminution de ses possibilitĂ©s de promotion professionnelle. Par ailleurs, la victime conserve une action de droit commun envers lâemployeur pour faire rĂ©parer son prĂ©judice en cas de faute intentionnelle de celui-ci acte volontaire accompli avec lâintention de causer des lĂ©sions corporelles Liens utiles Pour consulter les articles du code de sĂ©curitĂ© sociale en ligne Si vous ĂȘtes salariĂ© Pour aller plus loin Sur une approche comparative des pays de lâUE sâagissant des accidents du travail une Ă©tude qualitative et quantitative concernant les accidents du travail une rĂ©flexion quant Ă une rĂ©forme de la lĂ©gislation sur les accidents du travail Auteur Fiche rĂ©digĂ©e par le Cabinet RAVALEC avec la collaboration de GaĂ«tan BĂ©zier, juin 2002. 27, rue de Fleurus - 75006 Paris jpravalec chez
PrĂ©vention du risque routier Trop souvent sous-estimĂ©, le risque routier est un risque professionnel majeur. Câest la premiĂšre cause de dĂ©cĂšs par accident au travail prĂšs de la moitiĂ© des accidents mortels du travail de salariĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral sont des accidents de la route. Certaines actions vous aident Ă les prĂ©venir. Le risque routier mission ou trajet ? Il est nĂ©cessaire dans un premier temps, de distinguer les accidents occasionnĂ©s lors d'une mission de ceux occasionnĂ©s lors du trajet. Un accident de mission est un accident qui a lieu Ă l'occasion d'un dĂ©placement nĂ©cessaire Ă l'exĂ©cution du travail. C'est un accident du travail article L. 411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale. Dans un accident de mission, la responsabilitĂ© pĂ©nale du collaborateur peut ĂȘtre engagĂ©e en cas d'infraction au Code de la route ou d'accident corporel qu'il aurait occasionnĂ©. Mais la responsabilitĂ© pĂ©nale et civile de l'employeur peut aussi ĂȘtre engagĂ©e s'il est Ă©tabli un manque de prĂ©vention de sa part Ă l'origine d'un accident de la route. Un accident de trajet est un accident qui se produit Ă l'occasion d'un dĂ©placement entre le domicile et le lieu de travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration habituel. La loi l'assimile Ă un accident du travail article L. 411-2 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, mais du fait de la nature non professionnelle du dĂ©placement, la prĂ©vention du risque trajet ne dĂ©pend pas d'une obligation lĂ©gale. La mise en Ćuvre d'un plan de prĂ©vention doit ĂȘtre le rĂ©sultat d'une volontĂ© partagĂ©e entre l'employeur et son collaborateur. Ă noter en termes de tarification, les accidents de trajet ne sont pas imputĂ©s Ă votre compte employeur directement, mais font l'objet d'une majoration de votre taux. Les quatre grands domaines de prĂ©vention du risque mission De nombreux salariĂ©s passent une grande partie de la journĂ©e au volant de leur vĂ©hicule dans le cadre des missions qu'ils effectuent pour leur entreprise. Ils sont, du fait de leur activitĂ©, exposĂ©s au risque routier professionnel. Agir contre ce risque, c'est rĂ©flĂ©chir Ă mettre en Ćuvre des mesures de prĂ©vention en amont grĂące au management des dĂ©placements ; des vĂ©hicules ; des communications mobiles ; des compĂ©tences. AdoptĂ© par les partenaires sociaux le 5 novembre 2003 dans le cadre de la Commission des accidents du travail et des maladies professionnelles de la Cnamts, un Code de bonnes pratiques » reprend les principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention des risques professionnels et les applique au risque routier en mission. Risque mission notre action sur le vĂ©hicule utilitaire lĂ©ger VUL Plusieurs outils et dispositifs ont Ă©tĂ© créés pour lutter contre le risque mission crĂ©ation de 3 outils 1 cahier des charges + 1 carnet de suivi + 1 formation ; mise en place en 2011 de la premiĂšre aide financiĂšre nationale visant Ă faire connaĂźtre les exigences de sĂ©curitĂ© aux entreprises et aux constructeurs. Zoom sur la formation Ă l'usage professionnel d'un vĂ©hicule utilitaire lĂ©ger VUL L'objectif de la formation est de dĂ©velopper les compĂ©tences des stagiaires pour intĂ©grer dans leurs pratiques professionnelles les risques liĂ©s Ă la conduite et aux manĆuvres d'un VUL ; les caractĂ©ristiques du risque routier professionnel ; les conditions d'organisation, de dĂ©placement ; les caractĂ©ristiques techniques d'un VUL. Cette formation est inscrite Ă l'offre nationale de formation des Carsat, Cram et CGSS. Retrouvez-en les dĂ©tails dans la Fiche descriptive de la formation type Ă l'usage professionnel d'un VUL PDF. Notre action sur le risque trajet Un code de bonnes pratiques pour la prĂ©vention du risque trajet a Ă©tĂ© adoptĂ© par les partenaires sociaux du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral en 2004. Il prĂ©conise 6 types de mesures rĂ©duction de l'exposition au risque trajet en limitant les dĂ©placements des salariĂ©s ; prĂ©fĂ©rence donnĂ©e aux moyens de transport collectifs sur les moyens de transport individuels ; amĂ©nagement des infrastructures accĂšs Ă l'entreprise, organisation de la circulation interne,... ; incitation des salariĂ©s Ă veiller au bon Ă©tat de leur vĂ©hicule ; apport aux salariĂ©s dâune aide pour qu'ils puissent prendre la route dans des conditions aussi sĂ»res que possibles ; information, formation et sensibilisation des salariĂ©s. Un livre blanc reprend certaines propositions du code de bonnes pratiques et en formule de nouvelles, pour que la prĂ©vention du risque trajet devienne un Ă©lĂ©ment clĂ© d'une politique de mobilitĂ© sĂ»re et durable. Retrouvez les 12 propositions du Livre blanc prĂ©venir le risque trajet domicile - travail PDF. Livre blanc prĂ©venir le risque trajet domicile - travailGuide - PDF, MoPrĂ©vention du risque routier au travail texte adoptĂ© le 5 novembre 2003Document de rĂ©fĂ©rence - PDF, KoPrĂ©venir les accidents routiers de trajet texte adoptĂ© le 28 janvier 2004Document de rĂ©fĂ©rence - PDF, KoRĂ©fĂ©rentiel de compĂ©tences pour lâutilisation d'un VUL dans le cadre professionnelRĂ©fĂ©rentiel - PDF, KoFiche descriptive de la formation type Ă l'usage professionnel d'un VULFiche pratique - PDF, MoChoisir son vĂ©hicule utilitaire lĂ©gerGuide - PDF, Ko Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© INRS
article l 411 1 du code de la sécurité sociale